mercredi 31 décembre 2008

Préparation du nouvel an...

Cette nuit à 00:00 très précises, apparaîtront mes voeux sur ce blog.
Ne vous attendez pas à quelquechose d'absolument fabuleux, ou un joyeux et génial message, vous seriez déçus. Ne vous attendez à rien, c'est encore le mieux.

Mais ça vaut ce que ça vaut. Et ce sont MES voeux pour 2009.
Cette année 2008 fut plus que riche en émotions. Négatives et positives.
Négatives au travers de tant de choses. De gens aussi. D'événements. De douleurs.
Positives surtout sur les 3 derniers mois. Surtout grâce à Toi, représentante de la Lune, ma Démonne et mon Vampire à moi, au goût d'éternité. C'est un cadeau qui vaut plus que tout.
C'est un remerciement tout spécial.
En forme de demi-coeur. Et de ce que je pourrais faire dessus.

mardi 30 décembre 2008

J'aime le risque...

"Le bonheur est un risque et le monde ne veut plus de risque. Il ne désire que la sécurité". --Bernanos.

Parlons alors de bonheur et de risques !!

Avez-vous déjà approché un tigre, un vrai, au point de pouvoir le toucher ? Moi oui. Très récemment. Les sensations que l'on a sont d'une rare puissance. Imaginez alors entrer en communion avec la bête. Plonger dans ses yeux. Ressentir ce qu'elle ressent. Puiser dans sa force. Devenir tigre ou tigresse pendant quelques minutes. Et le rester à jamais.

Vous n'en ressortirez pas indemne.
Je n'en suis pas sorti indemne.

J'ai pris quelques photos avec mon téléphone. Pour vous donner un ordre de grandeur, debout, il est plus grand que moi, pèse quasiment 400kg, ses pattes sont plus larges que mes poings, ses dents sont bien réelles, sa plus petite griffe est plus grande que mon index, et il est encore plus joueur que moi.
Et on est aussi roux l'un que l'autre...
Sa fourrure... pour vous laisser imaginer, vous prenez un chat, sa fourrure est douce et chaude. Maintenant multipliez cette sensation par 10 ou 20, voyez vos mains disparaitre dans l'épaisseur de cette fourrure...

Je vous présente mon compagnon de jeu : Sasquatch.

(Vous pouvez cliquer sur les photos pour les ouvrir en grand.)







Mais... Sasquatch est un tigre. Un animal sauvage.
Et lorsqu'il en a marre de jouer et décide de vous affronter, son assaut est plus qu'impressionnant. Je l'ai vécu. Quand il ouvre sa gueule, les oreilles en arrière, en rugissant, et qu'il se lève pour planter ses pattes dans votre torse, c'est là que vous savez ce que votre courage vaut. Et inutile de vouloir lui faire comprendre à quel point il pue de la gueule ...



Quels instants de bonheur, ça fait aimer la vie, je vous le dis !
Et j'en connais une qui aurait adoré être là !! N'est-ce-pas ?! ;)

Le Hasard n'existe pas

Ca y est, j'ai repris le taff il y a 1 semaine.
Gros boulot, beaucoup de responsabilités, mais passionnant. Ca me motive à me sortir les tripes.
Mais ce n'est pas à propos de mon boulot que je veux écrire aujourd'hui.




Je ne crois pas au hasard.
Je n'y crois plus depuis longtemps.
Ni aux Coïncidences.

Mais depuis quelques jours, quelques semaines, mon esprit est à nouveau là, j'ai décidé que quoi qu'il en coûte, je me devais de le ressortir de sa gangue glacée dans lequel je l'avais cryogénisé pour mon bien, et celui d'autres gens.

J'ai libéré mon esprit, comme on libère un fauve.

Comme un tigre dont la cage s'est ouverte après un long moment d'emprisonnement, où il a eu le temps d'aiguiser ses griffes, d'acérer ses dents.
Ce tigre a des yeux bleus.
D'un bleu encore bien plus profond qu'ils ne l'étaient jusque là.
D'un bleu bien plus profond que le plus profond des océans dans lequel on puisse se noyer.
Il s'est endormi, en ronronnant au son de la voix des sirènes oubliées.
Il a traversé la douleur, la flamme, l'oubli, l'indifférence.
Il a saigné plus que tout le sang qui pouvait s'écouler de son cœur.
Il s'est déchiré le ventre sur des rochers pointus de falaises humaines en granit.
Il s'est attaqué à des forteresses inatteignables sur des sommets glacés.
Il est descendu dans les plus profondes abysses des plus profonds océans, là où le silence et la mort n'ont d'égal que l'épaisseur de l'obcurité qui y règne, où des secrets que l'homme ne connaîtra probablement jamais sont chuchotés à l'oreille de ceux qui savent les entendre et les écouter.


Et il en est revenu.

Plus fort.
Plus grand.
Plus serein.
Plus affamé de vivre que jamais.

Mon esprit a été libéré. Et son acuité accrue a immédiatement ressenti des forces, des appels, des sensations, des envies qu'il n'avait pas entendu depuis de longs mois.

Je ne crois pas aux coïncidences.
Je ne crois pas au Hasard.
Mais je crois aux liens qui unissent les gens au-delà de la distance, du temps.

Il y a des liens qui unissent les esprits et les cœurs, même lorsqu'ils sont enfouis au plus profond de nous-même.

lundi 29 décembre 2008

Retour à la grisaille...

Whouaouh. Y'a pas à dire, le chuintement de la neige sous un snow, c'est un truc que j'adore.
La neige a disparu en plaine, mais en montagne, elle était bien là.
Le temps de prendre le forfait, de choisir une planche à mon goût, et en avant...
2 jours de pied total. Bien sûr, les premiers instants, il faut s'habituer à retrouver son équilibre, à sortir de soi, à entrer en communion avec l'espace pour que l'air nous porte et que les forces de la nature nous imprègnent.
Mais quel bonheur après d'évoluer dans cette immensité blanche.
L'impression de revivre.
Juste un manque. Une personne à qui j'aurai voulu tenir la main.
Ce genre de sensation, peu de personnes savent les vivre. Tous deux nous savons pourtant les goûter avec intensité.
Et puis ensuite, je suis allé glander devant la cheminée chez mon pote, les yeux perdus dans le feu, un sourire béat sur les lèvres, en sentant les vagues de chaleur sur le visage. Là aussi, je n'ai cessé de penser à elle. Je la voyais allongée sur le canapé, la tête sur ma jambe, et mes mains qui se perdent sur son épaule, dans ses cheveux, mes doigts qui caressent sa joue, remonte derrière son oreille, glisse sur le front, redescend dans la nuque...
Dans le silence et le crépitement des bûches.
L'odeur de vin chaud dans nos narines.
La sensation d'être bien, dans un cocon de douceur et de chaleur...
Seuls au monde, avec cette densité du moment.
Nos regards qui se croisent...


Et je suis rentré à Paris. Dans la grisaille de Paris.
"Paris qui pue la pisse et la 8.6."
J'ai toujours dit que je l'écrirais cette chanson. C'est peut-être justement le moment.
Je suis rentré. Pour me préparer à affronter ce mois de janvier que je hais parmi tous... Voyons ce qu'il me réserve cette année. Probablement un truc bien salé encore...

mercredi 24 décembre 2008

Petites pensées

Pour tous ceux qui ne vont pas avoir un joyeux Noël.
Ceux qui ne vont pas avoir un Noël en famille.
Ceux qui passent Noël loin de ceux qu'ils aiment ou de ceux qui les aiment.
Pour toi, TB, même si tu ne liras ce message peut-être que dans 10 ans. Ou jamais.
Joyeux Noël. Aussi joyeux qu'il puisse être en tout cas.

mardi 23 décembre 2008

Flash musical celennite !

Bon sang, 4 jours que ça me torture les neurones.
J'ai entendu une musique qui me disait quelque chose il y a 4 jours dans le métro. Quand je dis "qui me disait quelquechose", c'est resté plus qu'insaisissable.
Je fredonnais, je meumeunais, mais impossible de mettre un artiste, des paroles dessus.
C'est un peu reggae (et Bobby sait que je suis pas très reggae !) mais ça m'a accroché. J'ai entendu cette chanson de loin, mais la voix, le style me rappelait... je ne sais quoi.
Et puis cette nuit, le flash.
Quand j'entendais cette musique, je voyais ton sourire. Ton sourire 268 ^^.
Et ta tête qui dansait.

A partir de là, j'ai mis à peine 10 secondes à retrouver l'artiste, la chanson.
Big Red, Memory.
Juste pour le plaisir, n'en déplaise à mes goûts convaincus, je l'ai écouté en boucle. Juste celle-là.
Et j'ai aimé.
Merci.

lundi 22 décembre 2008

Lettre au Père Noël

Je rentre en Alsace pour les fêtes.
Mon Alsace natale. Ca va sentir bon les petits gâteaux de noël, les pains d'épices, le vin chaud, la bonne bouffe, les loupiotes et lumignons partout, le sapin à toutes les fenêtres, les cristaux, les guirlandes, la féérie de Noël en Alsace quoi.
Et pourtant.
Malgré tout ça, je n'ai pas tout le plaisir de cette fête.
J'aimerais l'entendre dire "Mais arrêtez de me nourrir !!!" en lui proposant de goûter Dents de loups, Marbrés au chocolat, Mandelkuchen, tout en buvant du vin chaud, devant la fenêtre où le manteau blanc qui recouvre le paysage est bien celui de Noël sous la neige... Voilà ce que j'aimerais...
Et aller s'habiller chaudement pour aller faire des conneries dans une couche de neige fraîchement tombée, si blanche qu'elle devrait plisser les yeux comme j'aime la voir faire ...
Et revenir les joues rouges, le sourire d'une oreille à l'autre, la buée sortant de la bouche à chaque respiration et boire à nouveau un vin chaud pour se requinquer ...
Ouais, ça c'est Noël.
Ou juste un message qui me dit "Je ne t'oublie pas. Je suis tout près de toi.". Même si je n'en doute pas.
Tiens, v'là un truc que je vais écrire sur une lettre au Père Noël. "Salut le barbu. Voilà le cadeau que je veux, vu que j'ai été sage toute l'année. Débrouille-toi pour qu'on se retrouve, elle et moi. C'est ça ou je transforme tes rennes en sandwiches pour Ikea et tes lutins en nains de jardins le 24... J'ai déjà acheté le plâtre."

Noël...

vendredi 19 décembre 2008

Back From Hell

Ca y est, Mission en Enfer est finie. Nan, c'est pas le titre d'un film. C'est la nom de ma mission de migration de 1000 postes dans un bordel total. J'ai terminé dans 19 minutes.
Et le pire, c'est que je l'ai réussie.

jeudi 18 décembre 2008

Tu me manques.

8 ans d'histoire.

Hier soir, une page de 8 années s'est tournée.
Le Shannon River a fermé ses portes.
Entre concerts, anniversaires, fêtes, retrouvailles, ou juste pour aller boire un verre dans une ambiance sympa ou un peu intime, j'en ai vécu des choses là-bas.
Pour l'occasion, Eddy a préparé son fameux boeuf-guinness, version irlandaise du boeuf bourguignon, en meilleur (bien sûr, puisque c'est Eddy qui l'a cuisiné...).
J'étais assis à la même table, à la même place qu'il y a quelques semaines, lorsque nous attendions Gis. Une présence était là, une image dans mes yeux, dans ma tête, dans mon coeur.
Pas pu m'empêcher d'y penser. Et en descendant, de revoir les images, les sensations.

8 années, déjà. Depuis le Père Noël des urinoirs (private joke pour mon Bart ;) !) à la salle qui résonne encore de tant de concerts...
Même l'Irlande y est revenue, avec Rob et son accent celtique à trancher à la hache.
Une fête familiale, des habitués qui sont restés tard aux côtés de Marco et d'Eddy.
Il ne manquait que Bart et Nadia.
Le Shannon s'est vidé.
Tout le monde sait qu'il faudra y revenir pour y ré-insuffler l'esprit qui en faisait un lieu si particulier, bien loin des autres pubs et bars habituels.
Eddy m'avait promis qu'il me couperait ma tresse, de gré ou de force. Il a tout tenté, du couteau aux ciseaux à cartons mais rien à faire, pas question :)
Une seule personne a ce droit-là !!

Les rideau de velours rouge se sont tirés, la lumière éteinte.
Le lourd rideau de fer s'est abaissé pour la dernière fois.
P'tit pincement au coeur.
C'était sympa ces 8 ans.

mercredi 17 décembre 2008

Compagnons de route...

J'avais envie de faire ce billet depuis longtemps.

En l'honneur de 2 compagnons de route, avec qui on a partagé bières, rigolades, mais aussi conversations sérieuses et graves, sur un coin de table, dans un métro, entre 2 portes ou dans des endroits improbables.
Aujourd'hui ce sera donc séance photos.

A mes amis Gab et Bart.

Mon cher Gab, éternel partant pour soirées interminable autour de quelques bières à parler de tout et de rien, assis sur un tapis, ou la moquette...

(Oui, ben essayez de dessiner avec une souris à boule...)


On a pas beaucoup de photos ensemble, mon Gab... Mais on a pas mal de souvenirs.


Et Ronan Bart McLeod, digne descendant celtique de la rugosité d'Ecosse et d'Irlande, et officiel Highlander à mes yeux...
Je n'ai pas beaucoup de photos de tous les deux non plus, mais celles là devraient te rappeler quelques bons souvenirs :)
Notre soirée kilt, tu t'en rappelles ? Ce soir-là où tu m'as planté une épée dans le pied, que j'ai pu en jeter mes pompes tellement elle était pleine de sang ! ;)


Deuxième fête de la musique où nous avons joué, on est allé se rafraîchir en face. C'est toi qui l'a prise celle-là:

Ouais, à l'époque, j'avais encore des cheveux ! :)

Ces deux photos, de Seven Nations Army et l'Homme Pressé, où on rajoutait du velu avec nos voix gutturales ...



Ce fameux concert mythique, hein... et le "HaggiS m'a tuer" tracé dans la tenture après le concert...




Et c'est grâce à toi, mon Bart, que j'ai pris un jour un micro...


Je t'attends de pied ferme mon Bart...

mardi 16 décembre 2008

Il ne vaut mieux pas.

Ma chanson d'hier est finie. J'y ai posé les accords à la gratte hier soir.
Elle compte 14 strophes + 2 que pour le moment je n'ai pas officiellement intégrées à ma chanson, et je vais demander à quelqu'un que je connais s'il est possible de l'adapter au piano.

Je ne posterai pas les paroles de cette compo en public. Trop délicat. Ceux qui les veulent, faites-moi juste un petit mail ou laissez votre adresse mail dans un commentaire. Je verrai à ce moment.

lundi 15 décembre 2008

Une nouvelle compo...

...Une nouvelle chanson. J'ai tout dans la tête. Les paroles (même déjà écrites), la musique (posée), la mélodie (meumeunée), le rythme (tapoté). Tout.
Et de quoi enregistrer dès que j'aurai réinstallé ma carte son.
Oui, cette fois, c'est un texte doux, c'est quelquechose un peu loin des sons métal ou saturés et des guitares lourdes habituelles.
Ce serait plutôt au piano, ou en guitare sèche, des arpèges, du léger, du délicat.
Ca s'appelle Lune. Pourquoi ? Parce qu'au début du siècle dernier, on croyait encore que la Lune était habitée par un peuple appelé les Sélennites (cf Jules Vernes). C'est en son hommage.

Je ne suis pas encore décidé à le mettre sur ce blog. C'est un texte très fort à mes yeux.
Je verrai, peut-être plus tard, quand j'aurai tenté un enregistrement.
Ou que sur un coup de tête j'aurai quand même craqué et mis celui-ci dans ce lieu que j'aime.

vendredi 12 décembre 2008

In Pectore Veritas.

La raison peut bien émettre ses doutes, la volonté entraver l'esprit, les murs occulter la lumière.
Le coeur hurle ses certitudes. Et son chant est bien plus puissant.

jeudi 11 décembre 2008

Un rayon de soleil sur la banquise.

Ce matin, en sortant de chez moi, j'ai tout d'abord levé la tête. Un bout de ciel bleu. Un rayon de soleil.
Pas de quoi se réchauffer vraiment, mais ce soleil a déjà une signification pour moi.

L'impression de grand vide, de froid s'est un peu estompée. Légèrement.
En fait, elle est plutôt passée à un second plan, toujours présente et douloureuse, mais elle a été remplacée par un sentiment fort (J'ai bien écrit un sentiment. Les impressions peuvent être fausses, les sentiments sont bien réels).
Une présence.
Une proximité de coeur, au-delà de paroles, de contacts, de voix, de regards.
Je le ressens très intensément.
Une chaleur apaisante.
La même douceur parfumée aux effluves permanentes que je sentais en sa présence.
Des pensées qui m'arrivent par vagues.
De la tendresse comme les vaguelettes du ressac sur une plage de sable fin.

Une amie a su m'écouter, hier.
Elle a eu une parole que seules les femmes peuvent avoir, parce ... ben parce que justement, c'est une femme. Et qu'elle ressent les choses comme une femme.
Elle a encore gravi un échelon dans mon estime. Merci à elle. Même si elle ne voit jamais ce remerciement.

Et je refuse de baisser les bras.
Il sont faits pour entourer, embrasser, tenir, rassurer, sécuriser, et apaiser.
L'apaiser. Comme ils lui faisaient.
Comme ils savent toujours le faire. Ils ne peuvent pas oublier ça.
Comme mes mains n'oublient pas la forme d'un dos. Surtout du sien.
Comme mon coeur reste étroitement lié au sien.

mercredi 10 décembre 2008

Pôle Nord, repaire de Superman.

Je suis mal.
Vraiment pas bien. J'ai perdu un morceau de moi-même hier. Et quand je dis un morceau... Tout, en fait.
Tout ce qui pouvait avoir la valeur.
L'impression de m'être perdu moi-même, de m'être laissé quelque part et de ne pouvoir aller me chercher.
C'est d'autant plus difficile après s'être senti plus entier et fabuleusement vivant que jamais encore quelques heures auparavant, la veille.

J'en ai annulé ma soirée.
Je n'ai pas mangé. Ni dormi.
Même pas bu une bière. Une bière de Corse pourtant.
Envie de rien.
Ou plutôt si, envie de beaucoup de choses, mais personne pour y répondre.
Passé ma soirée à réfléchir. Encore et encore. Revenant toujours aux mêmes réponses, aux mêmes conclusions.
Aux mêmes horizons.
Et à d'hypothétiques nouveaux.

Quand on est capable de créer l'avenir, un avenir plein, intense, dense, qu'on le touche presque du doigt et que tout à coup il nous est soufflé d'un coup de vent glacé, il y a probablement une bonne raison à ce qu'on ne soit pas très bien.
Pourtant je suis quelqu'un de désespérément optimiste. Pour être dans cet état-là, c'est que c'est profond. Bien plus que ça ne l'a jamais été.

Je veux prendre par la main et dire "Allez viens, fini les hésitations, les tortures de l'esprit. On va bouffer de la vie, mordre du quotidien qui ne se ressemble pas"
On ne joue pas. Je suis sérieux.
Pour une fois je voudrais être égoïste moi aussi.

Il y a quelques jours, j'évoquais en souriant le froid mortel du Pôle Nord, mais version repaire surgelé de Superman.
Aujourd'hui, c'est beaucoup moins souriant. Affreusement moins.
C'est la température actuelle de mon sang et de mon coeur.
Il pompe de la glace pilée. Avec tous les tranchants, les pointes et les piques de lames de rasoir brisées. Les dégâts que ça fait en passant. Et je les sens bien. A chaque instant.
Putain, ça saigne, c'est une marée...
Rouge.
Sur blanc.
Manque de bol, je me vide pas. C'est juste un flot continu, infini, triste et douloureux.


Pourtant...
Désespérément optimiste. Et désespérément patient.
Malgré tout, je préfère allumer une bougie que maudire l'obscurité...
Et cette bougie, elle restera allumée. Comme un phare qui indique le chemin pour guider.

mardi 9 décembre 2008

Sagesse orientale

La culture asiatique et sa sagesse séculaire a une profondeur humaine vraiment impressionnante. On sent qu'elle est ancrée dans la connaissance et l'expérience de l'Homme.
Je m'y plonge régulièrement et en extrait des bijoux qui me confortent dans mes réflexions.

Par exemple, il y a quelques jours, j'écrivais le billet "Psychopathe ou très gentil ?".
Et ce matin, je tombe sur cette phrase :
"L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle."
Un parallèle saisissant, non ?

Mais ce n'est pas la seule, j'ai eu plus d'une qui m'a interpellé. Je vous en livre quelques bijoux.

"L'esprit fait plus de chemin que le coeur, mais va moins loin."
(Tiens, ça me rappelle une certaine réflexion sur le coeur et la raison...)

"Les questions sont des clés qui ouvrent les portes de la vérité."
(Quand on veut savoir quelquechose, pourquoi ne pas poser simplement la question ?)

"Les coeurs les plus proches ne sont pas ceux qui se touchent."
Ah oui. Celle-ci... comment dire... on l'expérimente chaque jour...

Bref, je vous encourage à acheter un bouquin de sagesse orientale, mais un vrai, pas un truc écrit par un américain ou un européen. Un vrai.
Comme l'excellent "Sources de sagesse chinoise" de Kong Zi. Un peu difficile à aborder, c'est sur, ça ne se lit pas comme un roman, il faut s'en laisser imprégner. Mais il vaut le coup.
Evidemment, certaines lectures comme "La voie de l'éternelle sagesse" de Khalil Gibran et le Sun Tzu sont aussi des ouvrages de référence.

Je vous laisse sur ces deux autres phrases :

"Il faut rajouter de la vie aux années et non des années à la vie".

"Il vaut mieux allumer une bougie que maudire l'obscurité".

vendredi 5 décembre 2008

VDM ...

Encore un truc qui pourrait rejoindre le site VDM...
Ce matin, quelques soucis de métro, la 3 complètement bloquée.
Bon, Shakaponk dans les oreilles, ça va, ça passe bien. De toute façon, pas le choix, faut prendre son mal en patience, et ce matin, j'ai un peu la tête dans le cul. Rien à voir avec une quelconque prise d'alcool de la veille, en plus j'ai très peu bu hier soir (à savoir une Guinness, un demi de bière à l'orange, et un Dark Russian). Donc de ce côté-là, c'est nickel.
Nan, je sais pas, peut-être la fatigue de la semaine qui me retombe d'un coup dessus, ou la tension de l'audition de gendarmerie, bref, un peu dans les nuages en arrivant en retard ce matin. Heureusement j'ai prévenu. Je passe les portiques dignes d'un aéroport et je m'avance dans les couloirs au sol de marbre rosé.
Devant moi 2 collègues qui semblent faire la course à celui qui sera le plus lent.
Je comprends à l'odeur qu'ils reviennent d'être allés fumer leur première clope de la journée.
Un 3è arrive par derrière en courant, essouflés. Un échange entre l'un des 2 collègues et celui qui arrive à bout de souffle :
"Hé ben alors tu tiens plus ? Regarde ! C'est Marc le plus endurant !"
Et moi, pas eu le temps de penser, je m'entends sortir un éclatant : "C'est-ce-qu'elles-disent-toutes..."
Et merde...
Ca va bien qu'ils aient ri.

Gab, tu fais chier ^^

Pourquoi tu as fait ça ?

Question qui restera éternellement sans réponse.
Encore un nom de plus ...
Maintenant tu peux reposer en paix.

Amélie †

mardi 2 décembre 2008

Co-incidences et Coïncidences...

J'ai bien dormi cette nuit. Peut-être pas assez, mais bien au moins. Des rêves agréables, et pas pleins de dilemnes, de problèmes à résoudre, mais au contraire, plein de douceur, de compréhension, de tendresse. Un petit sourire aux Anges en ouvrant les yeux.
Levé un peu à la bourre, comme beaucoup de jours. De toute façon, aucune envie d'aller au boulot.
Le traditionnel rituel du matin. Allumage de la radio, évaluation de ma tronche dans le miroir qui penche un peu sur la gauche, tout va bien, je n'ai que des cernes décentes, ma tresse part toujours de côté et mes poils de bouc sont toujours aussi indisciplinés. Doux, mais indisciplinés. Un peu comme moi quoi. Bon, allez, passage sous la douche.
Et là, au moment où je mets le pied sur le fond froid de la fonte émaillée de la baignoire, les premières notes en arpège au piano d'une chanson que je connais bien commencent à s'égrener. Par pitié, non, pas ça, il est des odeurs, des musiques, des sensations auxquelles je ne peux pas résister. La voix de Grégoire se colle dessus. Je n'ai pas voulu l'écouter depuis presque 5 jours, préférant alterner Shakaponk et Metallica (au fait, oui, en le ré-écoutant plusieurs fois, je me suis pris à apprécier certaines chansons, dont la 5, notamment... Elle déchire en fait...). Je me suis refusé à l'écouter pour me nettoyer le cerveau. Et là, elle me tombe dessus. Comme un signal, un rappel, qui dit "Cette bataille, tu ne peux pas la gagner de toute façon".
Un afflux d'images m'inonde la tête en un instant. Je tends la main vers la radio.
Bon sang, j'adore cette voix, ce texte. Un frisson me parcourt des pieds au sommet du crâne. Mes doigts trouvent le bouton on/off. Ils ont un instant d'hésitation. Et poussent le volume.
Tant qu'à me battre contre moi-même, autant que ce soit avec toute la tendresse possible.

Quelques minutes plus tard, entouré de ma serviette dans la cuisine, je me fais la remarque que ça caille quand même.
Effectivement, le thermomètre affiche 17.5° à l'intérieur. M'apprendra à laisser les grilles d'aération ouvertes toute la nuit...
Dans le frigo, j'ai le choix entre 2 briques. Jus d'ananas ou un autre. Je sors le jus d'ananas.
Au moment où je m'en verse un grand verre, je vois que ce n'est pas la bonne couleur.
Nectar d'abricot.
Evidemment. Je ne vois même pas pourquoi je me poserais la question du comment du pourquoi.

Je vide mon verre et fonce m'habiller. Une chemise au hasard. De toute façon, pas de rdv aujourd'hui.
Quelle n'est pas ma surprise de retrouver en enfilant celle-ci (chemise que j'ai repassée ce we quand même !!), un de ces petits bouts de plastique qui servent à touiller les boissons en gobelets. Je la regarde un instant puis la remet dans ma poche. Marrant ça. Pourquoi les poches des chemises sont-elles toujours situées sur le coeur ??

Au moins, le ton de la journée est donné.
D'autant plus que le ciel semble vouloir se montrer clément, et quelques rayons de soleil traversent déjà les moutons gris. Il y a même quelques coins de ciel bleu. Du même bleu que les yeux de Kate. Un bleu d'océan où il fait bon se baigner. Oh oui, il va faire beau, c'est sûr. Un peu de soleil dans cette glaciation.
Vivement que le chaud revienne...

Je descend dans le métro.
Je machouille une touillette.
J'ai des coulures d'ice cream plein les joues.

lundi 1 décembre 2008

Les Cigales ...

Après une paire de messages récents que j'ai reçu de manière relativement anonyme, j'ai été obligé de faire une petite enquête pour en savoir plus sur la provenance de ceux-ci...

C'est une sensation curieuse que celle de se replonger dans le passé. Dans les souvenirs de plus de 10 ans déjà. De ressortir de vieilles photos. De retrouver des prénoms, des écritures. De revoir des visages qu'on n'a pas vu depuis tant de temps.

Montpellier, la place de la comédie, les rues piétonnes, la gratte, les amis, la chaleur, les accents ... et les cigales...
Une époque difficile aussi, pleine de choix tranchés, de chemins tracés à la hache, qui ont fait une partie de ce que je suis, de ce que je sais aujourd'hui.
Rien n'est jamais écrit. On peut décider de son "destin", ou tout au moins ce qu'on veut faire de ce temps qui nous est imparti.
Le subir.
Le vivre en se laissant vivre.
Ou le densifier, le faire devenir encore plus intense, plus tangible. Et en sortir fortifié, et capable de grandir encore. Dans toutes les directions. Surtout celle du coeur.

Pour vous, "les Cigales" :
Alors voilà, je ne sais pas qui vous êtes. Ou plutôt si, je pense le savoir. J'en ai tout au moins une bonne idée, même un peu plus ! Mais évidemment, tant que je n'ai pas pu le vérifier, je ne lâche pas. Allez, laissez-moi un petit message ici ou là : mhertsch@hotmail.com... (au temps pour moi, j'ai corrigé, le lien ne fonctionnait pas. Ou alors c'est le proxy d'ici qui le bloque...)

[EDIT] : Je n'ai pas cité Béziers, n'est-ce-pas, mais considérez que c'est tout comme !

Bises :)