lundi 29 décembre 2008

Retour à la grisaille...

Whouaouh. Y'a pas à dire, le chuintement de la neige sous un snow, c'est un truc que j'adore.
La neige a disparu en plaine, mais en montagne, elle était bien là.
Le temps de prendre le forfait, de choisir une planche à mon goût, et en avant...
2 jours de pied total. Bien sûr, les premiers instants, il faut s'habituer à retrouver son équilibre, à sortir de soi, à entrer en communion avec l'espace pour que l'air nous porte et que les forces de la nature nous imprègnent.
Mais quel bonheur après d'évoluer dans cette immensité blanche.
L'impression de revivre.
Juste un manque. Une personne à qui j'aurai voulu tenir la main.
Ce genre de sensation, peu de personnes savent les vivre. Tous deux nous savons pourtant les goûter avec intensité.
Et puis ensuite, je suis allé glander devant la cheminée chez mon pote, les yeux perdus dans le feu, un sourire béat sur les lèvres, en sentant les vagues de chaleur sur le visage. Là aussi, je n'ai cessé de penser à elle. Je la voyais allongée sur le canapé, la tête sur ma jambe, et mes mains qui se perdent sur son épaule, dans ses cheveux, mes doigts qui caressent sa joue, remonte derrière son oreille, glisse sur le front, redescend dans la nuque...
Dans le silence et le crépitement des bûches.
L'odeur de vin chaud dans nos narines.
La sensation d'être bien, dans un cocon de douceur et de chaleur...
Seuls au monde, avec cette densité du moment.
Nos regards qui se croisent...


Et je suis rentré à Paris. Dans la grisaille de Paris.
"Paris qui pue la pisse et la 8.6."
J'ai toujours dit que je l'écrirais cette chanson. C'est peut-être justement le moment.
Je suis rentré. Pour me préparer à affronter ce mois de janvier que je hais parmi tous... Voyons ce qu'il me réserve cette année. Probablement un truc bien salé encore...

Aucun commentaire: