mardi 20 septembre 2011

Hibernation...

Et renaissance.

Oui, je ne suis pas mort.
J'ai été en hibernation, on va dire.
Un état de recul social, seul avec moi-même.
Je ne suis même pas encore entièrement ressuscité.

Enfin pas tout à fait.
A vrai dire, j'ai été pas mal occupé. Etant donné que j'ai profité du crash épique de mon ancienne boite (hé oui, quand on se prend pour un grand directeur alors qu'on ne sait même pas gérer les choses les plus basiques, et qu'on recrute de pauvres nazes, forcément, on le paye un moment, hein, DG de mes deux...) pour mettre les voiles, je me suis plongé dans un projet qui me tient à cœur depuis longtemps.
Je n'en dirai pas un mot pour l'instant ici. A cet instant précis, il en est aux alentours des 80% de réalisation.
Ce qui représente quand même 4 mois de travail acharné dont au moins la moitié fut composé des jours et des nuits qui les suivaient.

Côté vie personnelle, je ... Ne sais pas trop.
J'ai fait un gros travail sur moi-même de ce point de vue-là, c'est certain.
Ma phrase actuelle est plutôt : plus je regarderai en arrière, plus il est certain qu'à un moment je vais me casser la gueule.
Là, il y a 2 possibilité : soit je m'arrête et je pleurniche sur mon pauvre sort, ce qui n'est pas dans mon genre, soit je me campe droit et j'avance la tête haute. Ce que je fais.
Donc on va dire que c'est une période de sécheresse. Et je m'évertue à amplifier la force du soleil afin de brûler tout résidu à la surface de ce cœur tant que je le peux encore.
Tant de temps perdu. Oui, perdu. Quoique...
Il y a beaucoup de chemins qui s'ouvrent à nous chaque jour, et j'en ai ignoré beaucoup trop.
Qu'on ne vienne pas me dire que j'étais aveugle ou quoi. Ca n'a rien à voir.
J'ai espéré. L'espoir, c'est plus fort que tout. Même que le désespoir.
A tel point que même encore aujourd'hui, de temps en temps, ce putain d'espoir refait surface l'espace d'un instant, histoire de me rappeler qu'il est là.
Chaque fois où j'ai été là pour tenir une main quand il le fallait, ou apporter un soutien au moment où il le fallait. Dans le doute, dans les craintes, dans les interrogations, mais aussi dans les joies et les moments de bonheur...
Bref.
Sur quoi je remets généralement un coup de chauffe et d'aridité dans ce désert que commence à être mon cœur.
Sauf qu'il n'y a que moi qui souffre du climat...

A part ça... J'ai encore beaucoup de choses à régler.
Je n'ai jamais supporté la platitude dans la vie.
Encore moins aujourd'hui.
Et c'est pire que le plateau des Causses en ce moment.
Bienvenue au Serengeti, je serai votre hôte pendant toute la visite. Mettez vos chapeau, emmenez une citerne bien remplie, ça cogne fort là-dedans.

Et j'ai soif.

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