dimanche 26 juillet 2015

Colère d'un vieux para, colère d'un pays, colère ô combien partagée...

Carcassonne, il y a un peu plus d’un an (fin Juin 2014).
Je vous donne une relation des faits en style télégraphique.
L’équipe d’Algérie, les Fennecs, vient de se qualifier en 8ème de finale de la Coupe du Monde. Il est 1H15 du matin. Des supporters algériens (70) défilent en ville en voiture pour crier leur joie.

Sur une place, moi et 12 de mes jeunes camarades paras prennent le frais à la terrasse d’un restaurant avec quelques épouses.
Les "Chances pour la France" les avisent. Une voiture fauche volontairement un Para du 3è régiment. S’ensuit une échauffourée. Bien sûr, les mots doux habituels fusent, dont les moindres sont « Sales céfrans ! ».
Des barres de fer et des battes de base-ball sortent des voitures. La racaille s’en prend également au mobilier de la terrasse pour la jeter contre la vitrine et sur l’éclairage de la façade. Des Paras sont mis à mal, plusieurs se retrouvent aux urgences. La police est appelée mais ne peut intervenir car en nombre insuffisant. Néanmoins, le véhicule ayant fauché le jeune Para est identifié, son conducteur placé en garde à vue … et relâché le lendemain.
Bon, du quotidien quoi … Pas la peine d’en faire un fromage, juste quelques débordements pourrait-on lire dans la presse (si la presse hors locale s’en faisait l’écho) …
Pour l’anecdote, constituant la réponse pacifique du berger à la bergère : le soir de la victoire de l’équipe d’Allemagne sur celle d’Algérie, le gros du 3è régiment est sorti défiler à pied en ville en chantant la Marseillaise et en brandissant des drapeaux allemands.

Ceci pour dire qu’il suffit maintenant d’un rien pour que s’ouvre la porte à des déchaînements de violence de la part de ces types qui préfèrent l’Algérie (ou le Maroc) à la France mais qui restent chez nous pour bénéficier de tous les avantages, en particulier sociaux, que nous souchiens avons acquis au fil des décennies.
Comment ne pas comprendre que notre sang gaulois bouille dans nos veines ?
Comment ne pas accepter l’évidence selon laquelle la violence appelant la violence par réaction, nous nous dirigeons inéluctablement vers un conflit interne en notre territoire où les armes risquent bien de sortir de part et d’autre ?
Comment ne pas réaliser l’énorme danger que nous encourons en laissant se construire des mosquées (souvent aux frais des contribuables), en laissant se tenir les prêches en arabe d’imams appelés de ses vœux par le Sinistre de l’Intérieur, en ouvrant toutes grandes les portes de notre pays aux hordes de soi-disant réfugiés qui, d’emblée, dès le pied posé sur notre sol, exigent dans l’immédiat ce que nombre de sales mécréants de Français ne peuvent obtenir malgré des demandes posées depuis des années ?

Comment alors s’étonner que des Anciens comme nous, après nos engagements militaires, nos blessures tant physiques que morales, revenus d’Algérie, du Tchad, du Liban, d’Afgha, de RCA, souhaitant ne plus voir et subir ce que nous avons vécu, après quelques années de calme relatif, envisagent, non pas de rempiler car nous avons passé l’âge, mais de reprendre du service… d’une autre manière, mais avec la rage au ventre ? D’autant qu’il va s’agir de défendre nos biens, nos familles, nos valeurs morales, notre liberté.

C’est vrai que le sang, ça pue, et l’on a pendant longtemps, après l’avoir vu ou fait couler, le sentiment d’en conserver l’odeur dans les narines. Et l’on a bien plus envie de brûler son treillis souillé que de le passer à la lessiveuse.
Mon engagement fut parachutiste, le RPIMa a été longtemps – et demeure encore aujourd’hui – ma famille, j’ai vécu en ayant le sentiment de servir ma Patrie (jusqu’au jour où mes illusions sont tombées), j’ai longtemps enseigné les arts martiaux, j’ai été instructeur, j’ai fait partie de l’encadrement pour breveter les jeunes, j’ai soutenu, aidé, encouragé, poussé, les gars de ma Section pour que tous avancent dans l’unité et la cohésion …
Beaucoup s’en souviennent. L’un d’eux m’a dit il y a quelques mois, lorsque je lui rappelais une anecdote passée : « Quoi, tu te souviens encore de cela ? »
Hé oui, les souvenirs ne s’effacent pas, un jour ou l’autre ils remontent à la mémoire.
Mais aujourd’hui, j’ai de la ferraille dans les deux genoux en guise d’articulations, la rééducation a été longue, les cicatrices sont encore et toujours là, se rappellent tous les jours à mon bon souvenir, et demeureront toujours présentes.
Et malgré cela, ne supportant plus la situation dans laquelle l’incompétence criminelle de nos dirigeants nous a plongés (« prôner le djihad n’est pas un délit » !!!), ne supportant plus l’islamisation de notre pays, non pas rampante mais galopante (mais non mais non, c’est du racisme, car l’islam est une religion de paix et de tolérance), ne supportant plus l’abandon de nos valeurs (égalité et fraternité), de notre culture (Mesdames, vous êtes nos égales, moi je vous honore, je vous aime et vous respecte), de nos traditions (Vive le saucisson-pinard, car tout est bon dans le cochon et dans le jus de la vigne !), ne supportant plus cette médiocrité, cette veulerie, cette lâcheté de ceux qui nous dirigent quel que soit leur niveau de responsabilité ou d’irresponsabilité, je constate que mon humeur guerrière ne s’est pas éteinte, loin s’en faut, et que la flamme se ravive jour après jour.
Je constate, sans que cela me procure un quelconque plaisir, que confronté à un barbu menaçant (et le terme est faible quand on connaît l’idéal mortifère de cette lie de l’humanité) et menaçant ma vie autant que celle de mes proches, je prendrai aussitôt la décision qui s’impose, un réflexe travaillé et entretenu depuis de longues années, et que sans état d’âme de ma part, ce serait définitif pour lui.
Après, je sais que ce ne serait pas sans conséquences, que c’est entrer dans une spirale d’où il serait bien difficile de sortir. Mais je compte bien sur tous nos amis et frères patriotes pour réagir de la même manière et emboîter le pas.
Car j’en ai marre, lorsque je prends le Métro ou que j’erre dans un hall de gare dans l’attente de mon train, lorsque je participe à une commémoration, à une célébration, béret rouge sur la tête et quincaillerie sur la poitrine, d’avoir le réflexe de regarder régulièrement derrière moi au cas où …
Amis, camarades, notre devoir est double :
• Devoir de mémoire
• Devoir d’éveil
Nous devons éveiller nos concitoyens, nos compatriotes, afin qu’ils ne se réveillent pas un jour, une nuit, alors qu’il sera trop tard.

Tous doivent réaliser que la Marseillaise est aujourd’hui plus que jamais d’actualité :
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras,
Egorger vos fils et vos compagnes !

Il ne s’agit plus d’écrire, bien tranquille derrière son PC : « [Machin], courage, nous sommes avec vous, nous vous soutenons ! », et d’éteindre le dit PC pour regarder le JT de 20H00 ou le nième épisode de Koh Lanta ! Car la violence est là, à nos portes, en nos murs. La résistance active est le devoir de chacun, et la coordination de tous passe par des réunions locales auxquelles maintenant, si nous voulons réellement aller jusqu’au bout de nos idées, nous ne pouvons faire autrement que participer.

Veuillez excuser ce si long discours (et j’en aurais encore des tonnes à dire) : mais la colère monte en moi, et je sais que nous sommes de plus en plus nombreux à accepter l’idée qu’il nous faudra peut-être refaire, à nos corps défendant, ce que nous avons fait dans le passé.
Il n’y a aucune honte à cela (car le « vivre ensemble » est une foutaise quand les autres le rejettent avec mépris s’estimant en terrain conquis), mais en même temps, aucun plaisir ni aucune gloire.
Si ce n’est ceux du devoir à accomplir et accompli.