dimanche 15 janvier 2012

Des pensées en vrac. Ou pas.

De retour après cette "longue" absence de mon blog.
Beaucoup de choses qui se sont passées, comme toutes les fins d'années et début de l'année suivante.

Je me suis improvisé bricoleur, et je ne suis pas mécontent du résultat. Le changement de lavabo suite à l'accident (je ne raconterai pas plus, mais c'est une histoire de fou qui commence par un parapluie et qui finit aux urgences...), la réparation du frigo qui fuyait, l’inondation de la machine à laver, l'explosage de lustre avec projection copieuse de verre bien tranchant, et son changement pour une "boule" en papier japonaise (et bob/marcel/raymond/germain/dieu -ou autre- sait combien je hais trifouiller l'électricité... SURTOUT quand les fils sont ceux de 1930 encore...) etc...

Ne me demandez pas comment ont été les fêtes, ce sont les pires que j'ai jamais vécues. Une horreur. Et je ne dis pas du tout ça à cause du paragraphe ci-dessus.
Ces "fêtes" ont été réellement un enfer.
Et encore. En enfer, il paraît qu'il y a du feu. Or les flammes... c'est festif ! Je peux vous dire que l'enfer c'est au contraire un endroit sombre. Humide. Gris. Brumeux. Particulièrement froid. Tellement dépressif qu'un dépressif à côté ressemble à Joyeux des 7 nains.
Selon de nombreux crétins témoignages, c'était les dernières fêtes de toute façon. Bob/marcel/raymond et toute la clique les entende ! 12/12/12, le début de la fin ? ^^
Sur ces jours de fin d'années, j'ai gravé ce qui, je l'espère, sera l'épitaphe d'Eve Angeli et de Nicolas Sarkmoisi : "Plus jamais ça."

Point positif quand même : début décembre, j'ai pris mes "résolutions" de l'année. Contrairement au reste du monde, je n'attends pas le réveillon pour sortir des pseudo-volontés de changement sous l'effet de l'alcool, résolutions qui seront oubliées tout au mieux 1 semaine plus tard, voire le lendemain dans un verre où bouillonnent 2 Efferalgans et un Alka-Seltzer ...
Ayant particulièrement marre de ménager la chèvre, le chou, le beurre, l'argent du chou, celui du beurre et le cul de la crémière -où de la chèvre, selon les goûts-, il m'est venu naturellement à l'esprit ce changement profond dans ma manière de voir les choses. Dans le cas présent, de les exprimer.
Alors oui, ce noël (sans majuscule tant il fut minable) et ce réveillon, il y a des appels que je n'ai pas passés. Des sms que je n'ai pas envoyés. Ou que j'ai écris, puis supprimés. Des choses que j'aurais voulu faire pour moi, pour vous. Mais pour quoi ?
A quoi bon de vouloir semer un bout de printemps si c'est l'hiver ? Le temps sera plus propice peut-être un jour. Et s'il ne l'est pas, ma foi, c'est tant pis.
Mais je me rends compte une fois de plus que je m'égare.
Ma "résolution", que j'aurais plutôt tendance à appeler ma "révolution" est d'avoir, dans un nouvel état d'esprit, une communication directe, entière, de dire les choses, les vérités, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Comme me l'a dit quelqu'un qui m'est cher, "Une vérité fera toujours moins mal qu'un mensonge". Ca résume assez bien.
Jusque là, c'est plutôt positif.
Je me sens plus libre, plus posé. Quoi ? Oui, "Toi tu me fais chier quand tu me dis ... ! " ou "J'adore comment tu t'habilles" ou encore "Nan, vous êtes mes amis, mais vous êtes aussi cons l'un que l'autre de vouloir vous séparer pour une histoire de ..." (ouais, ces deux-là, s'ils passent, ils se reconnaîtront déjà !).
Dire ce qu'il me plaît de dire, et exprimer tout haut mes pensées aussi honnêtement que je pourrai.
Quel homme a les couilles de dire "Je t'aime.", dans les yeux, sans aucune arrière-pensée que celle de vouloir vivre avec celle qu'il sait pouvoir rendre heureuse, et reste immuable dans sa certitude malgré tous les obstacles parce qu'il en est sûr ?
Qui a encore plus la force de le faire tous les jours, parce que c'est tous les jours qu'on se séduit ?
Qui encore se glisse dans un costume en attendant sa belle parce qu'elle adore ça ?
Qui lui prépare un bain aux mille senteurs enivrantes, entouré de bougies ?
Qui lui fait un massage en sortant de ce bain exquis ?
Je ne le fais pas. Non pas parce que je ne le veux pas, mais parce que je n'en ai pas l'occasion. Ca fait aussi partie de l'honnêteté, de pouvoir dire ça.
Donc voilà, 2012 verra un Marc qui sera peut-être un peu trop cash parfois, mais ce sera un mal pour un bien.

Et puis ces derniers jours petit bilan de l'année quand même.
Ben oui.
C'est pas parce qu'on connaît la destination qu'on n'apprécie pas la ballade, hein ?
Je reprends assez souvent l'image en ce moment, je m'en rends compte, mais si tu savais qu'on devait te couper une jambe demain, est-ce-que tu te mettrais dans ton canapé devant la télé ou est-ce-que tu irais courir et sauter jusqu'à bout de souffle ?
M'enfin, soyons d'accord (ou en tout cas, c'est en accord avec moi-même...), l'année fut TRES loin d'être bonne. En fait, l'une des pires.
Maintenant, disons qu'elle est passée.
Que nous allons rendre celle-ci meilleure. Bon, ça part mal, mais faut bosser le sujet !

Je repense souvent à quelques moment de fort bonheur. Des moments d'une intensité telle qu'ils vous sont marqués dans votre chair et votre esprit pour très longtemps.
J'en suis alors venu à penser au pourquoi-comment de ces souvenirs. En voici ma conclusion :
La beauté d'un instant tient au fait qu'il est éphémère. De par sa nature même, donc, il nous glisse entre les doigts.
Le rendant ainsi d'autant plus précieux encore.
Alors oui, je suis d'accord. Ouvrir son âme, son esprit à quelqu'un est comme accepter une opération à cœur ouvert, sans anesthésie.
Il y a forcément un moment où ça commence à faire mal...
Mais parfois on en est capable.
Bon j'arrête là sur ce paragraphe.

Evidemment aussi, l'anniversaire de la mort de Peter, le 10 janvier...Salut à toi, frangin.

Et puis, pour finir sur une note un peu plus joyeuse (oui, j'hésite à employer le mot "gaie" ^^), dès que cette période de merde est passée, on fait une putain d'orgie et une chouille de malade. En Fêtes de Milieu d'Année s'il le faut. Alcool, rock et sexe. Vous aurez l'obligation de ramener le vôtre, d'en user et d'en abuser. Au choix.
Au fait, j'ai trouvé une raison des plus concrètes du pourquoi je déteste l'hiver quand je suis en costar: je hais la sensation des couilles qui se resserrent comme une coquille de noix.
Et si cela vous choque, sachez que la vulgarité a tout au moins le mérite de montrer la vérité, même si c'est de manière un peu crue... ( à méditer ! )

Et deux images pour finir.

La première en forme de clin d’œil. Ca laisse rêveur, hein...



Seconde image ... qui est en fait une vraie photo (merci Gab !!)

Je savais que je n'aurais JAMAIS du signer cette putain de feuille de dons d'organes...





Allez, à très bientôt !

"Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre" - S. Jobs


Aucun commentaire: