jeudi 11 décembre 2008

Un rayon de soleil sur la banquise.

Ce matin, en sortant de chez moi, j'ai tout d'abord levé la tête. Un bout de ciel bleu. Un rayon de soleil.
Pas de quoi se réchauffer vraiment, mais ce soleil a déjà une signification pour moi.

L'impression de grand vide, de froid s'est un peu estompée. Légèrement.
En fait, elle est plutôt passée à un second plan, toujours présente et douloureuse, mais elle a été remplacée par un sentiment fort (J'ai bien écrit un sentiment. Les impressions peuvent être fausses, les sentiments sont bien réels).
Une présence.
Une proximité de coeur, au-delà de paroles, de contacts, de voix, de regards.
Je le ressens très intensément.
Une chaleur apaisante.
La même douceur parfumée aux effluves permanentes que je sentais en sa présence.
Des pensées qui m'arrivent par vagues.
De la tendresse comme les vaguelettes du ressac sur une plage de sable fin.

Une amie a su m'écouter, hier.
Elle a eu une parole que seules les femmes peuvent avoir, parce ... ben parce que justement, c'est une femme. Et qu'elle ressent les choses comme une femme.
Elle a encore gravi un échelon dans mon estime. Merci à elle. Même si elle ne voit jamais ce remerciement.

Et je refuse de baisser les bras.
Il sont faits pour entourer, embrasser, tenir, rassurer, sécuriser, et apaiser.
L'apaiser. Comme ils lui faisaient.
Comme ils savent toujours le faire. Ils ne peuvent pas oublier ça.
Comme mes mains n'oublient pas la forme d'un dos. Surtout du sien.
Comme mon coeur reste étroitement lié au sien.

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