vendredi 30 avril 2010

Raconte-moi tes rêves...

... Je te dirai qui tu es.

Un postulat basique de la psychanalyse freudienne.
Je n'en débattrais pas, d'une part parce que Freud, même s'il a posé des bases impressionnantes dans la compréhension des rêves, ça reste Freud, un pervers digne du Marquis de Sade, en moins classe, et d'autre part parce qu'on a fait beaucoup mieux depuis, et qu'on a une bien meilleure approche des mécanisme oniriques.
Mais voilà, comme je m'intéresse toujours à tout, et que les rêves, j'ai commencé à m'y intéresser vers mes 12 ans, j'ai lu pas mal de choses de tous horizons, des plus intéressants, dont Freud en grande partie, au plus nul, comme tous les gros nazes qui sortent des bouquins sur la pseudo-interprétation des rêves actuellement...

Aujourd'hui, donc, voici ma transformation de la pensée freudienne, ma piste de réflexion pour quelques pensées ce week-end...
"Raconte-moi tes rêves, je te dirai qui tuer..."

jeudi 29 avril 2010

Legendary ...

Aujourd'hui, billet d'artiste, je rends hommage à un vieux frère écossais, qui a tenu à bidouiller quelques photos de moi dont en voici une...



Légendaire Excalibur, sortie du rocher... L'ange et le démon, copyright Sir Ronan Bart McLeod.
Merci mon Bart...


lundi 26 avril 2010

Lendemain de fête (non, vraiment, c'était la St Marc, hier !!)

On fuit bien peu souvent qui on est, ou ce que l'on est. Encore plus quand il s'agit de ce qui est enfoui dans notre jardin secret.
Et souvent de vieux zombies ressortent de notre cimetière secret, qui jouxte le jardin justement. Ce cimetière rempli de tombes affreuses, comme de vieilles cicatrices pas refermées, suintant sur notre vie toute entière. Et nous avons beau les enfouir sous des tonnes de plâtre, de sable, de ciment, faire couler toute la fonte en fusion que nous voulons, il n'en reste pas moins que chaque parcelle de cette terre souillée se rappelle régulièrement à notre bon souvenir... pas si bon que ça.
Des zombies, des fantômes, des succubes, des incubes, et nos vieux démons qui ressurgissent, inlassablement.

Non ça n'a rien d'une vision pessimiste, et vous conviendrez, j'en suis sûr, que nos cadavres dans le placard ont toujours un doigt ou un pied coincé dans la porte de notre esprit, porte qui s'ouvrira au moindre souffle, un regard, un parfum, un effleurement, une pensée ou même juste un rêve.
Je me suis couché à 5heures ce matin, oui, je sais, j'ai déconné un peu, mais y'avait un boulot que je tenais absolument à avancer. Mes rêves ont été peuplés de quelques fantômes, et d'incroyables bourrasques de vent qui rafraîchissaient ma peau. Je me retrouvai soudain nu, au bord d'une falaise comme à l'aiguille d'Etretat, les pieds dans l'herbe verte et grasse, les bras écartés, prenant de plein fouet sur mon corps brûlant les rafales et les embruns. Le vide m'attirait et me repoussait, comme une femme qui ne sait pas ce qu'elle veut. Je m'élançai alors, et loin de tomber, je prenais les vents pour support et je tournai et retournai, goûtant à la sensation du vide, si dense pourtant. L'impression de bras m'entourant, m'attirant, de mains me caressant et me griffant, de dents me mordant ou de bouches m'embrassant...
Je suis peut-être un fou dans mon genre, mais la folie n'est-elle pas de renier la tristesse des routines et des chemins battus ?

Il paraît que c'est un fait connu que les gens de signe vierge réfléchissent beaucoup. Et que les roux ont un caractère de feu, qu'ils sont volcaniques.
P'tain, je suis vierge, ascendant vierge, et roux.
Comme quoi, c'est pas incompatible d'utiliser ses neurones et de brûler de flammes plus vives qu'un incendie en forêt de sapins ! Au contraire, cogito, ergo sum, c'est bien je pense, donc je suis, et autrement dit, je pense, donc je vis...

Vivre ce que j'ai envie de vivre, ou refuser ce que je n'ai pas envie de vivre, me casser en Normandie au dernier moment pour une fête surprise, me pencher au-dessus d'un parapet en goûtant à l'adrénaline du vide, croiser un regard dans la rue et le soutenir jusqu'à en perdre pied, me faire voler un baiser dans une danse et en rire, me taper un galop comme la semaine dernière en Bretagne et lécher le sang qui coule de mon bras suite à la rencontre avec une branche de houx mal placée sur le trajet du canasson, ... Vivre quoi.
On n'a qu'une vie, et elle passe foutrement vite. Si je ne la vis pas maintenant, ce n'est pas demain que je le ferai.
Dans un pays où les libertés se font réduire comme neige en plein cagnard sénégalais, où refuser l'aliénation est un crime, oui, vivre sa folie est une liberté inexpugnable.
Le vrai crime est de se ranger, et de se persuader qu'on a raison de le faire, parce que "c'est la meilleure chose à faire"...

Rhââaa voilà... je voulais juste laisser quelques mots, 2 ou 3 lignes, et j'ai encore laissé mes doigts aller sur ce clavier, vagabondant au gré de mon âme, laissant même sur le bout de ma langue un goût d'inachevé... acide et délicieux.



lundi 19 avril 2010

Pistes de réflexion

Ce jour ne verra pas de billet construit ou décousu comme à son habitude.
Aujourd'hui je veux simplement m'offrir quelques pistes de réflexions sur lesquelles laisser mon esprit courir.
Des pensées, des citations de quelques auteurs que j'aime, des phrases qui me touchent et me donnent envie de creuser un peu plus.
Alors oui, y'a beaucoup de Nietzsche, parce que ça fait longtemps que je n'avais dépoussiéré ses bons vieux bouquins et que, merci Caro, j'ai eu envie de me rafraîchir les idées.

On mesure la force d'un esprit à la quantité de vérité qu'il peut supporter. - Nietzsche

Ne te demande pas comment atteindre au mieux le somment de la montagne. Grimpe. - Nietzsche

L'audace a du pouvoir, l'audace a du génie, l'audace a de la magie. - Goethe

Don't walk with the clan. Only trust instinct. And be one with the plan. -Nujabes

Tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. - Nietzsche
Même éculée, la réflexion sur cette phrase a quelquechose de sans arrêt renouvelé, donc je l'ai remise au goût du jour, de mon jour.

Pourquoi jouer tant de notes, quand il suffit de jouer les plus belles ? - Miles Davis

Veux-tu avoir la vie facile ? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui. - Nietzsche (et dédicace à... ma foi, elle se reconnaîtra bien toute seule...)

Le désir est signe de guérison ou d'amélioration - Nietzsche.

Il est des gens qui n'embrassent que des ombres; ceux-là n'ont que l'ombre du bonheur. - Shakespeare (re-dédicace...)

Nous sommes responsables d'à peu près tous les maux dont nous souffrons. - Gide

Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse, sois le maître et le sculpteur de toi-même. - Nietzsche



Voilà, ça suffira bien déjà pour aujourd'hui, demain, et même cette semaine.
Ca laisse du pain sur la planche...
Ca, plus la nouvelle que je viens de commencer, qui est un exercice des milliers de fois plus difficile que les 2 autres bouquins... D'un autre côté, ce n'est ni le même style d'écriture, ni surtout le même genre de contenu, et ça ne se fait pas sans une attention soutenue de tous les instants... Pourtant niveau intensité, c'est nettement supérieur aux 2 autres bouquins commencés. Bref, j'aime me frotter à ce genre de difficulté !




vendredi 2 avril 2010

2 avril ...

Ca y est, c'est passé.
Foutons la paix aux poissons pour 1 an, et par pitié, évitons les "Nan c'était hier, mais comme je t'ai pas vu, j'te'l'fais aujourd'hui..."
J'ai quand même failli assassiner un de mes collègues ce matin quand il m'a annoncé que le serveur principal était tombé pendant la nuit, en m'énumérant tout ce qui avait été perdu et les répercussions que cela engendrait sur son activité, puis après 5 minutes que c'était un poisson d'avril.
Ce matin.
2 Avril.
Je pense que j'irai le faire tomber dans un bac de piranhas un peu plus tard, en marmonnant une petite comptine démoniaque, un rictus vague au coin des lèvres...
"Dans mon asile,
Faut pas être hémophile.
Y'a pas de crocodile,
C'est inutile.
Je suis aquariophile,
J'te présente, gros débile
Mes jolis Poissons d'avril...
"

Sinon, chose curieuse... J'avais un échantillon de parfum Hypnotic Poison de Dior sur mon bureau (le tout petit aérosol). Et depuis quelques semaines, il avait perdu la majeure partie de son odeur. Et quand je dis la majeure partie, en fait, j'ai du le renifler encore la semaine dernière et il ne sentait plus rien à vrai dire. Rien du tout.
Je range un peu mon bureau il y a quelques minutes de cela. Je me dis que c'est probablement le bon moment pour le jeter.
Et de manière inconsciente, je le ramène malgré tout à mes narines.
Les effluves sont là, puissantes, présentes, et incroyablement vives.
Pas question de le jeter.
Les notes de Jacaranda et de vanille, ce velouté de l'amande amère... Je rajouterais presque une note de miel, de poivre blanc ou de muscade...
Les odeurs ont quelque chose d'ensorcelant (encore plus Hypnotic Poison, mais qui ne convient pas à toutes les peaux, de loin pas). De mystérieux. De magnétique. De précieux. De délicieusement frissonnant. On est capable de remonter en enfance rien qu'avec une odeur. Une effluve vous fera fermer les yeux, goûter à un moment intense, votre respiration s'accélèrera, le cerveau déclenchera une avalanche d'endorphines, des images inonderont votre esprit...
L'odorat, mon sens le plus développé, retrouvant son animalité, se promène en liberté dans le printemps qui revient...

Et puis, une fois n'est pas coutume, pour finir sur une note météorologique de saison, puisqu'après avoir fait croire que le printemps était là, le froid hivernal est de retour, je vous laisse sur ces quelques vers...
C'est de mon maître vénéré et absolu en terme de poésie, l'immense Charles Baudelaire, tiré de son chef-d'œuvre Les Fleurs du Mal, intitulé Brumes et Pluies...

    Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
    Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
    D'envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
    D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.

    Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
    Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
    Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
    Ouvrira largement ses ailes de corbeau.

    Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
    Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
    Ô blafardes saisons, reines de nos climats,

    Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
    - Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
    D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.


Je vous tire ma révérence pour 3 jours, retournant en mon Alsace natale...
Je ne vous oublie pas ...



jeudi 1 avril 2010

Petit cours de science ...

Nous sommes humains.
Ce qui signifie qu'au-delà d'un cerveau développé qui ne nous sert malheureusement qu'à 6%, on n'a pas développé grand-chose de plus ...
6%...
Pourquoi 6% ?!! C'est fait pour quoi ? Une upgrade future comme on dit dans notre jargon d'informaticiens ? Une mise à jour qui nous permettra un jour d'utiliser plus de 50% ?
Faut pas rêver, avec des Sarkozy, des Royal, des Obama, des Poutine, ou d'autres, on risque même de jamais atteindre les 7% ...

Aujourd'hui, je vais peut-être vous apprendre des choses sur le cerveau et son fonctionnement. Pour couper court à la question "Mais comment tu sais tout ça ?", cela fait plusieurs années que je fais des recherches sur le cerveau, son fonctionnement, ses relations à la psychologie humaine, et les réactions qu'il engendre. Mais je vais essayer de ne pas trop rentrer dans des considérations scientifiques ennuyeuses.
A ce jour sont identifiés 5 types de fonctionnement cérébral (hé oui, on est loin des 3 habituels qu'on nous rabâche depuis tant d'années !!). Les 3 premières sont donc connues, les 2 autres sont les plus intéressantes.:
- Les ondes bêta : c'est notre quotidien éveillé, au travail, ou dans la rue. Nous sommes concentrés, focalisés.
- Les ondes alpha : le moments de relaxation, de rêverie éveillée, de conscience sensitive et cognitive. C'est aussi dans ces moments-là que nous sommes le plus capable d'être sensibles à certains phénomènes terrestres.
Sans entrer trop dans le détail, les ondes alpha sont situées entre 7,7 Hertz et 13 Hertz (généralement, on considère 8-13Hz), les ondes terrestres basiques (entre la croûte terrestre et l'ionosphère) se situent aux alentours des 7,83Hz (aussi appelé Champs Schumann, champs électromagnétiques avec des harmoniques dans des fréquences supérieures de type Beta). Evidemment, comme toutes ondes entrant en résonnance, cela a un effet de "synchronisation" ou de syntonisation, pour être très exact dans les termes. Des résonances fortes entre ces 2 types d'ondes...
- les ondes Thêta : c'est notamment cette période de semi-conscience dans laquelle nous avons les premières images de rêve, entre le moment où le corps s'abandonne et celui où nous sombrons dans le sommeil. A l'inverse, celui aussi entre la sortie du sommeil profond et le réveil complet. Vous savez, c'est dans ces moments, où, parfois, quand vous avez un problème, vous recevez soudainement un éclair de génie ! Voilà, c'est dans l'état Thêta.
C'est aussi cette fréquence d'onde qui est propice à tout ce qui est hypnose (état totalement relaxé du corps humain)

Nous en arrivons donc aux 2 états les plus intéressants :
- Les ondes Delta : le sommeil profond. L'état dans lequel les stimuli extérieurs sont réduits à un presque néant. Seules les fonctions vitales sont assurées. Ce qui laisse une activité cérébrale extrêmement productive, et une capacité à "capter" malgré tout l'environnement. Les ondes Delta ont montré une activité du lobe frontal plus importante, donc des centres de la pensée la plus évoluée, de la conceptualisation et du raisonnement.
Ajoutons à cela que les états dits 'paranormaux' au sens 'sortant de l'ordinaire état de pensée ou réflexion humaine' (dont les causes ne sont pas scientifiquement explicables) montre une hyperactivité de ces zones-là.
Et que ce qu'on appelle les "aptitudes intuitives", entendez par là notamment les phénomènes de très forte empathie, voire télépathie, sont situées notamment dans ces fréquences (à savoir 1 à 4 Hz)
- Les ondes Gamma : les moins connues. Les moins référencées. Pourquoi ? Parce que les plus rares ...
Cette activité cérébrale dite 'gamma' peut atteindre les 58Hz, ce qui, pour un cerveau humain, EST ENORME ! Nous sommes INCAPABLES de supporter de telles fréquences plus de quelques secondes. Un état de sur-conscience de l'environnement extérieur. Encore une fois le lobe frontal, mais cette fois en hyper-activité.

James Johnston et Jean Millay rapportent, en 1983, dans leur livre "A pilot study in brainwave synchrony" (Etude pilote de synchronisation des ondes cérébrales) que lors de ces enregistrements sur le contrôle de la synchronisation cérébrale entre des gens, les sujets rapportent des états de sensations intenses et non verbaux entre eux.
J'ai découvert ce bouquin en anglais, et il est une avancée notable sur l'étude des capacités du cerveau humain.
Il rejoint tout à fait les études médicales qui ont été menées pour démontrer qu'un groupe d'enfants enfermés ensemble dans un pièce était capable de produire des phénomènes de type paranormaux (lévitation, déformation ou déplacement d'objets notamment).

Alors, toujours aussi persuadés de toute rationalité au sens descartien du terme ?

Il y a tant d'inconnu à explorer dans ce monde que les humains craignent...
Je vous laisserai réfléchir sur 2 citations, l'une de Paolo Coelho : "Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer".
Et celle de Mark Twain : "Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait."

L'impossible n'existe plus à partir du moment où l'on prend conscience que cela est possible.

Et c'est applicable à notre vie quotidienne ...
Et à nos pensées, nos envies, nos désirs les plus secrets, les plus profondément enfouis... Et à ce qu'on ne devrait jamais regretter...