jeudi 29 mars 2012

Poète du soir

Je lisais un peu de poésie anglaise du siècle dernier, un poète que je commence vraiment à beaucoup aimer, Dylan Thomas.
Gallois d'origine, on sent le sang celte qui coule dans ses veines.
Bref, l'un de ses poèmes, s'intitule And Death Shall Have No Dominion. Une vraie perle, un petit bijou, une merveille ciselée dans les mots et la pensée.
Une phrase de ce poème m'a tapé dans l'oeil :
"Though lovers be lost love shall not;"
Ce qui peut se traduire par : "Même si les amants se perdent, l'amour demeure."
Alors, hmm ? ;)
Ouais, moi aussi je me suis dis ça :)

Franchement, qui, aujourd'hui, te fait encore partager de petites merveilles comme celles-là ? ;)

mercredi 28 mars 2012

... et curieuse nuit.

Deuxième billet en 24h. Faut croire que mes neurones ne sont pas si rouillées que ça...

Après une longue journée, je me suis accordé quelques moments de répit, face au soleil couchant.
Une idée en entraînant une autre, je suis parti dans une série de réflexions, agrémentées de calculs dont je vous épargnerai la chiantise extrême. Après plusieurs heures (oui, je ne suis pas terrible en maths, et j'ai du refaire un paquet de fois ces saloperies d'équations et de multiplications en chaîne pour arriver à les dimensionner correctement), je suis parvenu à un résultat satisfaisant.
Maintenant que je vous ai mis un peu l'eau à la bouche, passons au vif du sujet...


Le monde se bat comme des cons pour lutter contre le réchauffement de la planète, de manière totalement inutile, sachant qu'il y a une certaine inertie des modifications climatiques et qu'on est allé bien trop loin.
Mais j'ai une solution.
Je considère dans mon calcul que, pour une fois, l'humanité soit capable de s'entendre au lieu de se taper sur la gueule pour des conneries de religion, de pétrole ou de conflits d'intérêts. On parle de notre survie, là.

Voici donc ce qu'un calcul suffisamment minimaliste peut donner:
Il nous faut 191 ogives nucléaires de 10 mégatonnes chacune, réparties tout autour du globe, se déclenchant à 60 secondes les unes des autres à un peu plus de 550kms de la surface de la planète.
Les avantages sont multiples.
Le principal intérêt réside dans le fait que vu que les ogives exploseraient à cette altitude, les retombées se retrouveraient piégées dans l'ionosphère, où elles seraient donc inoffensives.
L'autre énorme avantage est que ces explosions plongeraient la Terre dans une sorte d'"hiver nucléaire" pendant environ 1 siècle, permettant par là même aux calottes glaciaires de se reconstituer. La couche d'ozone ne serait même pas effleurée.
Pas de radiation nocive sur la planète.
Concernant la vie sur Terre, la température serait simplement abaissée de quelques degrés, et la lumière du soleil, quoique bien atténuée, n'empêcherait pas la vie.

Fin du calcul et du cours de sciences.

mardi 27 mars 2012

Curieux jour...

Il fait beau, l'envie de manger au soleil, en terrasse ou dans un parc.
Je me suis préparé un sandwich, et je suis allé le faire. Mais ce n'est pas la même chose.
C'est même assez chiant quand on est seul. Du coup, je repense à mes anciens collègues, Nono, notamment.
Il est très tranchant avec moi parfois...

Depuis ce matin, une voix dans la tête me chante l'Aigle Noir :)

mardi 13 mars 2012

"Fiction" 4 - Parabole.

Un homme vivait dans une maison.
Dans une pièce de celle-ci habitait la femme qu'il aimait en secret.

Mais il advint qu'elle partit pour aller ailleurs.

Il remplit alors cette pièce de chaque passion qu'il pouvait trouver, pour ne pas la laisser vide.
La cuisine, la musique, la sculpture, la photo, l'écriture, la gravure, la peinture...

Les années passèrent.
Un jour qu'il commençait à dessiner les traits de celle qu'il aimait toujours, il se rendit compte que cette pièce était hantée.
Par elle. Par son esprit, son âme et sa présence.

Il y réfléchit longtemps.

Quelques temps plus tard, la maison en vente reçut ses nouveaux habitants.
Au dos de la porte de la pièce, ils trouvèrent un message manuscrit qui portait ces mots :

"Vous venez d'arriver dans cette maison. Prenez-en grand soin. Elle est douce et accueillante.
J'ai longtemps cru que cette pièce-ci était hantée par le fantôme de la femme que j'aimais.
Mais je me suis rendu compte que c'était mon fantôme qui errait dans toute cette maison.
Mon esprit ne pouvait reposer en paix ici.

Soyez donc tranquilles et heureux.
Je suis parti hanter d'autres lieux."

lundi 12 mars 2012

Le temps des changements.

Il est des décisions qui sont difficiles à prendre, des pages compliquées à tourner. Parfois impossibles.
Il vient un temps pour moi de grands changements.

Vous savez, comme on sent parfois l'orage arriver, le vent qui tourne, la densité de l'air qui se modifie...

Il ne s'agit plus là de tourner une page, justement. Ni même de clore un chapître.
Il s'agit de refermer un livre.

Quand le monde s'arrête et qu'il devient immobile, pris dans une gangue, quand le monde ne change plus, c'est à toi de changer le monde.

jeudi 1 mars 2012

Pensée du jour.

"Ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde, sont ceux qui le font" -Steve Jobs

Applicable à tout domaine... (regard appuyé...)

Intermède nocturne dans mon sommeil.

Si tu aimes vraiment quelqu'un, tu dois avoir envie qu'il/elle soit heureuse. Tu dois vouloir son bonheur.
Même si tu finis en étant mis de côté.

Ce n'est pas un échec.
Enfin... Si, c'en est un, en soi. Totalement.

Mais si tu prends un peu de recul, c'est parfois la seule chose que tu puisses faire pour montrer à cette personne combien tu l'aimes.

Il est 02h27 à mon horloge.
Le réveil fut violent.
Je vais vite essayer de rattraper Morphée avant qu'il ne quitte les alentours pour le reste de la nuit...