mardi 29 septembre 2009

Lao-Tseu a dit...

Un titre de billet pas vraiment en rapport avec le contenu, mais bon, l'idée générale aurait pu être dite par ce grand homme (qui mesurait à peine plus de 1.60m !!)

"Les rêves et les fantasmes sont fait pour être réalisés"
Voilà ma réflexion du jour !
Je suis parti sur cette réflexion en me disant que c'était faux, qu'ils ne fallait surtout pas chercher à les réaliser pour leur conserver toute leur magie. C'est aussi ce que dit la grande majorité des gens, et ils se trompent.
Au bout de quelques instants, en effet, j'en suis vite venu à la conclusion que ce qu'on pouvait réaliser ne nuisait en rien à la magie de la chose, mais au contraire, lui permettait de grandir, de s'épanouir dans d'autres directions, de s'enflammer, comme une flamme de bougie deviendrait fleuve de lave...

Quand j'avais 10-12 ans, j'ai eu un énorme fantasme : celui de monter dans le cockpit d'un petit avion, vous savez ceux où on a VRAIMENT l'impression de voler, pas les énormes charters sur lesquels on sent à peine la différence entre le sol et l'altitude. Vers mes 15 ans j'ai pu monter dans un de ces avions, un remorqueur de planeur. Un vol fabuleux, d'une intensité et d'une densité rare... J'ai réalisé ce jour-là mon rêve. Et pourtant, j'ai toujours envie de monter dans un avion, et même plus, d'apprendre à le piloter, d'apprendre à voler par moi-même.
J'ai toujours rêvé de passer des heures sous l'eau, à chasser. Et cela fait plus de 15 ans que je fais de la chasse sous-marine. Vous croyez que la magie de ce moment, lorsque je rentre dans l'eau, n'est plus la même ? Elle l'est bien plus à chaque fois !
Il en va de même pour le snowboard, le surf ou le wakeboard. A chaque fois, j'en ai rêvé, et même une fois réalisé, je n'ai eu qu'une idée, c'est recommencer !!

Cette fois il s'agit de quelquechose d'encore plus lointain. Quand j'étais petit, probablement vers 4-5 ans, j'ai du voir mon père regarder un de ces vieux films japonais de Kung-Fu à la télévision. J'ai été très marqué tout de suite par le côté spirituel, artistique et esthétique du Kung-Fu. Un peu plus tard, j'ai fait du Judo, et quelques base du Kung-Fu, mais bon, ce n'était pas ce que je voulais. En fait ça me saoûlait plus qu'autre chose. Je voulais la magie du vrai Kung-Fu, chinois, des écoles de Wu-Tang et Shaolin.
J'ai aussi fait du karaté. Whouah. C'était bon. Qu'est-ce-que c'était bon... Encore un rêve que je pouvais réaliser ! D'ailleurs il n'y a pas si longtemps, j'ai encore refait ce fameux Tekki Shodan lié à tant de bon souvenirs et de rigolades... Ah ben les problèmes de latéralité, ça n'existe pas que chez les femmes, c'est moi qui vous le dit !
Et ça y est. Cette fois, c'est la concrétisation de mon premier rêve.
J'y vais ce soir. Je vais réaliser ce vieux fantasme de commencer l'apprentissage de l'art sacré du Kung-Fu. Parce que oui, c'est un art martial, mais c'est d'abord un art. Comment la magie d'un tel moment disparaîtrait-elle ?

Que l'on réalise son fantasme à plusieurs centaines de mètres du sol à bord d'un avion, sous la surface de l'eau, seul dans ce monde du silence, à la table d'un bon restaurant, en pique-niquant dans un parc, en buvant un chocolat chaud ou un nectar d'abricot, dans un dojo, en pleine ville au coin d'un Mistigriff ou au sommet des pistes de ski dans les Alpes, la magie est dans son cœur.

Un fantasme est fait pour vivre, se renouveler, être vécu, grandir, recommencer, perpétuer, refaire, et retrouver à chaque fois ces sensations fabuleuses au creux du ventre...
Je suis de ceux qui refusent de laisser mourir leurs fantasmes dans une naphtaline intellectuelle ou éthique. On n'a qu'une vie, si on en bouffe pas à pleine dents, on deviendra vieux et aigri avant l'âge, et je rejette l'idée de regretter quelquechose quand l'heure sera venue.

"Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Parce qu'elle n'a pas de cœur."

Allez, allons nous préparer pour le Kung-Fu, peut-être un jour aurais-je le plaisir de l'essayer contre la Capoera ou encore mieux ... (Tiens voilà encore un des fantasmes les plus importants que j'aimerais réaliser !!) Contre du Self-Defense !!!


lundi 28 septembre 2009

A toi le pseudo-hacker...

Je tiens à t’exprimer tout le mépris que tu mérites… Oh et puis non, en fait tu ne mérites même pas que je te dédaigne, il y a trop de sentiment et d’humain dans ce mot… L’indifférence même ne serait pas à la hauteur de ce que tu pourrais représenter !



Dans l’échelle de l’évolution, tu en es encore au stade minéral…



Y’aurait-il eu d’ailleurs une quelconque connexion neuronale dans ce qui te sert de boîte crânienne (et qui n’a probablement pour rôles que de faire un sas de l’extérieur vers ton estomac et que tes globes oculaires ne reposent pas directement sur l’oreiller quand tu te couches), tu aurais pu imaginer que voir apparaître 1200 commentaires par jour sur un blog me mettrait la puce à l’oreille…

Du coup, je ne rétablirai pas la possibilité de poster des commentaires.

Quand on ne sait pas faire une attaque DDOS correcte, on ne le tente pas !

Tu vois tu es tellement minable que tu as été incapable de suivre des tutos très clairs pourtant... Tu es ce qu'on appelle un script-kiddie, un 1337 hax0r... Un de ces petits cons qui croient être des hackers quand il utilise Back Orifice ou Sub Seven...


T’as joué, t’as perdu. GAME OVER.


A mon tour de jouer maintenant…

vendredi 11 septembre 2009

Le jardin des Tuileries.

Je passais l'autre soir devant les Tuileries, repensant à quelques moments passés dans ce coin.
Saviez-vous que ce petit parc en plein milieu de Paris n'est pas à proprement parler un poumon, mais serait plutôt un cœur ?
Hé oui, un cœur, parce qu'il est né du cœur amoureux d'une femme (Catherine de Médicis pour ceux qui se posent la question).
De ce fait, il a engendré de nombreuses inspirations chez les poètes comme Hugo, ou Maupassant ( dont "Envoi d'Amour Dans le Jardin des Tuileries" est assez magnifique !).
Bon, on peut discuter du côté "nature". C'est vrai que niveau verdure, c'est pas la forêt, hein, et la pollution de cette ville que je n'aime pas accentue cette couleur grisâtre et pourrie qui se répand sur tout. Le côté "artistique" n'est plus vraiment à l'honneur non plus. Des magnifiques jardins de Delorme et Le Nôtre ne restent que l'architecture globale des lieux, les formes des plans d'eaux et les perspectives. Les sculptures immondes qui le peuplent n'en ont que le nom. L'espèce d'atroce araignée informe de plusieurs mètres de haut, appelée "Maman" (rien que ça, c'est flippant !) par son auteur en est l'affreuse preuve.

Malgré tout cela, c'est un jardin qui reste agréable à parcourir.

Et c'est drôle, aujourd'hui encore, c'est le rendez-vous de nombreux amoureux. On les voit passer les colonnes d'entrée main dans la main, cherchant des yeux un banc où aller poser leurs corps enlacés et fiévreux.
Ou se quitter à la sortie, et il lui crie "Appelle-moi, ou fais-moi un mail !"
Dans ses yeux, j'ai vu qu'il n'oublierait pas ces quelques instants.
Il a bien raison, ces quelques minutes sont plus précieuses que le plus ciselé des diamants...

mardi 8 septembre 2009

Délicieuse aurore.

Encore un jour où j'ai été debout à 05.31 du matin, en pleine forme. Bon, faut dire que je me suis couché la veille peu après 22h00.
Du coup, j'ai petit-déjeuné, fini tout l'administratif que je devais encore faire pour ma boîte, et vagabondé ici et là sur internet pendant une petite demi-heure.
Mais je n'y avais pas trop la tête.
Des souvenirs flottaient devant mes yeux, comme de petites taches sur une peau délicate, avec la douceur de pétales de roses, et l'intensité d'un coin de lèvre mordue au détour d'un regard ou d'une odeur.

Je sens une présence, souriante et complice que je n'avais plus ressentie aussi fort depuis longtemps.

Aucune mélancolie là-dedans, ni pseudo-romantisme, juste un ensemble de sensations très très agréables pour un matin comme celui-là.
Je sais que la journée va être dure, beaucoup de réunions, beaucoup de nouveautés. Alors je profite de ces quelques instants de répit avant le gros rush.

Souriant bêtement (ou pas), jusque sous la douche, jusque dans le métro, les yeux fermés.
Mmmh... Qu'est-ce-que c'est bon...
Ce sont les effluves d'une fleur de feu.

On dit que l'intuition masculine n'existe pas.
Je prouverai le contraire au premier des cons qui me dira ça en face.
Et je sais que quand je ressens quelquechose comme ça, j'ai raison...

samedi 5 septembre 2009

Le Hasard n'existe pas...

Ca y est, j'ai repris le taff il y a 1 semaine.
Gros boulot, beaucoup de responsabilités, mais passionnant. Ca me motive à me sortir les tripes.
Mais ce n'est pas à propos de mon boulot que je veux écrire aujourd'hui.




Je ne crois pas au hasard.
Je n'y crois plus depuis longtemps.
Ni aux Coïncidences.

Mais depuis quelques jours, quelques semaines, mon esprit est à nouveau là, j'ai décidé que quoi qu'il en coûte, je me devais de le ressortir de sa gangue glacée dans lequel je l'avais cryogénisé pour mon bien, et celui d'autres gens.

J'ai libéré mon esprit comme on libère un fauve de la cage dans laquelle il est emprisonné depuis trop longtemps, des traces de griffes sur les barreaux.

Un tigre qui a eu le temps d'aiguiser ses griffes et d'acérer ses dents.
Ce tigre a des yeux bleus.
D'un bleu encore bien plus profond qu'ils ne l'étaient jusque là.
D'un bleu bien plus profond que le plus profond des océans dans lequel on puisse se noyer.
Il s'est endormi, en ronronnant au son de la voix des sirènes oubliées.
Il a traversé la douleur, la flamme, l'oubli, l'indifférence.
Il a saigné plus que tout le sang qui pouvait s'écouler de son cœur.
Il s'est déchiré le ventre sur des rochers pointus de falaises humaines en granit.
Il s'est attaqué à des forteresses inatteignables sur des sommets glacés.
Il est descendu dans les plus profondes abysses des plus profonds océans, là où le silence et la mort n'ont d'égal que l'épaisseur de l'obcurité qui y règne, où des secrets que l'homme ne connaîtra probablement jamais sont chuchotés à l'oreille de ceux qui savent les entendre et les écouter.


Et il en est revenu.

Plus fort.
Plus grand.
Plus serein.
Plus affamé de vivre que jamais.

Mon esprit a été libéré. Et son acuité accrue a immédiatement ressenti des forces, des appels, des sensations, des envies qu'il n'avait pas entendu depuis de longs mois.

Je ne crois pas aux coïncidences.
Je ne crois pas au Hasard.
Mais je crois à ce qui relie les gens au-delà de la distance, du temps.

Il y a des liens qui unissent les esprits et les cœurs et qui, même lorsqu'ils sont enfouis au plus profond de nous-même, battent au même rythme.

Nos sourires et nos coïncidences
Sont devenues des évidences...