vendredi 26 mars 2010

Bonne humeur

Curieuse journée qu'aujourd'hui...
Depuis ce matin, je n'ai croisé que des gens d'une gentillesse incroyable.
Premier arrêt, ce matin, au guichet de la RATP. Mon pass Navigo a la puce qui commence à fatiguer, impossible de le recharger moi-même via le petit lecteur de carte que je me suis acheté il y a 3 mois, en bon geek (merci Gab :) !)
Effectivement, le pass est encore bon, mais la puce a craqué sur les bords, donc il faut le refaire. La femme qui s'occupe de moi prend bien son temps, m'explique les choses, où le faire refaire, comment, etc. Aimable, souriante, douce. Vraiment très gentille. Après 10 minutes, je l'ai rechargé, et je repars du guichet, avec un grand sourire.

Sorti du métro, je me dis "Allez, aujourd'hui, vendredi, on va se faire un petit déjeuner de service". J'appelle quelques collègues pour savoir ce qu'ils veulent, et je passe à l'excellente boulangerie près du bureau. La gérante de la pâtisserie s'occupe de moi, et au moment de me faire payer me chuchote qu'elle a mis un petit pain et quelques bugnes supplémentaires, avec un clin d'œil et un large sourire...

Arrivé à la boîte, ma secrétaire m'a préparé contre toute attente les dossiers à traiter, les machins à signer ou à regarder... Pareil, même gentillesse...

Et ça a continué ainsi pendant toute la matinée.
Je ne sais pas ce qui se passe, mais je le sens dans l'air, aujourd'hui, ce n'est pas pareil.
Une densité différente. C'en serait presque tactile, presque sensible...
Une douceur de vivre, comme si le printemps avait fait remonté un peu de douce sève dans l'humeur habituellement indifférente voir hostile de Paris... Ou que l'équipe des Ghostbusters avait vidé les sous-sols de la capitale du slime maléfique cette nuit ! ;)

Je n'ai pas l'impression d'aborder différemment les gens, donc j'ai des doutes que cela vienne de moi...

Ma foi, "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier", donc profitons ! Savourons cette amabilité, ces sourires, cette douceur...
C'est un peu la sensation des lèvres qui effleurent la douceur de la peau d'un abricot, le nez sensible à ses effluves sucrées, les papilles anticipant de goûter à la chair tendre, délicate et à se désaltérer de son nectar délicieux...

Je sais que ce soir je vais finir très tard... Mais si le reste du jour est pareil à ce matin, cela ne va pas être désagréable...
J'en souris même...

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