jeudi 26 avril 2012

Qui suis-je ?

Petite énigme du matin :

Je suis le feu et le brasier ardent, je suis l'eau et l'océan impétueux.
On se perd en moi comme on s'y retrouve.
Mes ailes sont protectrices et libératrices.

Qui suis-je ?

lundi 23 avril 2012

Tout va bien !

A défaut de tigresse, j'ai bouffé du lion, tout au moins dans ma vie professionnelle.
Je sors des notes de cadrage de projet comme s'il en pleuvait, j'identifie les collatéraux et les risques, je planifie, bref, je fais de la gestion de projet à tour de bras.

Ma vie amoureuse est peut-être complètement absente, au moins la partie professionnelle fait des étincelles !

Aujourd'hui, évidemment, grand sujet de discussion : les élections.
Sérieusement ? Hollande vs Sarkozy ? On a le choix entre le petit con aigri "la France aux riches", et le grand mou du genou qui n'a rien dans le slip ?
Je pourrais bouffer un bol de soupe avec des lettres de l'alphabet que je chierais encore un meilleur argumentaire que ces deux-là réunis...
Bon, je clos tout de suite ce chapitre "Histoire de la France pathétique".

Tiens, je viens de retrouver sur mon disque un artwork que j'aimais bien... D'ailleurs je le trouve toujours aussi bon, ça te parle ?



Ouais, c'est m... lui... ;)

mardi 17 avril 2012

Décla(r/m)ation ...


Sans toi je me sens aussi seul qu’un chien abandonné au milieu de la route...
J’aurais envie de t’offrir des cadeaux même si je ne connaissais pas la date de ton anniversaire.
Je veux qu’on passe des moments fantastiques, shopping et cuisine la main dans la main.
Je te jure que je ne me moquerai jamais de toi quand tu râperas les pneus contre le trottoir en faisant un créneau.
Si tu veux bien vivre avec moi, je nettoierai les toilettes chaque semaines, avec ma langue si tu me le demandes.
Je ferai disparaître les mots roploplos et gros nibards de mon vocabulaire.
Je serai amoureux fou même si tu t’appellais « Mimi » et que tu voulais que je le prononce « Maïemaïe ».
Je laisserai filer un pet que sous les couvertures et seulement dans des circonstances désespérées.
Je ferai un régime pauvre en cholestérol et je n’achèterai pas de voiture de sport rouge quand je ferai ma crise de la cinquantaine.
Tes parents pourront venir nous voir chaque semaine même si ta mère était une enquiquineuse de première...
Tu sais tes parents ne partiront jamais en maison de retraite parce qu’ils viendront vivre avec nous.
Je déclare solennellement que je séparerai le blanc de la couleur, je percerai le mystère du lavage à 30 ou 40°C.
Je ne râlerai jamais en attendant que tu ais fini de te maquiller.
Si c’est les chats que tu préfères, je ne te rappellerai jamais qu’un chien peut te sauver la vie si tu te noies mais qu’un chat ne peut pas...
Je serai ravi de regarder des films de filles avec toi comme « Orgueils et Préjugés ».
Je serai partant pour goûter des nouilles au tofu, des crabes au gombo.
Je ne ferai pas la moue devant l’horrible goût des légumes qui est masqué par du fromage fondu.
Je m’engage à toujours répondre « oui » quand tu diras « Est-ce que mes cheveux sont bien coiffés comme ça ? ».
J’inventerai pour toi un tout nouveau sens du mot câlin.
Je serai assez attentionné pour te lire ton horoscope tous les matins.
Je conserverai précieusement toutes les cartes d’anniversaire.
Je t’écrirai de vraies lettres quand on sera séparé.
Je te demanderai jamais où sont mes clés de voiture et je ne laisserai jamais mes chaussettes traîner par terre.
Avec moi tu trouveras toujours le tube de dentifrice bouché.
Je m’achèterai des strings et je les porterai pour toi si tu aimes ça.
Mon nombril sera toujours vierge de toute boulette de tissu...

Je veux promener ma langue sur ton clitoris, ce sera l’expérience la plus passionnée, la plus torride et la plus intime que tu aies jamais pu avoir...

Je te le dis, je donnerai toute ma vie pour toi, et si tu ne me réponds pas, je suis sûr qu’il y a une partie de moi qui mourra ce soir...

mardi 10 avril 2012

vendredi 6 avril 2012

Passage impromptu

Plein de petites et grandes choses en vrac.
Finalement, je ne partirai pas de Paris, pas tout de suite. Moi qui avait déjà commencé à dire au-revoir à certains de mes amis !
En effet, je signe cette après-midi un contrat pour la BNP en tant que chef de projet. Il s'agit d'un déploiement visio à l'échelle mondiale, donc... Ouais, ça va prendre un peu de temps.
J'en ai au moins pour 2 ou 3 ans.

Tout autre sujet, ma curiosité m'a poussé à me demandé qui pouvait bien venir visiter ce blog depuis Stockholm, en Suède, aussi régulièrement... Un petit message (mail/commentaire/n'importe) ?

Mon auto-formation de morpho-psychologie commence à porter ses fruits. Je m'en sers en entretien, et dans ma vie. C'est vraiment passionnant pour moi, même si c'est loin d'être une science exacte. Déjà que la psychologie est loin d'être exacte...
Mais ça plus un peu de cerveau, plus un peu d'observation, plus un peu de ressenti... Et on commence à voir des choses particulièrement intéressantes...

L'appartement est vendu, ça y est. Déménagement obligatoire avant le 17 juin.

Voilà, beaucoup de choses bougent quand on prend son courage à 2 mains, hein...

(Les commentaires sont toujours ouverts -lien juste en-dessous du titre du billet- et restent confidentiels et soumis à mon approbation avant leur publication. Je le précise parce que Manu m'a demandé, je suppose du coup que ce n'était pas très clair...)

lundi 2 avril 2012

"Fiction" 5 - Mais ... comment ?...

Il saisit sa pinte et la porta à ses lèvres.

Elle le toisa du regard un moment pendant qu'il aspirait sa bière à petites gorgées, puis lui demanda :
"Et alors, que deviens-tu ?"
Le silence se fit pendant que sa main reposait doucement son verre sur la table.
Un léger sourire remontait le coin de sa bouche. Il la sondait. Il prit son temps avant de répondre :
"Je vais bien. J'ai un boulot qui me bouffe, une vie occupée, mais je vais bien. C'est drôle, il y a longtemps qu'on n'a pas eu un dialogue...
- Je sais..." répondit-elle avec une moue. "Tu m'en veux ?
- Bien sûr que je t'en veux. Tu pensais quoi ? Que ça passerait, juste comme ça ?
- Je suis désolée.
- Tu peux l'être."
Son ton dur contrastait avec le sourire qui ne s'effaçait pas.
"Et toi, tu as te fais chier avec tes contrats photovoltaïques ?" reprit-il
- Comment... Tu...
- Je le sais, c'est tout.
- En même temps je n'ai pas le choix.
- Tu devrais ré-écouter Morcheeba, Fear and Love.
- Je la connais presque par coeur
- Je sais... Mais pas assez pour comprendre les paroles. We always have a choice. Nous avons toujours le choix. Toujours."
Il prit une gorgée de bière et reposa le verre.
"C'est un message ?
- A toi de voir. Ca te parle ?
- Je ne veux pas répondre à ça
- Je vois. Encore à essayer d'éluder les questions ?
- Je n'ai rien à éluder."
Ses yeux devinrent plus rouge et elle les baissa.
"Quand tu mens, quand tu penses quelquechose, quand tu te sens mal, ou que tu te sens bien, je le sais.
- Ah ouais ? Et là je suis comment alors, puisque tu sais tout et que t'es si fort ?"
Il prit le temps de reprendre une gorgée, en plongeant ses yeux dans les siens avec ce même petit sourire.
"Tu es à fleur de peau, et c'est ta mauvaise semaine.
- Mais... Comment ?
- Comme ça. La vraie question est : comment peux-tu encore douter ? C'est surtout ça la question."