lundi 31 mai 2010

Enterrement de vie de garçon.

J'ai fait un rêve très bizarre cette nuit.
Bizarre dans le sens de curieux, d'intellectuellement intéressant.

Je me retrouve sur une scène, derrière un pupitre, avec un micro. C'est un enterrement, mon enterrement en fait mais l'atmosphère est plutôt joyeuse, puisque je ne suis pas vraiment mort.
C'est un autre moi qui est mort, mais ce n'est pas triste en soi, au contraire.
Je parcours du regard les visages souriants qui attendent mon discours, ou tout au moins les quelques mots que j'ai préparé.
Sous ma chemise blanche, je sens mon cœur qui bat et la régulière pulsations sur mes tempes. Je reconnais au passage quelques personnes que j'aime, venues pour me soutenir.

Je n'ai plus grand souvenir de ce que j'ai dit. Mais curieusement, je parle de manière fluide, je m'exprime avec une facilité étonnante, les mots me viennent tout seul. Je me rappelle avoir fait le parallèle entre sa vie et la mienne. A ce moment, je sens une main sur mon épaule droite. Une main tendre et légère. Je continue à parler.
Continuant dans le parallèle, j'arrive au moment de sa mort. Je ressens l'émotion dans la salle et j'achève mon discours sur "Et pour ma part, je veux mourir comme j'ai vécu. Au soir de ma vie, je veux qu'on grave sur ma stèle ces quelques mots 'Ici repose Marc, mort de son plein vivant'..."
Les gens me sourient. Je quitte le podium. Je suis en paix.

Pas de quoi fouetter 3 pattes à un CanardWC non plus... Mais quand même...

mardi 25 mai 2010

La nuit porte conseil ?

En fait, elle portera une citation plus exactement, d'Oscar Wilde, ce qui n'est pas des moindres :
"Il faut du courage pour céder à la tentation"

jeudi 20 mai 2010

Encore des citations ?

Hé oui, en voilà quelques-unes pour la soirée :

"Atteindre son idéal, c'est le dépasser du même coup"
- Nietzsche

"Le vrai caractère perce toujours dans les grandes circonstances"
- N. Bonaparte

"L'imagination est plus importante que le savoir" - Einstein

Trois chemins à explorer, à grignoter, à gratter, pour se faire les dents dessus ou pour les caresser.
Et puis ... Ma foi, puisque j'en suis à me frotter à quelques citations qui me touchent, en voilà 2 autres, dont l'une de ces auteurs que j'apprécie particulièrement, André Gide : "Toute chose appartient à qui sait en jouir".
Le programme à long terme, le menu de toute une vie, ça !

"Il faut vivre comme on pense, sans quoi l'on finira par penser comme on a vécu" - Paul Bourget
Et finir dans la fadeur et l'amertume de voir, en se retournant, une route jonchée de regrets comme les cadavres d'un charnier...

lundi 17 mai 2010

On ne prend pas les mêmes, et on ne recommence pas...

Grosse remise en cause ce week-end à relire la petite dizaine des pages que j'avais écrites pour cette fameuse nouvelle que j'ai commencée.
Rien à faire, c'est mauvais. De bout en bout. Crade, fade, maladroit, exactement l'inverse de ce que je voulais.
Je n'aime pas le travail mal fait, donc hop ! A la poubelle sans un regard en arrière et ouverture d'une page blanche.
On va redémarrer quelquechose d'autre, dans un style différent.

Il faut que ça ait une âme, pas un corps. Enfin, le corps se dessinera autour de l'âme, évidemment, mais la clé, c'est l'âme.
J'ai la chance d'être entouré d'amis et d'amies de valeur, et qui savent me dire quand c'est bien, et quand ça ne l'est pas.
Je ne veux pas extraire du charbon de cette mine. Je veux trouver quelques diamants, comme ces gens sur un tryptique que j'ai aperçu récemment...
Bon sang, c'est la même base carbonée (graphite) !! Et avec beaucoup de pression et de chaleur, il devient ce beau cristal limpide...

Donc voilà comment je dois travailler. Avec beaucoup de pression, en y mettant beaucoup de chaleur.
Et peut-être un jour, un diamant en émergera...

Merci à vous qui m'ouvrez vos cœurs pour me permettre de creuser dans les filons précieux...

samedi 1 mai 2010

Lettre ouverte au sieur Eric Naulleau...

Je ne comptais pas poster de nouveau billet ce we. Pourtant, une video sur laquelle je suis tombé m'a fait un peu bondir...




C'est pourquoi j'ai décidé de faire cette Lettre Ouverte à Monsieur Eric Naulleau, Patron de 2 maisons d'éditions, et chroniqueur médiatisé.


Monsieur Le Très-Haut Placé et Vu,

Hé bien, voilà une bonne discussion (monologue)... qui ne me laisse pas sans rappeler les odeurs de souvenirs canins qui peuplent les trottoirs de Paris... Heureusement ça ne reste que VOTRE opinion et votre vision... Pour ma part, je trouve votre pensée aussi fondée, puissante et intelligente qu'une réflexion d'Eve Angeli bourrée sur la métaphysique (et pardonne-moi, Eve, au moins, tu es physiquement intelligente)...
Vide sidéral, oui, voilà les mots justement que je cherchais pour qualifier ces allégations.

Voilà donc une fois de plus qu'on aborde des sujets comme internet et les technologies numériques d'information et d'écriture. Et qui est invité ? Un pseudo-écrivain-éditeur, de surcroît personnage médiatisé (Ruquier, Guignols, etc.) pour son goût évident de l'audimat et du spectacle, se gargarisant de ses mielleuses phrases et ce, s'astiquant le manche à s'écouter parler.
Quel expert !

"Effondrement de la syntaxe, de l'orthographe[...]" ?
Non, skyblog et facebook ne sont pas les seuls lieux d'écriture sur le net, monsieur Naulleau...

"Internet c'est le lieu par excellence de l'anonymat et de la délation"
1/ Anonymat ? Non, c'est TRES EXACTEMENT l'opposé. Jamais entendu parler d'adresse IP ? Sur internet, justement nous sommes PARFAITEMENT (trop, même) identifiés. Et ça, c'est technologique, technique, et non le vent que vos lèvres agitent.
2/ Délation ?? Si on donne un couteau à un enfant, va-t-il nécessairement aller le planter dans le dos de son père ? Non, les outils sont ce qu'on en fait. Si vous y voyez un outil de délation (et de délation de quoi...), je trouve même cela inquiétant...

"Je ne crois pas à la notion de progrès dans l'art"
Entre les peintures rupestre des murs de Lascaux, Michel-Ange, Delacroix ou Monet, il n'y aurait donc aucune forme de progrès ? Entre la nourriture au 5è ou 6ème siècle et l'art culinaire d'un Marie-Antoine Carême ou d'un Bocuse, aucune évolution ? L'écriture n'aurait donc jamais progressé ? Voyons, comment un soi-disant "penseur" peut-il sortir des inepties pareilles ?

L'écriture et la technologie, une impasse ?
Je vous engage donc à reprendre quelques bouts de charbon et des peaux de ... (oh !! Pardon Caroline, j'ai failli mettre le nom d'un animal !!) ... vos plus proches suiveurs... Ruquier et ses suce-boules, par exemple. Et si, d'avaleurs testiculaires vous n'aviez pas assez, je suis certain que vous trouverez la possibilité d'écrire l'intégralité de votre profonde pensée sur l'ongle auriculaire de la directrice de la programmation de votre chaine télévisuelle favorite...

"Moi quand je vais sur internet, à 99%, ce qu'on lit est consternant"
Joli passage du 'je' au 'on'. Essayez de ne pas généraliser ainsi... En absence d'expérience et d'une connaissance approfondie de la toile, c'est ce type de phrase qui est consternante.

"Et ce qu'on lit d'un peu lisible, en effet, ce sont des gens qui pratiquent sur le papier"
Faux, faux, faux et re-faux. Qui ont pratiqué, peut-être. Mais je serais en mesure de vous sortir une longue liste de "lisible" et dont les auteurs ne pratiquent pas (plus) le papier...
Mais peut-être le fait qu'il est gratuit d'écrire et de lire sur la toile, alors que c'est payant lorsque c'est sur papier intéresse plus l'éditeur, n'est-ce-pas, cher magnat, quand on est à la tête de 2 maisons d'édition, dont Balland, faut garder les pieds sur terre et les doigts sur le portefeuille...


Je pourrais continuer à démonter quasiment chacune de vos phrases, creuses et venteuses.
Les blogs sont l'essence même d'une liberté personnelle. Internet l'est aussi, et a toute sa place en support de l'écriture.
Et si vous connaissiez le vrai visage d'internet, les propos tenus ici vous feraient prendre la pleine mesure de votre parfait ridicule. Au moins atteignez-vous la perfection dans un domaine...
La toile est la bibliothèque la plus grande au monde, la plus ordonnée et une première dans l'histoire complète de l'humanité. Le monde entier a un endroit de liberté d'expression aujourd'hui grâce au net. C'est un outil puissant et génial dont les vrais internautes sont parfaitement conscient. Et parmi eux, certains et certaines sont d'émérites écrivains.
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous [nous] auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit:
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot: sot!

Je vous laisse retourner à vos "pensées" (pseudo-littéraires et économiques) affligeantes ...

Bien à vous.