vendredi 19 février 2010

Sad and Mad

Non, ce n'est pas 2 prénoms. C'est juste de l'anglais...
Sad, comme : amer, triste
Et Mad, comme : faut pas me faire chier en ce moment...

Ce matin, un .... oui, un connard, on peut le dire comme ça, me tend sa main gluante avec un petit sourire crétin. Sa question étant toute personnelle, sur des conseils d'installation et de dépannage de son réseau chez lui, je lui ai poliment conseillé, dans une optique de rapports intimes, de se rapprocher très rapidement de la population masculine grecque.
Non seulement j'éprouve pour cet homme une aversion profonde, mais quand il me tend sa main ainsi, j'ai juste envie de me lever, de rabattre son poignet dans son dos, lui casser le bras et lui encastrer la tête d'une main dans un mur en lui hurlant que c'est pas le moment de me faire chier avec ses petits problèmes personnels, qu'on en a tous et que les siens, permettez-moi d'être égoïste, passent à des années-lumières après les miens.

"Quand on aime on ne compte pas". Ca tombe bien, je suis très mauvais en math, j'ai bon alors ?

Me concentrer surtout, ne pas laisser aller mes pensées... Ni mes doigts...
Mal...
Du coup, j'en suis à mon 4è paquet de bonbons Haribo/Michoko/nounours en guimauve en 3 jours, à côté de ça, j'ai des envies... je vous raconte même pas, et je suis crevé de mal dormir chaque nuit...
Et le couronnement...
Je reçois un coup de fil, une boîte qui vend je ne sais quoi. Ca fait 3 fois depuis hier...
Je demande à parler au chef de la pauvre conne dinde débile opératrice.
Après quelques questions bien placées, et la menace de déposer plainte pour harcèlement, cet aimable blaireau jeune-cadre-dynamique rejeton d'une union congénitale interlocuteur finit par avouer que les fichiers proviennent de France Telecom.
D'où FT possèdent-ils mon numéro de portable ???
D'où FT a le droit de donner mon numéro de téléphone PRIVE de mon portable BOUYGTEL à des gens ??????
Mais surtout ... d'où est-ce-qu'on se permet d'utiliser ce numéro pour vouloir me vendre leur vaisselle de merde ???????????
Pour le coup, je lui ai fait supprimer ma fiche, et lui ai clairement dit que si j'avais encore une fois quelqu'un de chez eux qui m'appellent sous quelque prétexte que ce soit dans les 100 prochaines années, je porterai plainte contre eux...
Ca l'a calmé, il a commencé à bredouiller des excuses, je ne l'ai même pas laissé finir, je lui ai raccroché à la gueule.

Nan, c'est pas du tout le moment de me faire chier... Mais alors pas du tout... du tout ...

Je suis clairement en mode "Approchez pas de poudre de moi, ça vous ferait tout drôle..."
Et tant pis si ça fait peur.
J'ai mes raisons que la raison ne connaît pas.
Mais mon coeur oui.

J'ai l'air d'un psychopathe ?
Non, j'ai juste été trop gentil.
Je ne le regrette pas, ce serait à refaire, je le referais les yeux fermés, et sans même hésiter une seule seconde.

Mais je le paye.
Une fois de plus.
Et beaucoup plus que toutes les autres fois.


mardi 16 février 2010

Rê !

Qu'est-ce-que ça fait du bien... aujourd'hui il fait beau... Après la grisaille et le temps (et l'humeur) maussade depuis lundi dernier, j'ai commandé une journée de soleil pour aujourd'hui.
Un grand soleil qui éclaire mon visage, et malgré le mordant de l'air frais, j'en sens la douce caresse sur ma peau.
Une peau parsemée de taches de rousseur qui aime le soleil, c'est pas paradoxal ça ?

Pas envie de rester enfermé à midi, je vais aller faire un tour au soleil, l'absorber à m'en brûler les rétines et le cœur...

Allez... finissage de Mi-Cho-Ko...



jeudi 11 février 2010

Vacuum...

Que dire quand on ressent un tel vide ?

Mon sang est figé, j'erre sans goût à rien, tout est fade et sans intérêt.
Comme si on m'avait arraché le coeur au moment où il vivait et éclatait de bonheur.
"Tu vois comment tu es heureux là ? Ben souffre maintenant, salut et merci !"
Au moment même où tout votre être baigne dans le sentiment de toucher du doigt ce que vous avez désiré le plus au monde, dans toute votre vie, et de toutes vos forces.
Et que tout est balayé d'un vent glacial et mortel.

L'être humain supporte mal les dilemmes. J'en affronte aussi ma part. Les peurs, les doutes.
Nous sommes un peu comme des pièces d'un puzzle complexe.
Mais quand 2 pièces se retrouvent côte à côte, et qu'elles s'emboîtent en totale perfection, alors oui, effectivement, ça mérite qu'on se batte et qu'on se bouge.
Et moi je ne baisse pas les bras.


mercredi 10 février 2010

Morphée en grève !

Ah... Beaucoup de mails ce matin dans ma boîte aux lettres...
Pas envie de les ouvrir de suite...
Profiter encore de ces quelques instants de répit avant la tempête de la journée...

Une nuit bizarre... dans la continuité de cette curieuse journée d'hier. Plutôt bien dormi entre 1h et 3h du matin.
Puis je me réveille autour de 3h ou 3h30 avec le cerveau en ébullition, beaucoup d'images, la tête lucide, le corps tendu à la fois fatigué et aux aguets. Le sommeil me fuit, impossible de me rendormir.
Mon esprit erre ainsi dans une somnolence agitée de rêves à moitié éveillés.
Des personnes intenses, des détails drôles (que vient faire la marque Quicksilver ici ...), des lieux curieux, des formes, des sensations...
Bon sang, le pire c'est que je viens de poser sur un papier tous les éléments encore très présents à mon esprit, et je me rends compte que ça a véritablement un sens et qu'il n'y a même pas à se faire le moindre petit nœud aux neurones pour le saisir... Cela fait même resurgir d'autres images que je n'avais pas en tête en premier lieu...
Comme quoi, c'est vraiment pas difficile de comprendre ses rêves... ou ses presque-rêves...

Allez, la journée commence, le ballet du boulot a même déjà commencé, les danseurs et danseuses se succèdent dans le bureau...

mardi 9 février 2010

Encore ??

Wow ! Un second billet, et le même jour ?!
Oui, plein de choses qui s'agitent en moi. Donc pas de raison que je ne rouvre une nouvelle page... Ca fait un peu "Cher journal" ? ... Boah ! De toute façon, pour ce que je respecte les convenances de ce type...
Ame rebelle, sauvage et toujours en mouvement dans un esprit serein et calme. Quel paradoxe...
Mais c'est un chapitre trop intime pour que je le développe ici, et rarissimes sont les clés de mon jardin secret, encore plus les esprits de celui ou celle qui a su en trouver la serrure, s'y aventurer et marcher librement en ce clôt interdit...

Doit-on interpréter les signes qui passent devant nos yeux, évidences qui ne prétendent même plus à une quelconque interprétation, ou événements qui sont plus que des coïncidences ?
Question que je me pose depuis si longtemps...
Et cette nuit encore. J'ai eu à répondre à 3 questions. Un de ces "rêves" réalistes, un de ces flashs géniaux dans lesquels en fait le cerveau arrête de faire des nœuds et pose les termes simples d'une situation en quelques lignes, ou en l'occurrence en quelques questions (Merci Matthieu -même si tu ne liras jamais ces lignes- d'avoir incarné avec brio ce rôle dans mon rêve). De ces flashs lucides qui font que lorsqu'on se réveille, la solution est limpide...

En ces temps où parfois même la météo s'accorde à mon état d'esprit, où les parfums se confondent, les pensées s'évadent, les cœurs se réunissent, où les plus surprenants des événements prennent forme, je ne m'étonne même plus d'avoir ce genre de "flash"...

Un tout autre sujet...
Je me rappelle encore de la découverte d'Afterlife de Avenged Sevenfold, en pleine rue, un écouteur dans une oreille... Sacré claque, j'ai adoré tout de suite...
Dans la même veine, je viens de tomber sur ça : http://www.deezer.com/listen-810575 ... Zeromancer - Dr. Online
Comment le décrire...
Un fond électro à la Depeche Mode, et là dessus, des voix vraiment présentes, une batterie qui tabasse, et des guitares aggressives, rageuses, hurlantes... J'en ai des frissons...
Hop ! Direct dans mes fichiers !
Et si vous le voulez, y'a qu'à demander, je vous le colle dans un mail en mp3, en ogg, en ce que vous voulez !

J'ai un tigre qui gronde en moi...

Aimez et honorez vos aïeux

Il est des jours qui ne devraient pas exister.
En fait non, pas qui ne devraient pas exister. Que l'on ne devrait pas avoir à vivre.
Celui-ci en est un.
Un jour où on sait ce qui va arriver, on ne le veut pas, et pourtant malgré toute la force et la volonté que l'on y met, cela arrive quand même.

J'aimais énormément mes grands-parents. Ils m'ont en partie éduqué. Comme dans beaucoup de familles.
Lorsque ma grand-mère est décédée, elle avait été pendant 9 mois avec nous, heureuse à nouveau, à tel point qu'elle se remettait à bouger, à rire et à faire de l'humour, à être espiègle. Et elle est partie.
Ce fut un grand vide.
Mon grand-père, un homme dur, mais droit et serein et dont j'ai hérité pas mal de choses (notamment les yeux bleus ;-) merci à lui !), était issu d'un milieu modeste. Mais comme tous les anciens, il était détenteur d'un savoir et d'une connaissance que peu de personnes peuvent se targuer d'avoir encore aujourd'hui. Il avait écrit ses traces dans l'Histoire. Il avait des dizaines, des centaines de choses à raconter, et j'étais assoiffé d'entendre, d'apprendre, d'absorber tout ce qu'il pouvait m'apprendre. Et je n'ai pas pu lui dire adieu, parti en Allemagne pour mes études. Il est décédé entouré de ma famille, heureusement. Mais j'aurais aimé être là. Ce week-end là, j'aurais pu rentrer. J'avais pris la décision de changer mes habitudes contre mon intuition, et d'aller faire une visite à Darmstadt. Je l'ai regretté pendant longtemps, j'ai mis du temps à me le pardonner.
Il n'y a jamais à hésiter.

Si vous avez encore vos anciens dans vos familles, autour de vous, choyez-les, chérissez-les, écoutez-les. Non, ils ne radotent pas. Ils savent.
Ils savent à quel point ce qu'ils répètent inlassablement est une leçon importante et qu'à leur yeux le monde ne l'a pas compris.
Ils ont vécu des choses que même dans vos pires cauchemars vous n'en sentez que l'ombre menaçante passant au loin.
Eux l'ont vu. En pleine lumière. Parfois payé de leur sang.
Ce qu'ils vous montrent dans leurs yeux parfois hagards c'est qu'ils savent aussi que parmi tous ces souvenirs qu'ils portent, il en est certains que vous n'aurez pas à revivre, et d'autres qu'ils vous souhaitent de vivre, de toute la force de leurs âmes emprisonnées dans leurs corps fatigués et malgré leur lassitude de devoir encore se battre.
Car ils ont eu le bonheur des joies simples aussi.

Le bonheur que dictait le cœur.

En ces temps où tant de choses changent et nous changent, écoutez vos cœurs.
Et si là où vous vous sentez si bien, si là où votre cœur bat à tout rompre, si là où vous êtes dans une bulle de joie et de bonheur est impossible, alors défiez l'impossible.
L'humanité a avancé en défiant l'impossible. L'Histoire est pavée d'impossibles.
Ecrivez la vôtre.