samedi 24 juillet 2010

24 Juillet

Aujourd'hui est un jour particulier, un anniversaire.
Et j'en ai haï mon téléphone d'avoir foiré au moment où j'avais besoin. A tel point que j'ai même regardé pour le remplacer par l'iPhone 4. Bon, un peu trop cher pour mes finances en ce moment, mais quand même, c'est pas normal de ne pouvoir compter sur la technologie dans ces moments-là !!!!! GRRRRRRRrrrrrrr ! J'enrage ...
A cause de ça, je n'ai pu tenir une promesse que j'avais faite...

Il y a des moments clés dans nos vies, des moments charnières. En ce moment, c'en est un. Et ce jour a une grande signification dans cette "charnière".

J'ai repris la guitare, et cette fois, je compte bien en faire quelquechose d'exploitable, entendez en ce sens "chantable". C'est pas rien, ça !!

Des projets d'avenir...
Et une envie de me battre... Mode tigre engagé définitivement !!!

vendredi 2 juillet 2010

Embrasse-moi !!

Cela fait longtemps que j'ai commencé ce billet. Longtemps. Presque 2 ans en fait. Jamais terminé, parce que terrifié. Oui, j'ai été terrifié de l'écrire, parce que j'ai rêvé de l'écrire il y a 2 ans. J'en ai rêvé. Ce que vous allez lire ci-dessous fait partie de mots que j'ai rêvé poser par écrit avant même de les avoir posés. Enfin ... Dire ça... C'est tellement improbable.
Disons que j'en ai gardé des bribes dans une partie de ma mémoire. Et lorsque j'ai commencé à l'écrire, ces légers morceaux ont commencé à remonter en même temps que les mots s'alignaient sous mes doigts.
Donc oui, il y a de quoi ressentir une certaine terreur, un goût de déjà vu, un pressenti qui prend forme sous mes propres yeux éberlués.

Il est donc nécessaire d'avoir une certaine indulgence par rapport à tout ce qui y apparaît. L'inconscient, le moi, le surmoi (merci mon cher Sigmund Freud, mais pas que toi, évidemment. Heidegger, Nietzsche et Kant son également de la partie !) y ont largement leur part, et ont sans aucun doute influencé les différents impressions, sensations qui y transparaissent.
Voici donc l'intégralité de ce texte, commencé depuis 2 ans, et auquel je pose le point final à l'instant…


Qu'elle est mince la frontière qui sépare deux personnes. Ou trois. Ou quatre. Certains gestes, interdits théoriques qui ne doivent leur existence qu'à l'étroitesse d'esprit d'une société conformatrice à des préceptes pseudo-religieux ou pseudo-culturels, certains actes, certaines paroles, regards, qui pourtant sont biens réels.
Prenons un exemple frappant :
Qu'est-ce-qu'un baiser ?

"Tiens, j'ai eu un baiser…" En apparence, rien d'extraordinaire.

Et pourtant que de significations différentes pour un seul baiser !
Insignifiante rencontre de lèvres au hasard du détour des têtes, ou union des chairs dans une intensité rare et unique, instant immortel de glissement inconscient ou à contrario parfaitement voulu, espéré voire même planifié. Quelqu'en soit sa signification dans notre esprit, cela reste parfaitement gravé dans la mémoire. Ses circonstances, la manière dont il fut amené, les postures, les couleurs, les formes, les sensations, le baiser a quelque chose de fort, d'intense, de "magique", qui reste ancré.
Et on en arrive à se dire… "Quel baiser !"
Impromptu, spontané, et fugace. Douceur des peaux les plus sensibles qui se rencontrent. Une perle de délicatesse qui se glisse dans une curieuse alchimie de choses qui étaient insignifiantes jusque là. Insignifiantes ???
Oui, pour le commun des mortels, la fausse réalité vue par les yeux extérieurs du commun des mortels, les regards des personnes qui marchent, courent, vous contournent dans l'indifférence ou vous dévisagent de manière impudique. Mais c'est une fausse réalité. Pour eux n'existe rien, ou si peu qu'ils sont bien incapable de conduire ce qu'ils peuvent imaginer jusqu'à une pensée véritablement concrète.
Mais pour ceux dont les lèvres se sont jointes, en secret ou au grand jour, il n'y a pas d'indifférence. Pas d'insignifiance.
Je vous conseille fortement de relire la tirade du baiser de ce monument immortel qu'est Cyrano de Bergerac.
C'est une liberté que beaucoup ont oublié. Que nous oublions tous finalement, à un moment ou à un autre. Et que parfois, au détour d'une commissure, d'un regard appuyé, d'un sourire on retrouve, émerveillé comme si on découvrait les choses pour la première fois. Ou en tout cas, d'une manière toute nouvelle.

J'en connais qui ont redécouvert la signification d'un baiser (non, je ne parle pas forcément toujours de moi !!!!). Et qui ont redécouvert le sens de sa liberté.
Et qui dit liberté dit prise de conscience que notre vie file.
Elle file à la vitesse d'un jour, chaque jour.
Des jours d'actes manqués ou de réussites dont on peut être fiers et fières.

Ne laissez jamais votre conscience vous imposer ce que vous devez faire. Ou vous deviendrez fade, transparent(e), sans vraie consistance. Il n'y a rien de pire que de se laisser aller dans la facilité de la routine et l'acceptation de son sort. Ou l'acceptation de compromis dans lesquels on se dit que "ça pourrait marcher et être bien"
Non. A moins que vous viviez au conditionnel, ça ne "marcherait pas". Et non seulement ça ne sera pas bien, mais vous vous conditionnez vous-même à vivre ce que, dans le fond, vous n'avez pas vraiment envie.
Aucun destin n'est écrit, aucune religion, culture, civilisation, aucun gourou, maître, principe ne sera capable de poser la ligne de votre destin. Il n'y en a pas. Il y a des choix, sur lesquels parfois on revient, et qu'on rejette ou qu'on re-choisit avec la même énergie voire encore plus !
Si vous croyez que votre destin est tout tracé, que votre vie est posée, linéaire, et que le chemin sur lequel vous marchez est parfaitement stable et bétonné, alors vous allez au-devant de grandes surprises.
Autant vouloir ne plus avoir que des sensations fugaces, sans que quelquechose vibre dans votre ventre.
Et devenir vide de sens pour soi-même.

Soyez fous aux yeux du monde, mais soyez authentiques. Vivez ce que vous avez envie de vivre.
Profitez. Demain, vous ne pourrez plus faire ce que vous avez à faire aujourd'hui.
Embrassez passionnément ceux qui le méritent à vos yeux, sans jamais avoir honte de ce que vous pouvez en ressentir.
Il se pourrait qu'un jour prochain, ce baiser prenne une toute autre signification.

Et surtout, surtout… Ne dites jamais "Fontaine, je ne boirai pas de ton eau."
Il se peut que vous ayez à y boire. Et non seulement de votre plein gré, mais avec plaisir en plus.
Et ce jour-là seriez-vous capable de remettre intégralement votre système de pensées, vos valeurs en jeu, parce que vous avez bu à cette fontaine et qu'elle a bousculé tout ce que vous croyiez ?
C'est pourtant ce que vous avez à faire dans ce cas, sans reculer par peur de ce que vous ressentez ou avez ressenti. La peur est l'alliée la plus proche de la facilité. Et aucune peur ne vous fera grandir.

Vivez libre, mais vivez. C'est ce qui fait grandir. Et si jamais vous ne trouvez pas comment grandir… Cherchez à le vivre avec ceux qui vous feront vibrer, battre le cœur et ceux qui vous saisiront pour déposer ce fameux et inoubliable baiser sur vos lèvres, en fermant les yeux…



Ce dimanche, dans 2 jours, je vais sauter en parachute.
Chute libre pendant plus d'une minute puis quelques minutes suspendu en l'air.
J'ai toujours dit que je mourrais avant mes 35 ans. 2 mois avant cet anniversaire, n'est-ce pas une excellente occasion ?
De l'adrénaline plein le corps, la tête en feu, le sourire sur les lèvres, le regard rempli de force, un océan dans les yeux. C'est le moment idéal, non ?
Partir comme j'ai essayé de vivre. Comme ma devise.

Je vous dis donc " A la semaine prochaine…" Ou pas…
Soyons optimistes, ma condition physique est pas mauvaise, et avec mon calme, ma "force tranquille", je devrais être capable de surmonter cette épreuve…
Attendons de monter dans l'avion, et voyons si j'ai les couilles de sauter dans le vide, au-dessus de 4200 mètres !
Ca va être grandiose.
Je saute avec une amie qui m'est très chère. Et un ami qui m'est très cher également.
Goûtons ces instants avec intensité !