mercredi 18 juin 2008

A toi Peter. Et à toi, Max.

Premier billet public depuis, ma foi, bien longtemps... non par manque d'envie d'écrire sur ce blog, mais manque de motivation de mettre sur papier des coups de gueule qui sont toujours les mêmes, et de vomir un sempiternel venin sur les mêmes choses qui nous entourent.
Les petites frappes qui méprisent les femmes, les regardent comme juste bonnes à écarter les cuisses, se la jouent "chuis quelqu'un zyva" avec leur casquette posé sur la chaussette blanche qui coiffe leur crâne aussi inutile qu'une encyclopédie pour un footballeur, les footballeurs eux-même, leurs supporters et l'ensemble de ce sport de blaireaux en transe (Bien content que la France ait paumé à l'Euro, ces trouduculs arrêteront de nous faire chier), les enculés de l'état (non, ça ne mérite pas de 'e' majuscule), du gnome qui s'envoie la pouff' de la Nation jusqu'au connards d'élus, députés et autres enfoirés, des profs qui se font gazer, tabasser par des élèves qui, ce n'est que mon opinion, mériteraient juste une légère électrisation de leur chaise avant d'être glissé dans un sac poubelle (ca s'appelle le tri sélectif), les viols, meurtres et autres méfaits commis sur le sol de mon pays qui ne l'est plus depuis longtemps, les flics qui doivent se défendre avec des flashballs contre du gros calibre, je parle de 9mm, 44, ou même du 7.62 que crachotte les AK47 qui sont en face...C'est sur, la portée est pas la même, ni l'impact. Mais ça... Si un flic blesse un seul de ces résidus de déjection péripathétique, il a droit à l'inspection de la police des polices, à un article dans tous les journaux sur les abus policiers de nos jours, et on lui retire encore son arme et sa plaque. Par contre, le flic qui tombera, criblé de balles de 5.56 sorties de manière étonnante de l'une parmi la foultitude des armes qu'en face ils possèdent, on étouffera l'affaire, et personne n'en parlera. Je pense notamment à un pote qu'on nomme Ectoplasm, et qui a la joie d'être dans les groupes d'intervention ... Fais gaffe à toi vieux. Et tire dans le tas avec leurs armes s'il le faut, personne ne peut déplorer la perte de déchets périmés.
Bref.

Un billet qui va paraître certainement un peu nostalgique, mélancolique, voire même triste peut-être. Mais qui ne l'est pas du tout. Au contraire...
Comme je l'ai évoqué précédemment, j'avais un ami, que je considérais comme mon frère. Il est mort dans un accident de bateau en 2001. Je ne l'oublierai jamais, il m'a montré où aller, et comment. Repose en paix, frangin.
Mais ce n'est pas pour parler de lui que je prends mon clavier aujourd'hui.
C'est une forme de remerciements. Ou d'encouragements.
Cette philosophie de vie qu'il avait, la manière de voir les choses, de prendre les événements, les joies comme les peines, d'accueillir ses amis, de parler à coeur ouvert, d'avoir du bon sens, des rêves plein la tête, la force de les réaliser, et la parole franche...
Hé bien j'ai un ami qui lui ressemble en tout ça. C'est amusant, parce que je n'avais jamais fait le rapprochement auparavant.
Pourtant, ça me saute aux yeux, et de plus en plus. Probablement pour ça aussi que je me sens proche de lui. C'est un ami qui vous aide à avancer. A réfléchir. A décider parfois.
Pour tout ça, merci Max. Ce n'est pas son nom, mais il se reconnaîtra s'il passe ici.
Je voulais lui faire cet hommage. En forme de remerciements. Ou d'encouragements.