jeudi 22 janvier 2009

Jour de révolte...

Pas facile de rester serein quand on a en permanence l'envie de mettre des baffes à son interlocuteur pour lui dire "Mais nan ! J'en veux pas de ta mission de merde de 3 jours à écrire une proposition commerciale !!! C'est pas mon boulot ça !!"

Du coup, c'est vrai, je lorgne ailleurs.
Bon ok, quand je dis je lorgne, c'est les yeux grand ouvert à regarder directement ailleurs en fait...
Ras-le-bol.

Bon allez, on respire, on pense à autre chose, on sourit....

Et on se laisse aller à caresser en pensée la texture de velours des pétales de cette rose...

mercredi 21 janvier 2009

Choix et facilité.

Bon, avant de me lancer dans le sujet de on billet de ce jour, juste 2 petites parenthèses.

1. Deutschland !

Depuis quelques temps, je vois passer sur mon blog une personne qui vient d'Allemagne.
Du côté du Bayern, pour être exact... Et je suis toujours curieux... qui est-ce-donc ?!
Voici mon mail/MSN : mhertsch(a)hotmail.com

2. Souvenirs
C'est drôle, récemment j'ai discuté avec quelqu'un que j'aime beaucoup sur ma vie passée sentimentale. Et le fait d'en parler m'a rappelé des détails sur 2 personnes, Sophie Janvier, qui est quelqu'un de bien, et qui m'a permis de développer une partie de mon imagination, et Ana. Deux personnes qui m'ont énormément marqué.
On dit que le cœur d'un homme est inconstant. C'est totalement faux. Il reste attaché aux gens, parfois avec regret, parfois avec joie. Mais il n'oublie pas, c'est le plus important. Et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver ces souvenirs et à les évoquer.
Une petite pensée pour ces 2 femmes...

3. Les choix et la facilité.
Oulah ! On aborde là un sujet difficile et épineux. Les choix dans nos vies, et la tendance humaine habituelle à se laisser aller à la facilité.
Commençons par un lieu commun. Le monde entier se trouve confronté à des choix. Même les animaux ont parfois à faire des choix et le décisionnel est basé sur l'instinct.
Nous, humains, avons la raison, me direz-vous. C'est exact. Nous avons la raison. Nous pouvons réfléchir, peser le pour et le contre. Mais nous oublions trop souvent également que nous avons AUSSI l'instinct. Pas la même chose que le cœur. L'instinct, l'intuition, ce que nous ferions naturellement sans réfléchir. Pourquoi ne prenons-nous que rarement cela en compte ? Parce que cela nous pousse à sortir de nos choix bien raisonnés par une logique dictée et sociale. Je ne dis pas qu'elle est forcément mauvaise. Je dis par contre qu'elle n'est pas forcément bonne.
Et c'est là que la deuxième partie de mon titre intervient. La facilité.
C'est marrant, je viens de tomber sur le blog de Gab. Qui traite aussi de choix.
"So what? Est-on si peu écouté et respecté dans nos envie et nos choix? Est-on si peu poussé à faire ce que l’on aime? Est-on tant attiré par les sirènes qu’on en oublie notre propre voie? Est-on si flemmard qu’on ne se sorte pas les doigts afin de courir vers son bonheur, aussi difficile que ça soit?" -- Gab
Exactement mon Gab. Et voilà, je ressors encore une fois cette phrase de Bernanos, mais putain qu'elle est d'actualité !
"Le bonheur est un risque et le monde ne veut plus de risque. Il ne désire que la sécurité".
Nos choix donc, dictés par une 'implacable' soi-disant logique, est donc influencée, que dis-je influencée, très fortement orientée par la facilité.
Prenons un exemple un peu extrême pour bien comprendre.
Un couple marié, installé depuis des années dans sa routine. L'un des deux n'est pas heureux. Que va-t-il/elle faire ? Dans la grande majorité des cas, voici ce qui se passe : il/elle va choisir de rester avec l'autre, quitte à être malheureux, en choisissant la facilité de ne pas se bouger, de ne pas choisir d'être heureux, d'accepter de vouloir être heureux pleinement, de chercher à l'être toujours plus. Alors vous me direz que ce sont de belles paroles, mais concrètement ?
Pas difficile de faire le parallèle entre baisser les bras face aux difficultés et l'implication au quotidien.
Ca va se caractériser par un laisser-aller, qui peut prendre diverses formes : l'alcool, la clope ou la fumette, la prise de poids, l'indifférence, l'absorption dans des tâches diverses, boulot, ménage etc.
Cela peut aller jusqu'à un point de ne plus pouvoir toucher l'autre ou être touché par l'autre, de manière épidermique, ne plus rien ressentir, ne plus avoir de désir, ou de plaisir, ou pire, un rejet qui peut se traduire par de la violence, ou la destruction (y compris l'auto-destruction jusqu'au suicide).
Tout ça pour avoir choisi la facilité.
Je hais la facilité.
Ne croyez pas que ce ne sont que des mots. C'est du vécu ! :)
Revenons-en donc aux choix. Nous avons donc 4 éléments qui guident nos choix : la raison, la facilité (hé oui, c'est un élément tellement important qu'il est capable de contre-balancer la raison, même parfois de l'emporter dessus), mais aussi l'instinct et le cœur. Aaaah ! le cœur... Trop souvent oublié dans le choix de son bonheur, et pourtant de loin le plus important.
J'ai déjà fait plusieurs réflexions sur ce domaine, je ne vais donc pas m'y remettre.
Je reprendrai une réflexion de l'immense Lao Tseu :
"La perfection n'est pas une finalité. C'est un chemin."
Il en est de même pour le bonheur.
"Le bonheur n'est pas un acquis. C'est un chemin montagneux."

samedi 10 janvier 2009

Jour de deuils

Aujourd'hui est, comme chaque année, un jour difficile et lourd.
Rempli de souvenirs avec mon frère, souvenirs de liberté, de soleil, de virées en moto, de rires, de guitare, d'aventures, de milliers de kilomètres parcourus à bord d'un Citroen C25 aménagé et habitable, de notre faculté à se comprendre sans avoir besoin de se parler, de nos heures de veille, de nos coups de folies, de toutes ces fois où on a frôlé la mort.
"Si on doit crever, alors il faut qu'on crève ensemble". Serment fait sur les routes d'Ardèche.

C'est lui qui m'a appris la Liberté. Pas celle de faire n'importe quoi n'importe quand. Celle de parvenir à toucher ses rêves, à lutter de toutes ses forces pour les réaliser, même si la cause semble perdue ou impossible.
Celle de réussir à se dépasser, à être meilleur, à ne pas se laisser aller, à être présent à ceux qu'on aime, à vivre tout à 100% et même plus.
Celle d'apprécier l'adrénaline dans chacun de ses muscles endoloris, le sourire au lèvres, pendu au-dessus de 30m de vide, la mort qui vient de passer à 2 millimètres de moi.
Celle aussi de presser la tête de quelqu'un qui en a besoin contre son épaule.
C'est lui qui m'a appris à goûter à la vie, qui m'a donné par là même sa devise "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier".
Sa seconde philosophie était "Si ça se passe, c'est bien. Si ça ne se passe pas, c'est bien aussi."
Quoiqu'il arrive, ne prendre que le bon côté des choses.

Et un beau matin de décembre, le 28 décembre 2000, je me rappelle encore sortir de chez moi avec lui. On est parti chacun de son côté mais idiotement, au bout de quelques pas, je me suis retourné et je l'ai regardé marcher en me disant "Et si c'était la dernière fois que je le voyais ?"
J'ai balayé cette pensée d'un hochement de la tête. Bien sur que non, on est trop jeunes, plein d'énergie, et lui... Il est tout simplement invulnérable. Capable de traverser les pires accidents et s'en sortir juste avec une égratignure... Je suis trop con de penser un truc pareil.

Et pourtant...
Qui a dit que les hommes n'avaient pas de 6è sens ? Certains en ont...
On devrait écouter son intuition plus souvent.
Quelques jours plus tard, une virée en barque avec Juanito, un autre ami, sur un lac près de Bordeaux.
Il faisait 18°, un temps magnifique. Un temps à ressortir les shorts histoire de prendre le magnifique soleil qui innonde les bords du lac.
Un cordage se prend dans le moteur, le bateau se retourne, l'eau est à moins de 4°.
L'hypothermie, ça ne pardonne pas.

8 ans déjà.
Toujours aussi présent.

Repose en paix, mon frère Peter †.
Et toi aussi, mon ami Juanito †.
Je ne peux vous oublier.

mercredi 7 janvier 2009

Réveil en effluves

Ouvert les yeux à 5h28.
Refermés et réouverts à 5h40.
Pourquoi je me réveille aussi tôt, aujourd'hui ? Enfin si, je sais. Mais pourquoi particulièrement aujourd'hui ? Question que je me pose à chaque fois...
Et pas moyen de me rendormir, évidemment.
Plein de pensées, d'images qui me traversent la tête. Je rêve les yeux ouverts ?

Des odeurs de fruits rouges, d'amande me parviennent aux narines. Il n'y a ni amande ni fruit rouge autour de moi. Pourtant je sens bien ces odeurs. L'une douce, une texture de lait presque palpable, l'autre acidulée, et qui réveille les papilles jusques sous les oreilles.
Ca pourrait presque sentir une odeur de gel douche ou un truc du genre.
Mais rien autour de moi qui puisse avoir cette odeur.

Bon, autant se lever et profiter de cette journée qui commence.
Je serais bien allé faire un peu de sport aujourd'hui. Du karaté tiens, par exemple, c'est le bon jour !
Ou du snow.
C'est fou ce que ça me manque, ça !


Allez, au boulot. J'ai du pain sur la planche aujourd'hui.

jeudi 1 janvier 2009

Bonne année 2009...

Ce mois ne va pas être facile.
Je hais les mois de Janvier. Tellement d'anniversaires morbides ou sinistres que j'ai l'impression que tout ce qu'il y a de pire peut arriver en janvier.
C'est d'ailleurs ce qui se passe généralement.
Pas une année qui faillisse à la règle.
Et cette année, je le sens, ne va pas y déroger non plus.
Ce genre de pressentiment, je l'ai pas souvent, mais quand je l'ai, ça pue. Et cette année, je peux vous dire que la cuvée a des relents de rat crevé derrière les amygdales un lendemain d'orgie... Un truc bien terrible se prépare.
Vous inquiétez pas, normalement, c'est que pour ma gueule. Ca me tombe sur le coin de la tronche, et voilà, comme ça, j'ai 11 mois pour m'en remettre (avec juste quelques piqûres de rappel ici et là pendant l'année).
Je n'ai pas besoin de réfléchir pour mes résolutions 2009... j'en prends pas.
Encore le meilleur moyen de pouvoir les tenir.

Je sais ce que je veux. Je sais ce que mon cœur veut. Je sais à quoi mon esprit aspire.
Et pour une année de plus je vais y tendre.
Vivre une année de plus avec pour devises "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier", "Vivons heureux, ce qui est pris, est pris" et "Observe, pense, réfléchis, analyse, comme si ta vie en dépendait. Et agis selon ton cœur. C'est lui qui a raison de toute façon."

Je vous souhaite à tous et toute le meilleur du meilleur, la crème de tout ce que vous pouvez vouloir.
Mais ce ne sont que des souhaits.
Et souhaiter, ça reste du vent.
Alors je vais rester celui que je suis.
Je vous redis combien vous m'êtes chers.
Combien je vous aime.
Combien chacun et chacune de vous compte pour moi.
Combien j'aime être avec vous.
Combien je n'oublie personne (Et Bobby sait que c'est douloureux parfois)
Combien je voudrais être à cet instant précis, juste à côté de vous.

Je veux vous redire aussi que vous avez tous mon soutien, mon oreille attentive, ma parole confidente si vous le voulez. Que je ferai toujours tout mon possible pour me rendre disponible à vous. Et que si je ne le suis pas, c'est que malgré tout mon bon vouloir, je n'ai vraiment pas pu.

Voilà ce que MOI, je vais 'souhaiter' pour cette nouvelle année.
Et de vous voir aussi souvent que possible et que vous en avez envie.
Rêves compris.

Je vous embrasse.
Bonne année 2009.