mercredi 5 décembre 2007

Exutoire pseudomusicalopoétique

J'avais quelques minutes et une irrépressible envie de balancer quelques lignes sur un papier. Notepad a fait l'affaire. Je ne savais pas trop ce que je commençais, alors c'est sorti comme ça sans trop réfléchir. Et ça n'a pas de titre, parce que j'en ai pas cherché un.
J'avais en tête une mélodie lourde, grave, sombre et très saturée :)

Elle portait un nom si pur, ma Sybilline
Presque femme, si fragile, toute cristalline
Tombée sur une pierre trop dure pour sa vie banale
Elle n'a pas eu le temps d'avoir mal

L'humanité disparue au fond de ses orbites vides
Ses douces lèvres sombres expiraient un souffle morbide
Le long de ses bras un filet de sang sublime
Exquis liseré rubis sur sa peau livide.

Le virus délicieux se répandait dans ses veines
Tout aussi insidieux que le chant des sireines
A l'instant hantée de tous les souvenirs des Anciens
Recouvre ses paupières d'un voile fin.

Dans sa poitrine, son coeur a commencé à ralentir,
Inexorablement, c'est sa vie en train de fuir
Par les deux trous sur le coté de son cou clair
Encore un instant, elle est devenue vampire.

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