lundi 14 décembre 2009

Bol d'air.

Un bon bol d'air ce we...
Perdu dans les monts de la Madeleine, dans un petit hameau de 10 maisons, à respirer un air pur et cristallin, écouter le chuintement de ses pas qui écrase la neige, s'asseoir à des tables massives et lourdes avec des amis et leur famille nombreuse, tables sur lesquelles des tâches sombres et claires rappellent leur âge respectable, un gros chien couché devant la porte, le poêle à bois qui ronronne, les bûches rougeoyante diffusant une chaleur si douce et agréable qu'on se prendrait bien à s'allonger sur le gros canapé à côté pour s'endormir en écoutant les crépitements du bois...
Un retour aux sources, à la nature, à la vie rude, quel bonheur...

Allez, 3 photos pour le plaisir des yeux et des souvenirs...



















lundi 23 novembre 2009

Leçon de vie.

Vivant.
Je suis vivant.

La journée de vendredi fut une expérience assez unique en son genre.
Je suis resté debout jusqu'à plus de minuit le soir, attendant de pied ferme... quoique ce fût.
Les dernières minutes ont même été assez "bizarres". Je surveillais l'heure en permanence, comme si j'allais être en retard.
Finalement la vielle dame n'est pas venue... On dirait que j'ai été gracié, ou que j'ai eu droit à un sursis...

J'en ai retiré pas mal de choses, de ces 2 jours.
La toute première est d'avoir pris la pleine conscience de ma devise. "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier".
Jamais cette phrase n'avait eu autant de sens que pendant ces derniers jours.
Les couleurs, les goûts, les odeurs, les frôlements, tout est différent, augmenté de manière exponentielle.
C'est tellement plus fort que la vie même en devient plus intense.

Une autre leçon est d'avoir compris que quoi qu'on fasse, ça a son importance. Même ce qui nous paraît un détail.

Une troisième chose a été une preuve. Ce que je dis sur le coeur et la raison est vrai.
Le coeur a ses raisons que la raison ne connait pas.
Parce qu'elle n'a pas de coeur.
Les gens aujourd'hui n'écoutent plus leur coeur.
Où donc est passée la folie de la passion ? Qu'est devenu cet élan qui faisait courrir les gens les uns vers les autres sans aucune barrière ?
J'ai ouvert les yeux sur un point important. Garder pour soi certains de ces élans ne nous aide pas à avancer. Les révéler, oui.
Je m'y efforcerai.

Et puis le we est arrivé. Et avec lui son lot de petits clins d'oeil, de signes.
Comme l'a dit une petite fille de 7 ans ce week-end, au moment de fermer les yeux,
"Ce serait tellement mieux de pas dormir, on pourrait vivre deux fois plus longtemps !"
Ma foi, d'aucuns arriveront bien à me dire que c'est une coïncidence, hein...

Je suis vivant.
Avec l'envie d'aimer, de mordre, d'embrasser, de sourire, de regarder, de respirer, d'écouter, de ressentir...
Encore pour une seconde de plus.

Je vis.

mercredi 18 novembre 2009

Je vais mourir vendredi.

Ce matin, sous la douche, j'ai été pris d'une sensation bizarre.
L'impression que le temps, l'espace se déchire.
La seconde qui suit, je suis à nouveau là, normal, même parfaitement lucide. Trop lucide.
Une phrase s'est imprimée dans mon esprit.

Je vais mourir ce vendredi.

Soit, vu l'heure actuelle, après-demain.

Fais chier, j'atteindrai même pas le week-end.
Bon sang, je me rends compte que même en ces moments-là je plaisante. Parce que sachant que plus rien ne l'empêchera, quelle vengeance de pouvoir railler, aux portes de sa maison, la Gardienne à la grande faux.
Je crois que je n'ai jamais perdu mon sens de l'humour, et je veux pouvoir rire jusqu'au dernier instant parce que c'est encore la meilleure manière de partir.
Ca veut dire aussi que j'ai fait la dernière cuite de ma vie il y a quelques semaines !! Bon sang, ça fait quelquechose de se dire que je ne pourrai plus jamais me bourrer la gueule !!
Ca va me manquer, les chouilles, les amis, les imprévus, les rires, les regards, les surprises, les soirées entre mecs à se raconter ses conneries, ses projets ou les derniers ragots.
Note pour plus tard (enfin, vendredi au plus tard!!): changer mon répondeur "Je ne suis plus là, mais laissez quand même votre message !". Ca ferait une bonne épitaphe aussi, d'ailleurs !!
Bon, trève de plaisanteries.

Depuis ce moment dans ma douche, les couleurs me paraissent toutes plus vives, l'air plus pénétrant, les sensations plus accentuées.
Ce matin, dans le métro, une vieille femme monte à Père Lachaise (ironie ?), une vielle femme droite, haute, la tête fière et portant son âge magnifiquement, malgré la multitude de rides et de ridules qui sillonnent son visage. Une femme qui doit bien avoir ses 65 ans bien tassés, même si elle en paraît moins. Les mains ne trompent pas...
Elle a des yeux bleus comme l'eau des lagons un jour de soleil, et ses cheveux blancs comme la neige, bien coiffés et ramenés en chignon tenu par 2 baguettes chinoises entrecroisées montrent le soin qu'elle met à s'arranger. Une aura de droiture et de sérénité l'entoure. Habillée sobrement, elle impose.

J'aime voir des gens comme ça. J'éprouve une affection particulière pour ces hommes et ces femmes qui ont traversé le siècle ou la moitié du siècle précédent, rebâtissant courageusement la vie au sortir de la guerre, assistant à l'explosion technologique et culturelle, à l'effondrement de notre civilisation, à la lente destruction de notre planète.
Mais revenons à ma belle vieille femme. Oui, elle était belle, une lumière douce émanait de son visage. Personne ne la regardait, je le voyais bien d'où j'étais. Les gens dans les rames sont tellement perdus dans leurs pensées, leur haine ou leur indifférence qu'un troupeau de veaux à l'œil torve a l'air plus civilisé et intelligent...
Je me suis simplement reculé pour la laisser monter plus facilement, avec ces 2 blaireaux qui campaient fermement adossés aux portes (Pousse-toi petite racaille qui se prend pour un homme avec ta casquette de travers, ta boucle d'oreille en or, ton rap à fond, ton t-shirt NYC et ton pantalon baissé limite en-dessous de ton cul... qui me donne souvent l'envie de te le faire descendre sur les genoux pour voir si tu ferais toujours ton fier à marcher comme un pingouin et pouvoir me marrer à te voir te casser la gueule... crétin...)
Même s'il n'y a pas grand-monde ce matin, il faut toujours une ou deux limaces au QI inférieur à la température hivernale de Sibérie qui restent devant la porte, même ouverte.
Elle a levé son visage vers moi, et ses yeux profonds se sont plongés tout au fond des miens. Je suis certain qu'elle a lu la totalité de ce que mon cerveau, mon cœur et mon âme renferment, même dans les coins les plus reculés et secrets.
En un instant, le temps s'est figé, je ne voyais plus que ses yeux, et la sensation d'une caresse ou d'un souffle chaud sur mon esprit. Instant extraordinaire.
Le temps reprends son cours, la sonnerie de fermeture des portes de la rame résonne, cette femme me sourit largement.
Et dans ma tête une voix rassurante et douce me chuchote :
"Ne t'inquiète pas. Tout ira bien."
Voilà un visage de la Mort auquel personne ne s'attend.
Une femme hors d'âge, belle et avec la délicatesse des pétales d'un lys. On ne peut pas refuser de suivre une telle apparition.

J'ai repassé rapidement ma vie dans ma tête. Je n'ai pas grand-chose à y ajouter. J'aurais aimé vivre certaines choses, ou en vivre d'autres différemment, c'est sûr. Mais après tout, j'ai fait de mon mieux quand et comme je le pouvais, donc je n'ai pas de remords à avoir.
C'est pour cela que j'ai toujours voulu être à 200%. Que j'ai couru après quelqu'un un jour dans les couloirs du métro, après avoir sauté du mien, juste pour passer encore quelques minutes avec. C'est comme ça que j'ai essayé de vivre, ne jamais rien vouloir rater de ce qui est bon, en entendant les gens me dire "Tu es fou..." avec un visage de "... et j'aime ça.".
Mais qui est le fou, celui qui saute du métro pour aller rire et passer un peu de temps en plus avec une personne qu'il aime, ou celui qui reste sur son strapontin, la tête baissée, en se demandant s'il aurait du sortir ou pas, ou peut-être que, ou peut-être que non ?
"Goûte chaque instant comme si c'était le dernier"...
Cette devise qui est mienne depuis tant d'années prend soudain une tournure des plus pertinentes...
Je revendique cela, de m'être battu contre des moulins à vent, d'avoir posé, avec la plume, avec mes mots, avec mon âme, des lignes acides ou douces ici et là, parfois même dans certains cœurs. D'avoir toujours voulu rester un "gentleman". Et d'être un curieux de tout. Même encore en cet instant, je suis curieux de savoir ce qui va se passer, comment, quelles sont les sensations...
Puisqu'il ne me reste même pas 2 jours, que dois-je changer ? Me mettre en congé pour essayer de vivre différemment ? Non. Demain et vendredi, j'irai au boulot, comme chaque jour. Serein. Je ne changerai rien puisque ce serait comme vouloir me mentir à moi-même. J'irai faire mon travail, apaisé et tranquille.
A qui dois-je dire au-revoir ? Au moins à tous les gens qui ont compté ou comptent pour moi, que j'apprécie, ou que j'ai dans mon répertoire téléphonique. Mais je pense que je n'aurai pas assez de temps pour faire tout le monde... Laisser mon cœur choisir ?... Il y a, c'est sûr, des gens qui me viennent à l'esprit.
Ou ne pas dire au-revoir.
Partir sans adieux ni au-revoir c'est tellement plus beau.
Et pour paraphraser ce grand homme balayant le sol de son large chapeau,
Je pars, mais en ces instant et malgré tout ce que la mort m'arrache,
Il y a quelquechose que j'emporte avec moi... c'est mon panache.

Je reprends conscience que les stations de métro défilent, et que j'arrive à République. Je sors de la rame, mais au moment de m'éloigner, je m'arrête. Je suis sûr qu' "elle" me regarde. J'ai une sensibilité assez développée pour ce genre de choses et quand une telle certitude s'impose à moi, je sais qu'elle est vraie (d'ailleurs je connais quelques personnes qui l'ont éprouvé...). Je me suis donc retourné, tranquillement.
Effectivement, le sourire aux lèvres, la douce Mort me regardait. Ses yeux brillaient d'un bleu magnifique. Je lui ai rendu son sourire. Quelle paix...

"A vendredi !" ai-je pensé...

mardi 17 novembre 2009

Quart d'heure poétique...

Promis, je me remettrai à faire des articles caustiques. Mais pour aujourd'hui...
Aujourd'hui, pas envie de laisser couler mon venin sur hadopi, les cons du gouvernement, les blaireaux qui n'en ont rien à foutre que tu sois piéton et engagé au milieu de la route, ou encore ces trouducs qui s'adossent à la barre du metro alors qu'il y a 10 personnes autour qui veulent se tenir...
Aujourd'hui, pas envie de courir à gauche et à droite parce que certains savent pas bosser correctement.
Aujourd'hui, pas envie de cracher sur la platitude de la vie et ces crétins asservis qui, tels les dignes représentants du troupeau dont Monsieur Panurge s'est occupé (oh Rabelais, cher à mon cœur, pardonne-nous d'utiliser ton histoire sans que l'immense majorité la connaisse ...), s'enfilent joyeusement les uns les autres à savoir qui plongera le premier.
Aujourd'hui, pas envie de hurler ma colère contre les religions de tous bords qui lobotomisent la race humaine.
Aujourd'hui, pas envie de me prendre la tête à penser à ce que je fais, si c'est bien, si je dois faire autrement ou si mon cœur a raison de battre comme il bat.

Aujourd'hui, j'avais envie d'écrire quelquechose de bien. Un début de composition, ou un bout de texte que je pourrais mettre sur une carte, un jour.
Un tableau de mots, beau comme une étoile de mer posée sur la peau, doux comme le sable qui s'écoule entre les doigts ou l'effleurement d'une main sur la peau nue...


Des odeurs d'abricot, de mûre ou d'agrumes
Qui s'exhalent de tes cheveux
Me parviennent en vagues que je hume,
C'est pour moi un un parfum délicieux

Les gestes qui se cherchent, maladroits
Les regards qui s'étreignent et s'aggrippent
Nous sentons tous deux sans effroi
Cette brûlure au fond de nos tripes

La texture de ta peau au goût de mangue
Murie à la chaleur de l'été
T'a-t-elle manquée, la caresse de ma langue
C'est certain même, je le sais.

Rire, partager, se battre, courir,
Fiévreusement se retrouver
Et se comprendre dans un sourire
Qu'on a vécu mille fois et rêvé.

Je cisèlerais mon esprit
Avec la finesse d'un orfèvre
Et si mes baisers se posaient par écrit,
Tu lirais ces lignes à pleine lèvres.

Ne sachant pas trop quel titre lui donner, je l'ai appelé Nectar ...

mardi 10 novembre 2009

Jamais 3 sans 4 ?

Ce midi, déjeuner aveyronnais.
On est partagés entre la tranche de gigot fondante, la saucisse fraîche, le magret, l'aligot... Tout le monde s'active et fouille des yeux les menus et ses papilles pour savoir ce que son estomac apprécierait le plus.
J'aime bien observer les gens dans ces quelques instants. Les moues, les sourires qu'ils font, les étincelles qui passent dans leur regard... On pourrait savoir ce qu'ils vont prendre rien qu'à scruter leurs yeux. Et pour les filles, en observant les mouvements des doigts qui passent dans les cheveux, les amènent à la bouche, les battements de leurs paupières ou leur respiration. Les femmes sont beaucoup plus expressives que les hommes, surtout dans leur corps. Respiration qui se fait lourde, yeux qui se perdent dans le vague, sourire au coin de la lèvre, ou mordillement de la lèvre inférieure, sang qui bat dans le cou ou sous les oreilles, rougeur des pommettes, des lobes d'oreille...
Je me rends compte que je pars sur d'autres images et secoue ma tête pour revenir à mes joyeux compères (et commères :-þ)
Tout en pensant à ça, je me disais que ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une compréhension immédiate, rien qu'à se regarder, avec quelqu'un. Enfin longtemps... Ouais, ça me paraît une éternité. Et pourtant c'est pas si éloigné que ça...
Mes yeux se posent alors sur le menu pour choisir à mon tour. Je ne sais toujours pas quoi prendre. Fait chier.

Et bordel, v'là encore autre chose... Grégoire à la radio ...
J'en ai marre des coïncidences qui s'acharnent...

vendredi 30 octobre 2009

Explosion Volcanique et Fleuves de Lave.

J'avais commencé à le pressentir ces derniers jours.
Encore une réalité qui n'est pas le produit de mon imagination.

Grosse claque ce midi. Mais dans le genre mahousse. Une baffe que vous mettrait un tractopelle monté sur un TGV lancé à pleine vitesse...
Après avoir passé environ 6 mois à éviter et ne plus rien entendre de certaines musiques, je passe avec mon collègue à Subway, histoire d'aller manger un morceau vite fait, on est juste over-débordés...
Si le suicide est au fond du gouffre, et sachant que ça fait quelques semaines qu'on marche au bord de la falaise, on peut considérer que cette semaine nous a permis de faire un bond en avant...
Bref, nous choisissons donc nos sandwichs. Le pain, la garniture et...

Et là, tout à coup... Un coup de poignard dans le coeur. De ceux qui vous donnent l'impression qu'une lame de glace vous pénètre le ventre, et remonte jusque dans la gorge, mettant à nu toutes les chairs les plus profondes de votre être, de votre esprit, de votre âme... Un coup qui vous donne le vertige, obscurcit votre cerveau, embrume votre vision et vous glace les veines, à tel point que chaque battement de mon coeur était comme pomper des icebergs et des congères.
J'en ai été paralysé. Emmené dans un tourbillon de sensations, de couleurs, d'odeurs, de touchers, de résonnances... Mon être n'a même pas cherché à résister et s'est laissé emporté avec joie et bonheur même.

Grégoire... A la radio... "Ta main"... Ce texte... que j'ai écrit en mon coeur bien avant de l'entendre... Ce texte que mon esprit a gravé et donné à Grégoire pour que sa voix douce et granuleuse en égrène les vers, les laissant couler comme des diamants coulent entre les doigts, en caressant le creux des paumes de nos mains...

Évidemment, je n'ai pas pu m'en empêcher, il fallait que je sache. Cela fait trop longtemps. J'avais besoin d'en avoir le cœur net.
Je suis rentré, j'ai lancé deezer, et recherché Grégoire.

Et voilà. Toi+Moi. Dès les 3 premières notes, les regards, les sourires, les rires, les effluves, les rougeurs, les douceurs me reviennent. Aussi présentes et intenses. Les yaourts à la mûre, les nectars d'abricots, les étoiles de mer, les odeurs de chocolat chaud, les océans, les taches, les textures...
Tout es si présent et si intense... Après tant de temps...
Intact.
Il n'y avait qu'un voile jeté dessus, qu'une étincelle a consumé d'un souffle.
Ou plutôt comme un fleuve de lave, impétueux, et bouillonnant.
Quelquesoit la croûte qui se fait au-dessus, quelquesoit les siècles qui passent à recouvrir et enfouir ce qui bat au fond des volcans, cette brûlante vie, il y a un moment où il perce à nouveau tout ce qui avait tenté de le retenir, et à cet instant-là, jaillit, emportant sur son passage tout obstacle, toute barrière.
On ne retient pas un loup contre sa volonté.
On n'empêche pas une éruption volcanique.
On n'enferme pas mon esprit. Il est bien plus libre qu'un (ou qu'une) mustang, et plus rugissant qu'un fauve.

Je voulais une preuve il y a quelques mois. Je l'ai.
Solide, solidifiée, grandie, impérieuse et indéniable.
J'ai la réponse à toutes mes questions.


Et puis j'ai écouté "Merci". Cette chanson-là qui m'a donné tant de mal pour ne pas la plagier...


Dingue, ça. En plus EXPRESSEMENT aujourd'hui...
Hé oui, nous sommes le 30 Octobre.
Un jour de nostalgie et empli de sens.

Le prochain ou la prochaine qui me parle de coïncidences, je lui demanderai de mettre son doigt dans l'eau, et lui demanderai s'il considère que c'est une coïncidence qu'il soit mouillé...
Remplie de coïncidences de ce genre.
Coïncidences mon cul.
Coïncidences qui sont devenues plus que des évidences...

L'espoir, l'ardeur sont tout ce qu'il te faut
Mes bras, mon cœur, mes épaules et mon dos
Je veux te voir des étoiles dans les yeux,
Je veux nous voir insoumis et heureux...


La nature est impétueuse et ne s'arrête sur aucune barrière.
Le fauve s'est réveillé. Et il a faim de vivre et de mordre chaque instant.
J'ai faim.
TRES FAIM.


mercredi 21 octobre 2009

Chassez le naturel...

Je suis un loup solitaire.
Sauf que je ne suis pas du tout un loup, normalement, et je n'attaque pas les humains.
Et question solitaire, je ne l'ai pas trop été ces dernières années.
Alors quoi ? Pourquoi ce changement depuis ces quelques jours ? Pourquoi je ressens un tel besoin ?
Je reste toujours un gentleman. þ
Sauf que je sens que c'est pas, c'est plus vrai tout le temps.

Je le sens bien, que je change. On m'a même fait la remarque. "Ben alors ? On va plus jamais se boire un verre, t'es parti hiberner ??"
C'est clair, je n'aime pas le froid. Parti hiberner... sans aller jusque là, c'est vrai que je sors moins. Le boulot, et les quelques sorties me suffisent déjà.
Je rêverais de pouvoir bosser depuis chez moi, mais va gérer un service, une équipe et des gros projets en télétravail !!

Alors quoi ? Le vieux loup solitaire que j'avais réussi à endormir en moi se réveille tout à coup ?

On ne dompte pas la bête. Pas celle-là. On peut la tromper un moment, l'endormir, la faire somnoler. Mais elle ne meurt pas.
Et là, elle est de retour, grondante, griffes acérées traçant de lourds sillons dans le sol de mon âme. Je la sens ...
Je me connais, peut-être mieux que beaucoup de gens se connaissent. Je vais avoir du mal à l'adopter et la dompter.
Comme chaque fois qu'elle resurgit...

Je suis un loup solitaire...

mercredi 14 octobre 2009

Encore une nouvelle étape...

Ce matin, en sortant du métro par un air vif, et un soleil levant pas désagréable malgré la légère buée qui s'échappait de mes lèvres, je me suis pris à humer autour de moi.
Pourtant, dieu, bob, raymond, marcel et les autres savent bien qu'à République, au milieu de la circulation du matin, question humage, faut bien aimer le monoxyde de carbone !
Mais voilà, humage il a eu...

Au delà des diverses odeurs de carburants, huiles, ozone, pneus tièdes et embrayages sur-chauffés, de délicates effluves de bonnes viennoiseries me parvenaient... Or, je connais ce côté de République, et la pâtisserie la plus proche est à plusieurs dizaines de mètres, et dans une rue. Je ne peux pas incriminer le vent, c'est simple il n'y en a pas !!
J'en déduis donc que je sens les odeurs ce celle-ci, et au fur et à mesure que je m'en rapproche, cela se confirme...
Du coup, je fais un peu plus attention, et les odeurs corporelles des gens que je croise me parviennent aussi, malgré les manteaux, anoraks et divers habits chauds qui recouvrent ces corps transis...

Je me rends compte que je viens de récupérer encore un peu plus de mon odorat.
C'est marrant. Mes sens s'aiguisent un peu plus... ou est-ce-juste aujourd'hui ?

Cette nuit j'ai rêvé de textures...

mardi 29 septembre 2009

Lao-Tseu a dit...

Un titre de billet pas vraiment en rapport avec le contenu, mais bon, l'idée générale aurait pu être dite par ce grand homme (qui mesurait à peine plus de 1.60m !!)

"Les rêves et les fantasmes sont fait pour être réalisés"
Voilà ma réflexion du jour !
Je suis parti sur cette réflexion en me disant que c'était faux, qu'ils ne fallait surtout pas chercher à les réaliser pour leur conserver toute leur magie. C'est aussi ce que dit la grande majorité des gens, et ils se trompent.
Au bout de quelques instants, en effet, j'en suis vite venu à la conclusion que ce qu'on pouvait réaliser ne nuisait en rien à la magie de la chose, mais au contraire, lui permettait de grandir, de s'épanouir dans d'autres directions, de s'enflammer, comme une flamme de bougie deviendrait fleuve de lave...

Quand j'avais 10-12 ans, j'ai eu un énorme fantasme : celui de monter dans le cockpit d'un petit avion, vous savez ceux où on a VRAIMENT l'impression de voler, pas les énormes charters sur lesquels on sent à peine la différence entre le sol et l'altitude. Vers mes 15 ans j'ai pu monter dans un de ces avions, un remorqueur de planeur. Un vol fabuleux, d'une intensité et d'une densité rare... J'ai réalisé ce jour-là mon rêve. Et pourtant, j'ai toujours envie de monter dans un avion, et même plus, d'apprendre à le piloter, d'apprendre à voler par moi-même.
J'ai toujours rêvé de passer des heures sous l'eau, à chasser. Et cela fait plus de 15 ans que je fais de la chasse sous-marine. Vous croyez que la magie de ce moment, lorsque je rentre dans l'eau, n'est plus la même ? Elle l'est bien plus à chaque fois !
Il en va de même pour le snowboard, le surf ou le wakeboard. A chaque fois, j'en ai rêvé, et même une fois réalisé, je n'ai eu qu'une idée, c'est recommencer !!

Cette fois il s'agit de quelquechose d'encore plus lointain. Quand j'étais petit, probablement vers 4-5 ans, j'ai du voir mon père regarder un de ces vieux films japonais de Kung-Fu à la télévision. J'ai été très marqué tout de suite par le côté spirituel, artistique et esthétique du Kung-Fu. Un peu plus tard, j'ai fait du Judo, et quelques base du Kung-Fu, mais bon, ce n'était pas ce que je voulais. En fait ça me saoûlait plus qu'autre chose. Je voulais la magie du vrai Kung-Fu, chinois, des écoles de Wu-Tang et Shaolin.
J'ai aussi fait du karaté. Whouah. C'était bon. Qu'est-ce-que c'était bon... Encore un rêve que je pouvais réaliser ! D'ailleurs il n'y a pas si longtemps, j'ai encore refait ce fameux Tekki Shodan lié à tant de bon souvenirs et de rigolades... Ah ben les problèmes de latéralité, ça n'existe pas que chez les femmes, c'est moi qui vous le dit !
Et ça y est. Cette fois, c'est la concrétisation de mon premier rêve.
J'y vais ce soir. Je vais réaliser ce vieux fantasme de commencer l'apprentissage de l'art sacré du Kung-Fu. Parce que oui, c'est un art martial, mais c'est d'abord un art. Comment la magie d'un tel moment disparaîtrait-elle ?

Que l'on réalise son fantasme à plusieurs centaines de mètres du sol à bord d'un avion, sous la surface de l'eau, seul dans ce monde du silence, à la table d'un bon restaurant, en pique-niquant dans un parc, en buvant un chocolat chaud ou un nectar d'abricot, dans un dojo, en pleine ville au coin d'un Mistigriff ou au sommet des pistes de ski dans les Alpes, la magie est dans son cœur.

Un fantasme est fait pour vivre, se renouveler, être vécu, grandir, recommencer, perpétuer, refaire, et retrouver à chaque fois ces sensations fabuleuses au creux du ventre...
Je suis de ceux qui refusent de laisser mourir leurs fantasmes dans une naphtaline intellectuelle ou éthique. On n'a qu'une vie, si on en bouffe pas à pleine dents, on deviendra vieux et aigri avant l'âge, et je rejette l'idée de regretter quelquechose quand l'heure sera venue.

"Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Parce qu'elle n'a pas de cœur."

Allez, allons nous préparer pour le Kung-Fu, peut-être un jour aurais-je le plaisir de l'essayer contre la Capoera ou encore mieux ... (Tiens voilà encore un des fantasmes les plus importants que j'aimerais réaliser !!) Contre du Self-Defense !!!


lundi 28 septembre 2009

A toi le pseudo-hacker...

Je tiens à t’exprimer tout le mépris que tu mérites… Oh et puis non, en fait tu ne mérites même pas que je te dédaigne, il y a trop de sentiment et d’humain dans ce mot… L’indifférence même ne serait pas à la hauteur de ce que tu pourrais représenter !



Dans l’échelle de l’évolution, tu en es encore au stade minéral…



Y’aurait-il eu d’ailleurs une quelconque connexion neuronale dans ce qui te sert de boîte crânienne (et qui n’a probablement pour rôles que de faire un sas de l’extérieur vers ton estomac et que tes globes oculaires ne reposent pas directement sur l’oreiller quand tu te couches), tu aurais pu imaginer que voir apparaître 1200 commentaires par jour sur un blog me mettrait la puce à l’oreille…

Du coup, je ne rétablirai pas la possibilité de poster des commentaires.

Quand on ne sait pas faire une attaque DDOS correcte, on ne le tente pas !

Tu vois tu es tellement minable que tu as été incapable de suivre des tutos très clairs pourtant... Tu es ce qu'on appelle un script-kiddie, un 1337 hax0r... Un de ces petits cons qui croient être des hackers quand il utilise Back Orifice ou Sub Seven...


T’as joué, t’as perdu. GAME OVER.


A mon tour de jouer maintenant…

vendredi 11 septembre 2009

Le jardin des Tuileries.

Je passais l'autre soir devant les Tuileries, repensant à quelques moments passés dans ce coin.
Saviez-vous que ce petit parc en plein milieu de Paris n'est pas à proprement parler un poumon, mais serait plutôt un cœur ?
Hé oui, un cœur, parce qu'il est né du cœur amoureux d'une femme (Catherine de Médicis pour ceux qui se posent la question).
De ce fait, il a engendré de nombreuses inspirations chez les poètes comme Hugo, ou Maupassant ( dont "Envoi d'Amour Dans le Jardin des Tuileries" est assez magnifique !).
Bon, on peut discuter du côté "nature". C'est vrai que niveau verdure, c'est pas la forêt, hein, et la pollution de cette ville que je n'aime pas accentue cette couleur grisâtre et pourrie qui se répand sur tout. Le côté "artistique" n'est plus vraiment à l'honneur non plus. Des magnifiques jardins de Delorme et Le Nôtre ne restent que l'architecture globale des lieux, les formes des plans d'eaux et les perspectives. Les sculptures immondes qui le peuplent n'en ont que le nom. L'espèce d'atroce araignée informe de plusieurs mètres de haut, appelée "Maman" (rien que ça, c'est flippant !) par son auteur en est l'affreuse preuve.

Malgré tout cela, c'est un jardin qui reste agréable à parcourir.

Et c'est drôle, aujourd'hui encore, c'est le rendez-vous de nombreux amoureux. On les voit passer les colonnes d'entrée main dans la main, cherchant des yeux un banc où aller poser leurs corps enlacés et fiévreux.
Ou se quitter à la sortie, et il lui crie "Appelle-moi, ou fais-moi un mail !"
Dans ses yeux, j'ai vu qu'il n'oublierait pas ces quelques instants.
Il a bien raison, ces quelques minutes sont plus précieuses que le plus ciselé des diamants...

mardi 8 septembre 2009

Délicieuse aurore.

Encore un jour où j'ai été debout à 05.31 du matin, en pleine forme. Bon, faut dire que je me suis couché la veille peu après 22h00.
Du coup, j'ai petit-déjeuné, fini tout l'administratif que je devais encore faire pour ma boîte, et vagabondé ici et là sur internet pendant une petite demi-heure.
Mais je n'y avais pas trop la tête.
Des souvenirs flottaient devant mes yeux, comme de petites taches sur une peau délicate, avec la douceur de pétales de roses, et l'intensité d'un coin de lèvre mordue au détour d'un regard ou d'une odeur.

Je sens une présence, souriante et complice que je n'avais plus ressentie aussi fort depuis longtemps.

Aucune mélancolie là-dedans, ni pseudo-romantisme, juste un ensemble de sensations très très agréables pour un matin comme celui-là.
Je sais que la journée va être dure, beaucoup de réunions, beaucoup de nouveautés. Alors je profite de ces quelques instants de répit avant le gros rush.

Souriant bêtement (ou pas), jusque sous la douche, jusque dans le métro, les yeux fermés.
Mmmh... Qu'est-ce-que c'est bon...
Ce sont les effluves d'une fleur de feu.

On dit que l'intuition masculine n'existe pas.
Je prouverai le contraire au premier des cons qui me dira ça en face.
Et je sais que quand je ressens quelquechose comme ça, j'ai raison...

samedi 5 septembre 2009

Le Hasard n'existe pas...

Ca y est, j'ai repris le taff il y a 1 semaine.
Gros boulot, beaucoup de responsabilités, mais passionnant. Ca me motive à me sortir les tripes.
Mais ce n'est pas à propos de mon boulot que je veux écrire aujourd'hui.




Je ne crois pas au hasard.
Je n'y crois plus depuis longtemps.
Ni aux Coïncidences.

Mais depuis quelques jours, quelques semaines, mon esprit est à nouveau là, j'ai décidé que quoi qu'il en coûte, je me devais de le ressortir de sa gangue glacée dans lequel je l'avais cryogénisé pour mon bien, et celui d'autres gens.

J'ai libéré mon esprit comme on libère un fauve de la cage dans laquelle il est emprisonné depuis trop longtemps, des traces de griffes sur les barreaux.

Un tigre qui a eu le temps d'aiguiser ses griffes et d'acérer ses dents.
Ce tigre a des yeux bleus.
D'un bleu encore bien plus profond qu'ils ne l'étaient jusque là.
D'un bleu bien plus profond que le plus profond des océans dans lequel on puisse se noyer.
Il s'est endormi, en ronronnant au son de la voix des sirènes oubliées.
Il a traversé la douleur, la flamme, l'oubli, l'indifférence.
Il a saigné plus que tout le sang qui pouvait s'écouler de son cœur.
Il s'est déchiré le ventre sur des rochers pointus de falaises humaines en granit.
Il s'est attaqué à des forteresses inatteignables sur des sommets glacés.
Il est descendu dans les plus profondes abysses des plus profonds océans, là où le silence et la mort n'ont d'égal que l'épaisseur de l'obcurité qui y règne, où des secrets que l'homme ne connaîtra probablement jamais sont chuchotés à l'oreille de ceux qui savent les entendre et les écouter.


Et il en est revenu.

Plus fort.
Plus grand.
Plus serein.
Plus affamé de vivre que jamais.

Mon esprit a été libéré. Et son acuité accrue a immédiatement ressenti des forces, des appels, des sensations, des envies qu'il n'avait pas entendu depuis de longs mois.

Je ne crois pas aux coïncidences.
Je ne crois pas au Hasard.
Mais je crois à ce qui relie les gens au-delà de la distance, du temps.

Il y a des liens qui unissent les esprits et les cœurs et qui, même lorsqu'ils sont enfouis au plus profond de nous-même, battent au même rythme.

Nos sourires et nos coïncidences
Sont devenues des évidences...


mercredi 8 juillet 2009

Nuit de pleine lune...

Et me voilà à nouveau devant cette page blanche qui, je le sais pertinemment, va sous peu être remplie sous l'impulsion de mes doigts qui me démangent.
Non mais vous avez vu l'heure ?
Plus de 2h du matin !
Pourtant, je suis frais et dispo !
Et non, je ne suis pas un couche-tard ! Je me suis couché à 22h et des brouettes, parce que ce matin j'ai un entretien.
Mais voilà, à 01h33, j'ai ouvert les yeux. Et qu'est-ce-qui ne brillait pas magnifiquement dans un pur ciel étoilé ? Une lune ronde et pleine, hypnotique.
Combien de fois ai-je entendu que la lune n'avait aucune action sur le comportement humain... Quelle connerie !
Dans les maternités, il y a 3 fois plus d'accouchements les nuits de pleine lune. Parlez donc à une sage-femme...
Dans les commissariats, eux aussi savent quelle influence la pleine lune exerce sur le taux de criminalité !

Et il y a moi.
Un humain comme les autres. Un poil "sensitif" pour ce genre de choses.
Et qui se réveille en pleine nuit pour aller s'asseoir quelques minutes devant la fenêtre, sans bruit, et regarder la lune qui brille de tous ses feux.

Un jour quelqu'un qui a une forte empathie avec moi m'a demandé sur un ton à moitié sérieux combien de vies j'avais déjà vécues. Sur le coup, j'ai un peu été pris de cours. Sa remarque était pourtant loin d'être déplacée, je ne sais juste pas y répondre.
Mais j'ai appris une chose au cours de toutes ces vies. Les légendes sont basées sur des faits à l'origine. Des choses qui se sont passées, et qui, au cours du temps, de bouche à oreille ont été embellies, mystifiées, dégradées, ou au contraire détaillées.
La pleine lune a plusieurs millions d'histoires différentes à raconter. Mais l'une qui traverse toutes les civilisations, et toutes les époques, est celle du loup-garou.
Je ne crois pas que les loups-garous soient des humains qui mutent en loups à proprement parler.
Techniquement, médicalement, cela me paraît très difficile. Cela nécessiterait une modification structurelle des os, du squelette, et notamment de la colonne vertébrale et de la boîte crânienne trop importante.
Pourtant, dans l'histoire, il y a énormément de cas qui sont reportés. Et très sérieusement, même, par des historiens, des relateurs reconnus. On retrouve les premières traces de ces histoires dans l'Antiquité. Plusieurs manuscrits font état de zooanthropie. C'est à dire d'hommes-animaux, de métamorphes.
Loup-garou vient du grec, lycos -loup- et anthros -homme-. Une forme de zoo-anthropie.
Au Vème siècle avant notre ère, les manuscrits d'Hérodote -appelé quand même le "Père de l'histoire" par Cicéron, considéré comme l'un des premiers véritables explorateurs et qui reportait scrupuleusement les événements auxquels il assistait-, débarquant sur les berges de la Mer Noire font état des capacités métamorphes des peuples locaux. "Une race d'homme capable de se transformer en loups et de reprendre, lorsqu'ils le désirent, leur forme humaine". Un peu plus tard, Pline également reporte dans ses écrits des faits sur des hommes-loups.
Et ainsi jusqu'à ce siècle. 1925, en Alsace, 1930, Bourg-la-Reine, 1949, Rome, où la police elle-même est confrontée à ce phénomène, 1957, Singapour, les autorités anglaises sont confrontées à des attaques envers les pensionnaires d'un foyer d'infirmières et les agressions présentent tous les aspects d'un ou plusieurs hommes-loups, Septembre 1968, à Saint-Joseph de Coleraine, un groupe complet d'enfants accompagnés de 2 hommes (dont Paul Bogus), témoignent d'avoir vu à une bête humaine. Encore plus proche, au Québec, Angèle Gagnon et son mari, en pleine nuit, aperçoivent une chose qui ressemble à un homme-loup devant leur voiture, capable de sauter de plusieurs mètres, etc etc.
Dans toute légende il y a une part de vérité.

Mais revenons-en à cette nuit. Assis devant la fenêtre, admirant la lune, de tout l'émerveillement de la beauté de la nature.
Sensible à sa forme, sa clarté et ce qu'elle me dit.
Rien d'étonnant à se sentir "animal" à la vue de la lune. Elle émane une force particulière. Quelque chose que je sens vibrer en moi.
Elle affine mes sens encore plus.
Qu'elle est belle...

Evidemment elle me renvoie également pleins d'images... et l'impression de ressentir une autre présence en moi.
Je pourrais presque y voir un visage connu. Un sourire délicieux. Un regard perçant.

L'astre sélennite. Doux homonyme.

mardi 30 juin 2009

Renaissance...

Depuis quelques jours, ça me lance dans la tête, dans les doigts.
Une envie de recommencer à écrire ici, de pouvoir venir reposer mon esprit loin de ce fourmillement incessant du quotidien.

Eveille-toi, mon blog.
Ouvre tes pages, étire tes lignes.

Ceci est ta ... Renaissance.

Et comme toute renaissance, elle engendre des mutations.
Fatigué d'un thème trop noir, j'ai préféré un environnement plus léger.

Un nouveau thème, pour un nouvel homme.
Je suis de retour.



dimanche 8 février 2009

La fin d'une ère.


A écouter absolument. A fond. Laissez-vous pénétrer par ces battements de coeur qui s'emballe.
Même si vous n'aimez pas le rock, ou le métal. Laissez-la tourner en boucle, imprégnez-vous de cette voix suave ou déchirante et de ces guitares rageuses qui hurlent leur liberté.

C'est avec ça dans les oreilles que j'ai écrit ce billet. C'est ainsi, je l'espère, qu'il vous touchera autant qu'il m'a profondément bouleversé au moment de l'écrire.

I don't belong here, we gotta move on dear
Escape from this afterlife ...
’Cause this time I'm right to move on and on
Far away from here


Cette nuit a été particulière. Ne me demandez pas, je ne sais pas pourquoi. Mais elle l'a été. J'ai rêvé d'Ana notamment. Avec son joli visage, si sérieux, comme si chaque instant était un choix difficile à faire dont dépendait la vie ou la mort, elle me tendait la main, et m'a dit "Viens."
Et elle m'a emmené, et un peu plus loin, montré ses tatouages. Elle en avait de nombreux, colorés, sur le bas du dos.
Alors pourquoi Ana ? Ce n'était pas elle dans mon rêve. Ses cheveux étaient bien plus sombres, avec des mèches, plus longs, très ondulés-frisés, elle était plus bronzée, des yeux percants et profonds.
Peut-être parce que j'ai cru la voir il y a quelques jours, au loin. Le cerveau a tendance a faire certains amalgames dans les rêves.
Pas bien grave.
Voici une interprétation des rêves sur les tatouages : une manière d'inscrire ou de ré-inscrire, de re-dessiner sa vie selon ce que l'on aime comme formes, teintes, dimension. Une aspiration à son bonheur gravé dans sa propre peau, et qui ressort de son être, signe d'une affirmation de son soi et d'une soif intarissable, d'une recherche inépuisable pour être heureux.

Goûte chaque instant comme si c'était le dernier.

Oui, cette nuit a été particulière. Je me suis réveillé "différent".
Comme si on m'avait vraiment appelé.
Pensé si fort à moi, hurlé si fort vers moi que cela m'avait sorti d'une "léthargie".
Bonnes ou mauvaises pensées, cela m'a bouleversé.

Après une semaine passée plutôt chargée, où je n'ai pas pris le temps de m'arrêter et de réfléchir et me remettre en cause comme je le fais si souvent, certaines évidences qui m'étaient jusque là que partiellement floues ou totalement obscures se sont clarifiées.
Professionnellement, c'est évident, beaucoup de choses sont en train d'évoluer. J'espère avoir ce poste chez Orange, ce serait fabuleux. Je suis sur une période charnière à ce niveau-là.
Personnellement aussi, beaucoup de mouvements dans mon coeur, ma peau, mes entrailles, comme un tigre qui s'étire après un sommeil, et qui s'apprête à bondir hors de sa tanière en rugissant. C'est réellement ce que je ressens.

Je n'appartiens pas à ce monde-là

C'est le début d'une nouvelle période.
Elle a des effluves de nectar, océanique, cosmique.

Mon écriture est devenue plus fine, plus vivace, plus coulante, plus spontanée. Plus réfléchie aussi.
Ce blog est ce qu'il a voulu être. Il a parfaitement réussi ce pourquoi il avait été créé. Une suspension, éphémère, un court instant retenu et gagné sur le mouvement perpétuel de ce monde, produisant effectivement parfois des résultats inattendus.
Mais trop de monde que je ne connais pas le parcourent parfois.
Ou qui me connaissent peut-être et qui viennent ici avec une curiosité peut-être malsaine, et qui ne restent pour moi qu'une adresse IP, un groupement de chiffres informatiques.
Ou des personnes qui n'ont rien à faire ici, mais qui se délectent de cette intangible substance que je ressens au travers de ce que j'écris.
Certaines choses que je peux écrire pourraient nuire ainsi à des gens, au travers d'autres.
Et il y a certaines choses que je me suis récemment retenu d'écrire à cause de cela. Je refuse catégoriquement cet état de fait.

On ne juge pas de la direction d'un train en regardant les rails.

C'est un déchirement, parce que mon coeur bat dans ces lignes.
Mais ce blog a vécu. Il ne disparait pas. Il doit s'endormir doucement.

Merci à tous ceux qui m'ont porté et apporté des réflexions, merci à tous ceux qui m'ont écrit, tous les gens qui sont cités tout au long de ces parfois longues pages, qu'ils soient encore ici ou non. Mes amis, amies, amours, amant(e)s, gourmand(e)s, avides, fidèles, réguliers et régulières lecteurs et lectrices qui ont su apprécier ce que mon coeur déversait sous mes doigts, venu du plus profond de ce que je ressens, de ce torrent passionné qui parcourt mes veines et mes chairs.
Merci à tous ceux qui restent dans mon coeur à chaque instant. Merci à Celenn tout particulièrement.
Je vous embrasse, avec toute la tendresse et la force que vous méritez et que je vous offre sans aucune retenue.

Je ne peux certes également pas fermer ce blog sans épitaphe. Alors qu'elle soit celle-ci, puisque c'est une partie de mes devises.

Give me your hand but realize I just wanna say goodbye
Please understand I have to leave and carry on my own life

I don't belong here, we gotta move on dear
Escape from this afterlife ...
’Cause this time I'm right to move on and on
Far away from here


Il est temps de clore ce chapître de mon existence.

C'est la fin d'une ère.




jeudi 22 janvier 2009

Jour de révolte...

Pas facile de rester serein quand on a en permanence l'envie de mettre des baffes à son interlocuteur pour lui dire "Mais nan ! J'en veux pas de ta mission de merde de 3 jours à écrire une proposition commerciale !!! C'est pas mon boulot ça !!"

Du coup, c'est vrai, je lorgne ailleurs.
Bon ok, quand je dis je lorgne, c'est les yeux grand ouvert à regarder directement ailleurs en fait...
Ras-le-bol.

Bon allez, on respire, on pense à autre chose, on sourit....

Et on se laisse aller à caresser en pensée la texture de velours des pétales de cette rose...

mercredi 21 janvier 2009

Choix et facilité.

Bon, avant de me lancer dans le sujet de on billet de ce jour, juste 2 petites parenthèses.

1. Deutschland !

Depuis quelques temps, je vois passer sur mon blog une personne qui vient d'Allemagne.
Du côté du Bayern, pour être exact... Et je suis toujours curieux... qui est-ce-donc ?!
Voici mon mail/MSN : mhertsch(a)hotmail.com

2. Souvenirs
C'est drôle, récemment j'ai discuté avec quelqu'un que j'aime beaucoup sur ma vie passée sentimentale. Et le fait d'en parler m'a rappelé des détails sur 2 personnes, Sophie Janvier, qui est quelqu'un de bien, et qui m'a permis de développer une partie de mon imagination, et Ana. Deux personnes qui m'ont énormément marqué.
On dit que le cœur d'un homme est inconstant. C'est totalement faux. Il reste attaché aux gens, parfois avec regret, parfois avec joie. Mais il n'oublie pas, c'est le plus important. Et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver ces souvenirs et à les évoquer.
Une petite pensée pour ces 2 femmes...

3. Les choix et la facilité.
Oulah ! On aborde là un sujet difficile et épineux. Les choix dans nos vies, et la tendance humaine habituelle à se laisser aller à la facilité.
Commençons par un lieu commun. Le monde entier se trouve confronté à des choix. Même les animaux ont parfois à faire des choix et le décisionnel est basé sur l'instinct.
Nous, humains, avons la raison, me direz-vous. C'est exact. Nous avons la raison. Nous pouvons réfléchir, peser le pour et le contre. Mais nous oublions trop souvent également que nous avons AUSSI l'instinct. Pas la même chose que le cœur. L'instinct, l'intuition, ce que nous ferions naturellement sans réfléchir. Pourquoi ne prenons-nous que rarement cela en compte ? Parce que cela nous pousse à sortir de nos choix bien raisonnés par une logique dictée et sociale. Je ne dis pas qu'elle est forcément mauvaise. Je dis par contre qu'elle n'est pas forcément bonne.
Et c'est là que la deuxième partie de mon titre intervient. La facilité.
C'est marrant, je viens de tomber sur le blog de Gab. Qui traite aussi de choix.
"So what? Est-on si peu écouté et respecté dans nos envie et nos choix? Est-on si peu poussé à faire ce que l’on aime? Est-on tant attiré par les sirènes qu’on en oublie notre propre voie? Est-on si flemmard qu’on ne se sorte pas les doigts afin de courir vers son bonheur, aussi difficile que ça soit?" -- Gab
Exactement mon Gab. Et voilà, je ressors encore une fois cette phrase de Bernanos, mais putain qu'elle est d'actualité !
"Le bonheur est un risque et le monde ne veut plus de risque. Il ne désire que la sécurité".
Nos choix donc, dictés par une 'implacable' soi-disant logique, est donc influencée, que dis-je influencée, très fortement orientée par la facilité.
Prenons un exemple un peu extrême pour bien comprendre.
Un couple marié, installé depuis des années dans sa routine. L'un des deux n'est pas heureux. Que va-t-il/elle faire ? Dans la grande majorité des cas, voici ce qui se passe : il/elle va choisir de rester avec l'autre, quitte à être malheureux, en choisissant la facilité de ne pas se bouger, de ne pas choisir d'être heureux, d'accepter de vouloir être heureux pleinement, de chercher à l'être toujours plus. Alors vous me direz que ce sont de belles paroles, mais concrètement ?
Pas difficile de faire le parallèle entre baisser les bras face aux difficultés et l'implication au quotidien.
Ca va se caractériser par un laisser-aller, qui peut prendre diverses formes : l'alcool, la clope ou la fumette, la prise de poids, l'indifférence, l'absorption dans des tâches diverses, boulot, ménage etc.
Cela peut aller jusqu'à un point de ne plus pouvoir toucher l'autre ou être touché par l'autre, de manière épidermique, ne plus rien ressentir, ne plus avoir de désir, ou de plaisir, ou pire, un rejet qui peut se traduire par de la violence, ou la destruction (y compris l'auto-destruction jusqu'au suicide).
Tout ça pour avoir choisi la facilité.
Je hais la facilité.
Ne croyez pas que ce ne sont que des mots. C'est du vécu ! :)
Revenons-en donc aux choix. Nous avons donc 4 éléments qui guident nos choix : la raison, la facilité (hé oui, c'est un élément tellement important qu'il est capable de contre-balancer la raison, même parfois de l'emporter dessus), mais aussi l'instinct et le cœur. Aaaah ! le cœur... Trop souvent oublié dans le choix de son bonheur, et pourtant de loin le plus important.
J'ai déjà fait plusieurs réflexions sur ce domaine, je ne vais donc pas m'y remettre.
Je reprendrai une réflexion de l'immense Lao Tseu :
"La perfection n'est pas une finalité. C'est un chemin."
Il en est de même pour le bonheur.
"Le bonheur n'est pas un acquis. C'est un chemin montagneux."

samedi 10 janvier 2009

Jour de deuils

Aujourd'hui est, comme chaque année, un jour difficile et lourd.
Rempli de souvenirs avec mon frère, souvenirs de liberté, de soleil, de virées en moto, de rires, de guitare, d'aventures, de milliers de kilomètres parcourus à bord d'un Citroen C25 aménagé et habitable, de notre faculté à se comprendre sans avoir besoin de se parler, de nos heures de veille, de nos coups de folies, de toutes ces fois où on a frôlé la mort.
"Si on doit crever, alors il faut qu'on crève ensemble". Serment fait sur les routes d'Ardèche.

C'est lui qui m'a appris la Liberté. Pas celle de faire n'importe quoi n'importe quand. Celle de parvenir à toucher ses rêves, à lutter de toutes ses forces pour les réaliser, même si la cause semble perdue ou impossible.
Celle de réussir à se dépasser, à être meilleur, à ne pas se laisser aller, à être présent à ceux qu'on aime, à vivre tout à 100% et même plus.
Celle d'apprécier l'adrénaline dans chacun de ses muscles endoloris, le sourire au lèvres, pendu au-dessus de 30m de vide, la mort qui vient de passer à 2 millimètres de moi.
Celle aussi de presser la tête de quelqu'un qui en a besoin contre son épaule.
C'est lui qui m'a appris à goûter à la vie, qui m'a donné par là même sa devise "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier".
Sa seconde philosophie était "Si ça se passe, c'est bien. Si ça ne se passe pas, c'est bien aussi."
Quoiqu'il arrive, ne prendre que le bon côté des choses.

Et un beau matin de décembre, le 28 décembre 2000, je me rappelle encore sortir de chez moi avec lui. On est parti chacun de son côté mais idiotement, au bout de quelques pas, je me suis retourné et je l'ai regardé marcher en me disant "Et si c'était la dernière fois que je le voyais ?"
J'ai balayé cette pensée d'un hochement de la tête. Bien sur que non, on est trop jeunes, plein d'énergie, et lui... Il est tout simplement invulnérable. Capable de traverser les pires accidents et s'en sortir juste avec une égratignure... Je suis trop con de penser un truc pareil.

Et pourtant...
Qui a dit que les hommes n'avaient pas de 6è sens ? Certains en ont...
On devrait écouter son intuition plus souvent.
Quelques jours plus tard, une virée en barque avec Juanito, un autre ami, sur un lac près de Bordeaux.
Il faisait 18°, un temps magnifique. Un temps à ressortir les shorts histoire de prendre le magnifique soleil qui innonde les bords du lac.
Un cordage se prend dans le moteur, le bateau se retourne, l'eau est à moins de 4°.
L'hypothermie, ça ne pardonne pas.

8 ans déjà.
Toujours aussi présent.

Repose en paix, mon frère Peter †.
Et toi aussi, mon ami Juanito †.
Je ne peux vous oublier.

mercredi 7 janvier 2009

Réveil en effluves

Ouvert les yeux à 5h28.
Refermés et réouverts à 5h40.
Pourquoi je me réveille aussi tôt, aujourd'hui ? Enfin si, je sais. Mais pourquoi particulièrement aujourd'hui ? Question que je me pose à chaque fois...
Et pas moyen de me rendormir, évidemment.
Plein de pensées, d'images qui me traversent la tête. Je rêve les yeux ouverts ?

Des odeurs de fruits rouges, d'amande me parviennent aux narines. Il n'y a ni amande ni fruit rouge autour de moi. Pourtant je sens bien ces odeurs. L'une douce, une texture de lait presque palpable, l'autre acidulée, et qui réveille les papilles jusques sous les oreilles.
Ca pourrait presque sentir une odeur de gel douche ou un truc du genre.
Mais rien autour de moi qui puisse avoir cette odeur.

Bon, autant se lever et profiter de cette journée qui commence.
Je serais bien allé faire un peu de sport aujourd'hui. Du karaté tiens, par exemple, c'est le bon jour !
Ou du snow.
C'est fou ce que ça me manque, ça !


Allez, au boulot. J'ai du pain sur la planche aujourd'hui.

jeudi 1 janvier 2009

Bonne année 2009...

Ce mois ne va pas être facile.
Je hais les mois de Janvier. Tellement d'anniversaires morbides ou sinistres que j'ai l'impression que tout ce qu'il y a de pire peut arriver en janvier.
C'est d'ailleurs ce qui se passe généralement.
Pas une année qui faillisse à la règle.
Et cette année, je le sens, ne va pas y déroger non plus.
Ce genre de pressentiment, je l'ai pas souvent, mais quand je l'ai, ça pue. Et cette année, je peux vous dire que la cuvée a des relents de rat crevé derrière les amygdales un lendemain d'orgie... Un truc bien terrible se prépare.
Vous inquiétez pas, normalement, c'est que pour ma gueule. Ca me tombe sur le coin de la tronche, et voilà, comme ça, j'ai 11 mois pour m'en remettre (avec juste quelques piqûres de rappel ici et là pendant l'année).
Je n'ai pas besoin de réfléchir pour mes résolutions 2009... j'en prends pas.
Encore le meilleur moyen de pouvoir les tenir.

Je sais ce que je veux. Je sais ce que mon cœur veut. Je sais à quoi mon esprit aspire.
Et pour une année de plus je vais y tendre.
Vivre une année de plus avec pour devises "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier", "Vivons heureux, ce qui est pris, est pris" et "Observe, pense, réfléchis, analyse, comme si ta vie en dépendait. Et agis selon ton cœur. C'est lui qui a raison de toute façon."

Je vous souhaite à tous et toute le meilleur du meilleur, la crème de tout ce que vous pouvez vouloir.
Mais ce ne sont que des souhaits.
Et souhaiter, ça reste du vent.
Alors je vais rester celui que je suis.
Je vous redis combien vous m'êtes chers.
Combien je vous aime.
Combien chacun et chacune de vous compte pour moi.
Combien j'aime être avec vous.
Combien je n'oublie personne (Et Bobby sait que c'est douloureux parfois)
Combien je voudrais être à cet instant précis, juste à côté de vous.

Je veux vous redire aussi que vous avez tous mon soutien, mon oreille attentive, ma parole confidente si vous le voulez. Que je ferai toujours tout mon possible pour me rendre disponible à vous. Et que si je ne le suis pas, c'est que malgré tout mon bon vouloir, je n'ai vraiment pas pu.

Voilà ce que MOI, je vais 'souhaiter' pour cette nouvelle année.
Et de vous voir aussi souvent que possible et que vous en avez envie.
Rêves compris.

Je vous embrasse.
Bonne année 2009.