mercredi 6 octobre 2010

Dies nihila...

Ces derniers jours, semaines, ont été plutôt mouvementés.
Je crois que je me mets encore plus dans mon boulot pour éviter de trop penser, de trop réfléchir, de trop ressentir.
Depuis que je suis passé directeur, j'ai réussi à développer la capacité à faire 10 choses à la fois (enfin... disons 5, c'est déjà pas si mal).

Ce matin, c'est Hasta Siempre Comandante à fond dans les oreilles... Une version plus rageuse de Interitus Dei. Pas forcément la meilleure -Celle de Nathalie Cardone est juste fabuleuse-, mais j'ai besoin de méchantes grattes ce matin, de me décrasser la tête, de me la nettoyer.
Je reluque joyeusement une Ducati 900 qui s'est arrêtée devant le passage piéton. La silhouette qui monte cette bête est visiblement féminine, svelte. Je ne vois pas son visage à cause de la visière noire, mais de longs cheveux reposent sur le blouson serré Dainese qui souligne ses formes. Un petit mouvement de la tête me laisse à penser qu'elle aussi me regarde dans mon long manteau de cuir noir.

Me verrai bien sur une moto, avec ce manteau (en faisant attention que les pans ne se prennent pas dans les roues !). Faut juste que je passe ce putain de permis. Remarque, vu que mes vacances en République Dominicaine se sont envolées...

Bon, parlons d'autre chose.
Les gens ont parfois des réactions curieuses.
Quand on a faim, on mange. Quand on a soif, on boit. Quand on a envie de pisser... Bon, on arrive à se retenir un peu, mais pas longtemps (surtout pour la gente féminine, n'est-ce-pas ;) !!). Cette dernière citation est pourtant bien intéressante dans un sens figuré. On ressent un besoin impérieux, on sait que c'est la bonne chose à faire, mais on se retient quand même.
Pourquoi quand on a des évidences devant les yeux, on hésite autant, alors ?
La peur de mal faire ?
La peur de l'inconnu ?
La peur de la nouveauté ?
La peur de faire du mal aux autres ?

Oui, tout ça. Le maître mot est la "peur".

Et comment dépasse-t-on la peur ? Par le courage.
Le courage d'assumer ces évidences.
Le courage de se lancer dans ce vers quoi on aspire
Le courage de savoir qu'on se bat pour être heureux et heureuse.

Quand on a compris ça, on sait avancer.
Avec les bâches que je me suis pris ces derniers temps, je crois justement que la meilleure chose à faire est de me recentrer un peu sur moi-même...
Alors je repasse en mode "animal".
Et si tu veux me capturer... Tu vas devoir te bouger. Je ne suis plus aussi facile à avoir. Maintenant, tu sais aussi que tu as toutes tes chances.
Allez, en chasse !