vendredi 28 novembre 2008

Psychopathe ou très gentil ?

La question a été posée sur le comportement d'une personne que 2 amies connaissent. Ces quelques lignes sont là pour elles, bien évidemment.
A la suite de plusieurs discussions à ce sujet, j'ai donc été tenté d'amener par écrit une argumentation comme je le fais souvent.
Pourtant cette fois-ci j'ai voulu avoir une démarche un peu plus radicale et terre-à-terre, plus cartésienne, tout en cherchant au-delà des cadres traditionnels.
Je ne donne pas de réponse. Juste des éléments de réflexion.

Comment savoir si quelqu'un est psychopathe ou très gentil ?
Un psychopathe...
Evidemment, psychopathe n'est pas le terme juste. On rechercherait plutôt un profil du type : dualité de personnalité, manipulateur, froid et calculateur.
Psychotique schizophrène avec tendance psychopathe serait donc plus exact. Après quelques recherches dans des ouvrages de référence, citées ci-dessous, j'ai rassemblé des éléments qui m'ont permis d'éclairer un peu ces termes barbares pour moi.
Définissons donc cela de manière un peu plus compréhensible pour tout le monde, et surtout moi : une personnalité double, des troubles permanents de la personnalité, comportements antisociaux impulsifs (violence, agressivité et plus) n'induisant pas de culpabilité suite à ses actes, détectable sur une variété d'indices biologiques et sociaux.
Ok. C'est un peu plus clair, même s'il faut peut-être modérer certains aspects dans la considération d'une personne.

Ou un vrai gentil...
Quelqu'un qui va se sortir les tripes pour les gens qu'il apprécie, avec des notions d'abnégation, d'amitié, de gratuité, de gentillesse, de service, d'attention, d'écoute, quelqu'un qui sera autant là dans les petites choses que dans les grandes choses.

Bon.
Ces deux notions étant maintenant éclaircies, reste à savoir si la personne qui nous intéresse appartient à l'une ou l'autre catégorie.
Malheureusement, ce serait trop facile de classer comme ça notre sujet d'étude...
Pour cela, il faut le connaître plus, et ça, ça ne vient qu'avec le temps et le dialogue.

A vous de voir.


Pour les références :
Dictionnaire de la psychiatrie et de psychopathologie clinique, Larousse, 2006
Schicksalsanalyse, Dr Lipot Szondi, 1948
The Mask of Sanity, Dr Hervey Cleckley, 1976

lundi 24 novembre 2008

Des gens qui valent le coup...

Avec un peu de recul, je reste toujours très bluffé par la qualité des rencontres qu'on peut faire, et la façon dont elles nous atteignent.
Généralement, quelqu'un avec qui on n'a que peu d'atomes crochus, on ne va prendre aucun plaisir à poursuivre la rencontre, ou alors c'est du masochisme. Mais des personnes avec qui ça va "coller", là, cela peut être un phénomène quasi chimique !
C'est drôle, nous parlions la semaine passée avec une amie sur le sujet justement des rencontres, des gens qui se croisent, des passions qui enflamment les coeurs, ou des amours qui marquent toute une vie, qu'ils soient ou non encore ensemble...
On a tous et toutes été au moins dans un de ces cas un jour. On y est peut-être même encore. On a des blessures ouvertes et saignantes, des cicatrices plus ou moins bien recousues, plus ou moins bien refermées, des brûlures, des points de glace, et des lieux chauds, tendres, doux, avec certaines places toutes particulières qui sont dédiées à des gens tout particuliers pour chacun de nous, tout ça sur un si petit coeur.
Bref, on a passé plusieurs heures à discuter de ça, jusqu'à une heure avancée de la nuit (du matin même ^^ !!) et à parler des liens entre les gens, des gens qu'on connaissait ou pas, des relations complexes qu'on peut avoir pour gérer à la fois la raison et le coeur...
"Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Parce qu'elle n'a pas de coeur.". Cherchez pas, c'est de moi, c'est la réflexion toute simple qui découle de tout ce que je vis, vois, expérimente, entends...
Après ces quelques heures de discussions, me suis allongé en me disant que oui, le coeur était donc bien le centre de l'être humain, le fondement même de toutes ses aspirations, de tous ses rêves, de toute sa volonté, et donc de sa raison. Les hommes (au sens de l'humanité) ont appris à écouter plus leur raison que leur coeur, mais c'est une erreur. Cela engendrera des générations mortes, incapables de ressentir au-delà de leur raison.

En tout cas, merci Katia pour ce long échange qu'on a eu ! C'est une rencontre de qualité :)

vendredi 21 novembre 2008

Petit bilan

Quasiment 2 ans et demi de blog.
2 ans et demi à écrire mes rages, mes peines, mes coups de gueules, mes ressentis, mes joies, mes envies, à prendre quelques minutes pour poser de manière un peu plus consciente ce fourmillement de choses qui passent dans nos têtes, une suspension éphémère du mouvement perpétuel...
J'ai pris le temps de faire un petit bilan sur ces 2.5 ans.
Hé bien, je n'en suis pas mécontent. Lorsque je l'ai commencé je ne savais pas trop ce que j'allais y mettre, et finalement je retrouve une densité perceptible, une dimension humaine au fil des billets. Pas tous, il y en a de qualité médiocre, c'est sûr. Mais dans sa globalité, j'ai plutôt réussi le but que je m'étais fixé, à savoir essayer de s'élever toujours au-dessus de nos vies qui filent à 1000 à l'heure et dans lesquelles on ne prend aucun temps, ressentir les choses, les analyser de manière plus fouillée.

Bon... Make your own Destiny, c'est écrit sur mon épaule. Choisis ton destin. Version américaine.
En version française : "Le bonheur est un risque et le monde ne veut plus de risque. Il ne recherche que la sécurité". - Bernanos.
Continuons à bouffer la vie.
C'est ce qui donne du goût à nos jours.
Ne pas s'arrêter aux apparence, creuser pour découvrir les gens. Les aimer.

Et parfois vivre un truc extra-ordinaire.
Ca vaut le coup.

jeudi 20 novembre 2008

Tu oublieras.

A la manière des montagnes sur lesquelles le vent souffle, des rochers du rivage, arrondis par l'érosion lente de l'eau, le temps efface tout.
Insidieusement.
Il arrive même à faire douter de ce qu'on a vécu.
Par chance, le coeur ne se trompe pas, ne se corrompt pas. Sauf si c'est la volonté de son possesseur.

Le temps efface tout.
Dans la sagesse chinoise, on dit : "Il faut rajouter de la vie aux années, et non des années à la vie".
Goûte chaque instant comme si c'était le dernier.
Le dernier se rapproche.
Vite.
Trop.

mercredi 19 novembre 2008

Tellement de sens...

Ah, les ancrages... J'entends les premières notes, ou les premières phrases de cette chanson, et un sourire apparaît sur mes lèvres...

A deux, a mille, je sais qu'on est capable
Tout est possible, tout est réalisable.
On peut s'enfuir bien plus loin que nos rêves,
On peut partir bien plus loin que la grève...
[...]
L'espoir, l'ardeur, sont tout ce qu'il te faut,
Mes bras, mon cœur, mes épaules et mon dos,
Je veux te voir des étoiles dans les yeux,
Je veux nous voir insoumis et heureux...

C'est fou la quantité d'émotions qu'on est capable de mettre dans les mots.
Malgré tout ce que j'ai déjà pu écrire, je suis toujours aussi touché par la puissance des sensations qu'ils peuvent contenir. Comme autant de petits récipients qui, une fois mélangés dans la bouche, le coeur et l'esprit, donnent un goût particulier à l'ensemble.
Ce texte de Grégoire ( http://www.deezer.com/track/902310 ) a un délicieux goût d'abricot.
Le vrai fruit, muri au soleil (et un peu sous des lumières artificielles ^^), une belle couleur, avec de toutes petites taches brunes, des traces rouges sur les bords, une peau veloutée, aux effluves enivrantes...
Et encore, en fermant les yeux, on n'a même pas idée de son goût.
Tout au plus, les papilles de l'esprit et de la langue s'accordent à en pressentir son nectar, pour autant que le nez en puisse capter les infimes odeurs sucrées, et c'est alors toute la tête qui s'envole vers d'incroyables sensations...

Délicieuses émotions...
Quelle tristesse que la saison des abricots soit finie...



(Tiens, pour une fois que je ne poste pas un billet en pleine nuit ^^ !!)

mardi 18 novembre 2008

Hommage

Je ne la connaissais pas.
C'était l'amie merveilleuse de quelqu'un qui m'est très proche.
C'est pour lui que j'écris ce billet, tout particulièrement.

A la mémoire de Jade.

                   †
     








Et à la mémoire de Pierre †, de Sophie †, d'Eric †, d'André † et d'Amandine †
Je ne vous oublie pas.

lundi 17 novembre 2008

Amour(S)

Les civilisations qui coexistent sur cette planète ont été fortement, voire totalement "formatées" par les religions. J'appelle religion un ensemble de préceptes, de dogmes ou d'idéologies qui imposent leurs contraintes -parfois, et même souvent- arbitraires au nom d'un dieu ou d'une vénération quelconque.
Je pose ceci afin d'englober également les non moins dangereuses sectes et courants de pensées qui se veulent libres mais n'en sont pas moins dictateurs en termes d'imposition de schémas.

Ce postulat de base n'est pas là par hasard, mais pour une réflexion que j'ai eu récemment à avoir.

Peut-on aimer plus d'une personne à la fois ?

Je n'entends pas physiquement. Ca, n'importe quel homme, n'importe quelle femme le peut. Coucher avec quelqu'un, c'est pas l'aimer forcément. Non, je veux vraiment dire aimer, de coeur, d'esprit, d'âme.

Voici donc le fruit de cette réflexion.

Nos civilisations ont un schéma (notamment dicté par la religion) qui conditionne ses individus à ne penser qu'on ne peut aimer qu'une personne à la fois.

Voici ce que ce schéma a de faux et de corrompu : l'exclusivité unique. Je m'explique.

Effectivement, l'amour envers une personne est unique. Parce que la personne est unique. L'amour ne se divise pas, ne se répartit pas, ce n'est pas une quantité donnée et qu'on a à écluser. Il se multiplie, à l'infini, s'augmente, s'amplifie, explose, remplit, c'est le mouvement
perpétuel, dans nos propres coeurs. L'amour qu'on aura pour lui/elle est "adapté", attaché, relié à tout ce que cette personne est, donne, dégage, etc.
Mais pourquoi n'y aurait-il pas d'amour possible envers d'autres personnes ?
Puisque l'amour est unique pour la personne à laquelle notre coeur s'est attaché, et pour qui il bat, il bat différemment pour une autre personne, et encore différemment pour une autre.
J'en suis venu à comprendre combien le système est bien pensé pour isoler les individus, les couples et empêcher toute réflexion sortant de ce cadre. Pourquoi croyez-vous qu'il y a autant de divorces ? Un phénomène de société ? Laissez-moi rire... Ca n'a rien d'une mode.
Alors est-ce-que les gens, inconsciemment, ressentent qu'ils ont envie d'aimer, d'aimer autrement ? Du coup, là, le schéma de pensée (religieux, notamment, judéo-chrétien en particulier) s'applique si fort qu'ils ne voient que la séparation pour parer à ce 'dérèglement'
de leur vie.
Admettons un seul instant que notre coeur est capable d'aimer aussi fort, mais différemment, je le rappelle, plusieurs personnes, au-delà de ce qu'on nous a enseigné et inculqué. Quels en sont les obstacles ?
Aucun. Sauf les contraintes qu'on veut toujours à tout prix s'imposer.

Mais alors, on peut vraiment aimer 2 hommes/femmes à la fois ?
Je connais au moins 4 personnes qui peuvent répondre positivement à cette question.

Et quand il existe des exceptions à une règle absolue, cela signifie que la règle n'est pas absolue.

Accepter et assumer cela a été pour moi un pas de plus dans ce que je pouvais ressentir.
Laisser exploser mon coeur à tout ce à quoi il aspirait.
C'est très fort, ce qu'on peut alors vivre.
Je vous invite à le vivre.


Et pour vous, mon Ange et mon Démon, si d'aventure un jour vos yeux tombent sur ceci, vous trouverez peut-être également quelque réponse à des questions que vous avez effleuré. Je l'espère.
Mon coeur vous est ouvert.
Je vous embrasse.

dimanche 2 novembre 2008

Message codé !

A qui de droit, saura le comprendre évidemment...

Jean a de longues moustaches... ;)

J'ai encore plein de touillettes pour toi. Poches arrière de mon jean.
Comme j'ai pas trouvé de costar, invite-moi en haut, comme tout-à-l'heure, mais attention aux coulées de lave !

;)

Sais-tu maintenant comment faire :oÞ ?