mercredi 14 décembre 2011

Fexe in ve fity (le sexe avec un dentier)

Petite touche d'humour noir comme j'aime parfois en faire...

J'ai toujours été étonné du caractère lubrique de certaines personnes âgées.
Considérant que je viens de surprendre mon antique voisine (Si si, au vu de ses étonnantes similitudes avec certaines momies du pléistocène, le terme "antique" n'est pas piqué des vers. Au contraire, cette expression peut même être prise au sens propre, pour le coup.), je viens de surprendre mon antique voisine disais-je, me mater passer à poil dans mon appartement avec le sourire sus-dit (lubrique, donc). Je pense donc que je viens de résoudre un mystère de (la fin de) l'humanité.

Oui, je sais, je suis taquin, aujourd'hui. Voire piquant.
Mais j'aime bien.

Et oui, c'est choquant ce que j'ai dit.
Mais vous êtes complices, vous avez souri au moins !

vendredi 2 décembre 2011

Réveil teinté d'humour...

Il est 5h35 du matin, je viens de me réveiller assez violemment.
Oh, rien de mauvais, au contraire !

Ces derniers jours ont été plutôt difficile, du coup, peut-être mon esprit compense-t-il comme il peut.



J'ai donc ouvert les yeux à 5h31 très précisément sur les 2 questions suivantes:
"Les vampires masculins, comment peuvent-ils se raser, et les vampires femmes se maquiller puisqu'ils n'ont pas de reflets ?!"



Autre question succulente qui s'est glissée entre mes neurones :
"Et que devient un zombie qui n'a plus rien à manger ? Il ne peut pas mourir de faim, puisqu'il est déjà mort... !!"



Je vous laisse sur ce sourire, j'espère qu'il vous en aura fait naître un également... ;)


(Pardonnez-moi s'il y a des fautes ou que la mise en forme est très mauvaise, je suis resté sous ma couette pour mettre par écrit cette petite anecdote !! Je vais tâcher de repartir dans les bras de Morphée tout en ayant une pensée forte pour ceux qui se lèvent à ces aurores ...)

jeudi 1 décembre 2011

Des phrases de sens...

... pour cette nuit et la fin de semaine.

Merci encore une fois à la sagesse chinoise (Enfin, pour le coup, je n'en suis pas sûr, mais c'est assimilé à des pensées de la tradition chinoise.)

Putain que j'aime cette civilisation et sa manière d'avoir saisi depuis si longtemps l'âme et l'esprit humain à une telle profondeur que ces vérités sont toujours aussi cinglantes et pointues...

 

"Si vous aimez quelqu'un pour sa beauté,

Ce n'est pas de l'amour, c'est du désir [charnel].

Si vous aimez quelqu'un pour son intelligence,

Ce n'est pas de l'amour, c'est de l'admiration.

Si vous aimez quelqu'un pour sa richesse et ses biens,

Ce n'est pas de l'amour, c'est de l'intérêt.

Si vous aimez quelqu'un pour sa bonté,

Ce n'est pas de l'amour, c'est le confort de l'habitude.

Et si vous aimez quelqu'un pour le confort de l'habitude,

Ce n'est pas de l'amour, et cette personne a plutôt sa place comme ami extraordinaire

Par contre, si vous aimez quelqu'un et que vous ne savez pas pourquoi vous l'aimez,

Mais que tout votre corps et tout votre esprit tendent vers cette personne lorsque vous y pensez...

Ceci est de l'amour. Vivez-le, parce qu'il est pur, unique, et rare en ce monde"

 

En lisant ces quelques phrases, je me suis souvenu d'une réflexion que j'avais eue il y a quelques temps et dont la conclusion avait été :

"Tu apprécies quelqu'un pour ses qualités.

Mais tu l'aimes pour ses défauts".

Imaginez d'aimer quelqu'un pour ses qualités déjà, combien plus ce sera alors pour ses défauts...

 

Voilà pour les sentences. A réfléchir, méditer, malaxer, retourner, reprendre, remâcher, redigérer, s'en repaître, s'en rafraîchir et s'en rassasier.

 

 

J'avais prévu de faire des billets assez cinglants sur des questions de liberté, politique, religion, etc, enfin, j'en ai des caisses dans la tête et dans les doigts, mais ces derniers jours ont été loin d'être propices à l'écriture de ce type de sujets.

Je retrouve petit à petit un peu de sérénité après la disparition d'une personne qui m'était chère. Je ne tiens pas à en parler ici, c'est encore très frais, et ce genre de chose, je le sais bien, met du temps à cicatriser.

La vie continue de toute façon. Allez, on se met un coup de pied au cul et on se bouge.

 

Bon, vendredi soir, grosse fête en prévision, donc costar couilles croisées irréprochable (le costar ET le croisement. Les couilles, sont quant à elles, déjà irréprochables, non mais !!), la banane (sur le visage, hein, rien à voir avec les partie sus-nommées) et une bonne dose de RedBull histoire de tenir une grande partie de la nuit.

Pas question de finir sur les genoux.

Ce serait d'ailleurs hyper désagréable avec les escaliers et les gravillons...

jeudi 10 novembre 2011

Déménagements

(3ème billet du jour...)

Ca y est, l'appart a commencé à se vider.

Oh, ça n'a été qu'une partie pour l'instant. Mais effectivement, ça a commencé.

 

Les 2 connards (si si, vous verrez ci-dessous) ont mis plus de 4 heures à descendre le tout dans leur camion, en s'invectivant (en arabe) très fort dans tout l'immeuble. A tel point que des voisins sont venus voir si tout allait bien...

Résultat :

- 6 meubles sur 7 sont dézingués à tel point qu'ils ne survivront probablement pas à un nouveau déménagement. Un meuble ne se défait pas à coup de marteau, de pied et de torsions d'un pan par rapport aux autres.

- 2 fours micro-ondes sont morts.

- Le pied de la télé plasma est fendu ( et encore ! Ils n'ont même pas été foutus de le désassembler correctement de la dalle... J'ai du le faire moi-même avant qu'ils ne le cassent définitivement !)

 

Et accessoirement, ils se sont permis de fouiller dans mes affaires.

Et de se prendre mes 2 parfums Gautier2 et La Nuit de L'Homme.

J'ai des envies de meurtres...

Message personnel, je répète, message personnel ...

Deuxième billet du jour ! Enfin, celui-ci n'en est pas vraiment un...

Je sais, ça n'est pas non plus l'endroit rêvé pour laisser des messages personnels, mais parfois on ne vous laisse pas le choix dans les moyens de communication.

J'ai hésité à le poster, mais en fin de compte, ceci est mon espace. Je ne vois pas pourquoi je ne le ferais pas.

 

Voici donc le message :

- - -

Tu sais, tu aurais dû le poster, ce "Moi aussi", en commentaire. Ils ne sont pas publics avant que j'y mette mon aval.

Ce qui est intéressant, c'est l'hésitation que tu as eue avant de fermer la fenêtre. Une évidence de plus. Je ne les compte même plus tant il y en a.

Mais bon, j'enfonce là des portes déjà ouvertes. Nous le savons tous deux, n'est-ce-pas...

- - -

Rise again, Selene !

Je viens de tomber avec une certaine appréhension sur un trailer nommé : "Underworld : nouvelle ère"... Prévu pour sortir en janvier normalement.

Pour moi, Underworld, c'est Kate Beckinsale. Point barre. Le dernier avait été une vraie déception.

Et puis j'ai entrevu un visage dans le noir.

Selene reprend du service ! Hé oui !! Kate a repris sa combinaison moulante, et est de retour !!

Voilà le trailer :


Underworld : Nouvelle Ere - bande annonce #2 VO par cloneweb

 

 

P'tit pincement au coeur aussi...

lundi 24 octobre 2011

Trahison

Cela fait plusieurs mois que je réfléchissais à l'idée de faire ce billet.
Pas convaincu de son utilité, je repoussais l'échéance de poser mes doigts sur le clavier pour poster ces lignes.
Voilà qui est chose faite, même si je sais qu'il est incomplet, et que je pourrais y ajouter facilement quelques paragraphes supplémentaires.
Si jamais cela me taraude trop, je complèterai celui-ci par d'autres billets, plus tard.
Je ne sais plus qui le disait -et j'avoue qu'en cet instant précis, 05h30 du matin, et levé depuis seulement un petit quart d'heure, j'y attache peu d'importance-, mais il y a une phrase très vraie concernant ce genre de choses : "Ce qui est à l'extérieur n'est plus à l'intérieur".
Effectivement, laisser sortir cela me fera probablement du bien. Ceci dit, je ne suis pas là pour m'auto-psychanalyser. On dit que les natifs du signe Vierge sont des réflexifs, qu'ils réfléchissent beaucoup, sur tout. Je suis Vierge ascendant Vierge. Autant vous dire que c'est pas facile tous les jours ! ;)
Revenons donc plus précisément au sujet de ce billet.

Il s'intitule "Trahison". Mot lourd de sens. Pourquoi un tel titre ? Parce que cette histoire que je vais vous conter est la mienne.
Par déférence, je changerai des noms, ou des citations. Oui, quand bien même c'est mon vécu, les gens qui en font partie n'ont pas besoin d'être nommés précisément. Ils se reconnaîtront.
De même, lorsque je parle d'une personne, donc au féminin, il peut s'agir d'un homme ou d'une femme. Oui, je préfère laisser le flou sur le genre également, finalement, pour l'histoire cela ne change strictement rien.
Mais allons maintenant au coeur du récit, qui, vous le verrez, est relativement court.

Il y a quelques années, je connaissais quelqu'un de bien dans mon entourage. Je discutais beaucoup avec cette personne... Appelons-la A, B ou C, comme vous voulez. Oui, tiens, C. C'est parfait. A et B, ça fait trop théorème de mathématiques.
Donc, avec C., nous parlions, nous sortions, nous étions très proches. On a tous déjà connu des gens avec qui on sent une véritable cohésion, une forte accointance.
Bref, on passait beaucoup de temps ensemble.

Un jour que nous étions tous deux au boulot, échangeant donc joyeusement des mails, nous nous sommes mis à parler de choses plus personnelles, de détails de nos vies, profonds et importants. Des détails peut-être trop détaillés justement, je veux dire, des détails intimes très forts, des numéros de téléphones, des mails, des noms notamment d'une autre personne, que nous appellerons X., par opposé alphabétique.
Evidemment, les phrases "Cela reste entre nous", "Je te le confie", "je te fais confiance", "C'est promis" etc... étaient de mise. J'avais besoin d'en parler, c'est vrai, quand on fait totalement confiance à quelqu'un, on lui ouvre son coeur et ses soucis. En tout cas, c'est mon cas. C'est ce que j'ai fait.

Plusieurs mois -années ?- plus tard, X commença à recevoir des messages, des mails, des SMS sur ces détails que nous avions justement échangés avec C.
Evidemment, ils étaient envoyés "anonymement", ou d'une boite mail bidon. Mais pour le coup, X. en a aussi souffert (peu importe le pourquoi dans ce récit).

J'ai mis beaucoup de temps à réaliser ce que mon esprit refusait de croire.
La trahison d'une confiance inconditionnelle.

Suite à cela, j'aurais pu comprendre, et pardonner si la personne en question, C., était venue me voir en me disant "Ecoute, je suis désolé(e), c'est moi qui ait fait ça. Je n'aurais pas du."
Mais C. a cru bon essayer de se cacher, pensant que, en jouant sur ma confiance, son mensonge passerait inaperçu.

Le temps d'être accusateur est passé.
Aujourd'hui, je veux nettoyer cela de mon esprit. Passer un grand coup de javel et me dire qu'on fait tous des erreurs. Tous.
Moi aussi j'en ai fait dans cette histoire.
Mais pas celle d'accorder ma confiance.
Quand j'étais commercial, j'avais une responsable un peu crue qui nous disait toujours "Il y a un moment où il faut savoir poser ses couilles sur la table".
C'est ce que je veux de C. Qu'il/elle pose ses couilles sur la table (oui, même si c'est "elle" ! Certaines femmes sont assez sévèrement burnées d'ailleurs), et m'envoie un mail ou un texto. Dans lequel il/elle me dise "Pardon d'avoir trahi ta confiance."
Juste ça.

Fais-le.

lundi 10 octobre 2011

Phrase du jour...

Je n'ai pas beaucoup de temps pour écrire ici en ce moment. Mais c'est important parfois de s'arrêter même seulement deux minutes pour écrire quelques mots...
La réflexion de ce jour, elle nous vient de feu Steve Jobs, grand homme et génie de notre temps.

"Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n'est pas la vôtre"

Merci pour ce bijou, Steve. Et pour tous les autres.
Repose en paix.

dimanche 25 septembre 2011

Consignes du Service Informatique

Aujourd'hui, petit aparté sur un sujet qui n'est pas sans me rappeler quelques souvenirs de déménagements de bureaux et de coups de fils ingénus, voire d'ingénu(e)s...
Les consignes, la Charte que n'importe quel service informatique se devrait de coller dans tous les autres services de l'entreprise.

1. Quand vous nous appelez pour déplacer votre ordinateur, rappelez-vous toujours de le recouvrir préalablement d'une demie tonne de cartes postales, de photos de bébés, d'animaux empaillés, de fleurs séchées, de trophées de fléchettes et de dessins d'enfants. On n'a pas de vie personnelle et on apprécie grandement de voir la votre exposée ainsi.

2. Quand une personne du service informatique vous dit qu'il arrive de suite, allez prendre un café. De cette façon, vous ne serez pas la quand on aura besoin de votre mot de passe. Ce n'est rien pour nous de retenir 300 mots de passe...

3. Quand vous avez un problème avec votre P.C. à la maison, déposez-le en vrac sur un siège au service informatique, sans surtout indiquer votre nom, votre numéro de téléphone et la description du problème. On adore les énigmes.

4. Quand un membre du personnel informatique vous dit qu'il arrive bientôt, prenez une voix blessante et dites : "Vous voulez dire combien de semaines, par bientôt ?" Ca nous motive.
5. Si l'imprimante n'imprime pas, recommencez l'impression au moins 20 fois. Les travaux d'impression tombent souvent dans des trous noirs.

6. Si l'imprimante n'imprime toujours pas au bout des 20 tentatives, envoyez l'impression à toutes les 68 imprimantes de l'entreprise. L'une d'elles doit marcher.

7. N'apprenez jamais la dénomination correcte pour quoi que ce soit de technique. On sait exactement à quoi vous vous référez par " mon bidule a foire " ou " mon pc plante ".

8. N'utilisez jamais l'aide en ligne pour répondre aux plus simples de vos questions. L'aide en ligne, c'est pour les lopettes.

9. Si le câble de votre souris n'arrête pas de renverser le cadre de la photo de votre chien, soulevez l'ordinateur et fourrez le câble en dessous. Ces câbles ont été conçus pour résister à la pression de 10 kg de matériel informatique.

10. Si la barre d'espacement de votre clavier ne marche plus, accusez la mise à jour du client de messagerie. Les claviers sont en fait très heureux avec une demie tonne de miettes de gâteaux dedans.

11. N'hésitez surtout pas à dire des choses comme "Je comprends rien à toutes ces conneries d'ordinateurs". Ca ne nous gène pas du tout d'entendre que notre domaine d'expertise professionnelle est une connerie.

12. Si vous avez besoin de changer le toner d'encre dans une imprimante, appelez le service informatique. Changer le toner est une tâche extrêmement complexe et les constructeurs recommandent qu'elle soit effectuée par un ingénieur professionnel avec une maîtrise en physique nucléaire.

13. Si votre ordinateur ne s'allume pas, venez vous plaindre à nous avant de vérifier s'il est correctement branché.

14. Quand vous recevez un film de 30 Mo, envoyez-le à tout le monde dans l'entreprise en pièce attachée. On a plein d'espace disque sur le serveur de messagerie.

15. Quand vous tombez sur une personne du service informatique le samedi au supermarché, posez une question à propos d'ordinateur. On travaille aussi le week-end et les jours fériés.

samedi 24 septembre 2011

WE ARE LIVE !!

Ca y est ! Après plus de 4 mois de travail, nous sommes en phase beta.
C'est-à-dire les derniers tests avant le passage en live, en mode public, en "Hé les gars, venez voir, y'a un truc de ouf là !!!!!"

Je viens de passer 39 heures à travailler avec mon collègue.
Non, pas 1 semaine !!! 39 heures ... d'affilées !!!!!!!!
Un projet mené à son terme, et avec brio.

C'est simple, nous sommes les premiers et les seuls.
Nous avons réussi.
Personne n'y croyait. Que le monde aille se faire foutre.


Mon entreprise est en train de prendre forme...


mardi 20 septembre 2011

Hibernation...

Et renaissance.

Oui, je ne suis pas mort.
J'ai été en hibernation, on va dire.
Un état de recul social, seul avec moi-même.
Je ne suis même pas encore entièrement ressuscité.

Enfin pas tout à fait.
A vrai dire, j'ai été pas mal occupé. Etant donné que j'ai profité du crash épique de mon ancienne boite (hé oui, quand on se prend pour un grand directeur alors qu'on ne sait même pas gérer les choses les plus basiques, et qu'on recrute de pauvres nazes, forcément, on le paye un moment, hein, DG de mes deux...) pour mettre les voiles, je me suis plongé dans un projet qui me tient à cœur depuis longtemps.
Je n'en dirai pas un mot pour l'instant ici. A cet instant précis, il en est aux alentours des 80% de réalisation.
Ce qui représente quand même 4 mois de travail acharné dont au moins la moitié fut composé des jours et des nuits qui les suivaient.

Côté vie personnelle, je ... Ne sais pas trop.
J'ai fait un gros travail sur moi-même de ce point de vue-là, c'est certain.
Ma phrase actuelle est plutôt : plus je regarderai en arrière, plus il est certain qu'à un moment je vais me casser la gueule.
Là, il y a 2 possibilité : soit je m'arrête et je pleurniche sur mon pauvre sort, ce qui n'est pas dans mon genre, soit je me campe droit et j'avance la tête haute. Ce que je fais.
Donc on va dire que c'est une période de sécheresse. Et je m'évertue à amplifier la force du soleil afin de brûler tout résidu à la surface de ce cœur tant que je le peux encore.
Tant de temps perdu. Oui, perdu. Quoique...
Il y a beaucoup de chemins qui s'ouvrent à nous chaque jour, et j'en ai ignoré beaucoup trop.
Qu'on ne vienne pas me dire que j'étais aveugle ou quoi. Ca n'a rien à voir.
J'ai espéré. L'espoir, c'est plus fort que tout. Même que le désespoir.
A tel point que même encore aujourd'hui, de temps en temps, ce putain d'espoir refait surface l'espace d'un instant, histoire de me rappeler qu'il est là.
Chaque fois où j'ai été là pour tenir une main quand il le fallait, ou apporter un soutien au moment où il le fallait. Dans le doute, dans les craintes, dans les interrogations, mais aussi dans les joies et les moments de bonheur...
Bref.
Sur quoi je remets généralement un coup de chauffe et d'aridité dans ce désert que commence à être mon cœur.
Sauf qu'il n'y a que moi qui souffre du climat...

A part ça... J'ai encore beaucoup de choses à régler.
Je n'ai jamais supporté la platitude dans la vie.
Encore moins aujourd'hui.
Et c'est pire que le plateau des Causses en ce moment.
Bienvenue au Serengeti, je serai votre hôte pendant toute la visite. Mettez vos chapeau, emmenez une citerne bien remplie, ça cogne fort là-dedans.

Et j'ai soif.

mercredi 8 juin 2011

C'est un anniversaire...

Aujourd'hui, jour anniversaire un peu particulier.

Comme un de ces jours où vous croquez dans un gâteau et que cela fait remonter une foule de souvenirs (aaah, la madeleine de Proust !) et de douceurs à la surface de votre esprit, à tel point que vous pourriez même presque les sentir, les toucher, les goûter, les caresser, les aspirer en gémissant de bonheur ...

Et ça fait du bien.
Après tout, c'est ça aussi, vivre... Profiter de sentir battre son cœur et pouvoir s'en souvenir le lendemain pour qu'il explose le surlendemain en recommençant...
Additionner bout à bout ces grands moments de joie, de douceur, de tendresse, de ce que vous voulez, et pouvoir se dire "Quels délices ! Vivement demain..."

Alors profitez de ce jour avec moi.
Prenez un petit moment, fermez les yeux, et remémorez-vous plein de souvenirs fabuleux. Faites-vous plaisir à vous en rappeler les détails.

Et quand vous rouvrirez les yeux, dites-vous que demain, cela reviendra et recommencera encore plus fort et intensément !
Gardez pour moi ce sourire pour le reste de la journée !


mardi 24 mai 2011

Jour de deuil.

Cette nuit, une amie proche pour qui j'avais un attachement particulier a rejoint, je l'espère, d'autres amis qui sont déjà partis.

Hommage à ma chère Manne †, ange et démon à la fois. Toujours extraordinaire, vivante, exubérante, excessive, provocatrice, douée d'un bon sens et d'un goût pour dévorer la vie à pleine dents, metalleuse et grande amatrice de Nightwish et Rammstein.
Tu me manqueras.
Petit tableau de photos souvenir...



Marie-Anne Monto, Métalleuse Finlandaise et fière de l'être, amie de longues discussions interminables...
09/09/1982 - 24/05/2011 †

Et l'extrait de "Puritania" qu'elle affectionnait particulièrement.
I am war, I am pain
I am all you've ever slain
I am tears in your eyes
I am grief, I am lies

I am pure, I am true
I am all over you
I am laugh, I am smile
I am the earth defile

I am the cosmic storm
I am the tiny worms
I am fear in the night
I am bringer of light

Repose en paix, Manne.

dimanche 1 mai 2011

Dimanche.

Pas écrit depuis quelques jours ici, je le sais, veuillez m'en excuser...
Beaucoup de choses à gérer en même temps, et des choses difficiles. En plus d'un mal de dos carabiné, que je ne peux masser. Vive la morphine.

Je laisse cette réflexion orientale pour alimenter vos pensées de ce jour :
"Il est plus facile à un caillou de prendre 1 gramme qu'à un homme de changer [ses sentiments]".

mardi 19 avril 2011

A se changer en roi...

Quel titre... Rien que d'entendre cette phrase, j'ai un sursaut d'adrénaline et... envie d'hurler à la lune...
D'ailleurs, je ne sais pas si vous avez levé les yeux ces dernières nuits, mais c'était la pleine lune !

Et parlant de pleine lune, de monstres, de mythes et de transformations... Voici 2 nouvelles oeuvres de mon cher Sir Ronan Bart Mc Leod, dernier véritable Roi d'Ecosse et, parfois, très mauvais professeur contre les forces du mal ;) !






Merci à son talent ...


vendredi 8 avril 2011

mercredi 6 avril 2011

Le bout d'un tunnel

Ca y est, je vois le bout du tunnel... En tout cas au niveau professionnel. Pour les alentours du 18 de ce mois-ci.
Plus qu'un entretien...

Et mon portefeuille volé a été retrouvé... (une histoire de dingue, vraiment !!)

Et en plus il fait beau.
Et j'ai mangé en terrasse.

Et j'ai envoyé chier mon 'collègue' royalement:
"Je vais visiter les nouveau locaux tout à l'heure...
- Hmmmm... Ouais, ben j'm'en tape totalement en fait"

Voilà une journée comme je les aime ! :)

lundi 4 avril 2011

Série Cravate blanche

Allez, juste pour le souvenir ...





Aujourd'hui, je suis explosif !

GROOAAARRRRRR...
Ce matin, j'ai bouffé du tigre !! (sérieusement, vous avez déjà vu la différence de dynamisme entre un lion et un tigre ? Le blaireau qui a inventé l'expression "Manger du lion" devait bosser chez Peugeot, je ne vois pas d'autre explication sinon !!!)
Mais pas juste grignoté un bout de cuisse... Genre une meute, une horde !! Et pas du minet du Bengale, hein, du fauve de Sibérie !! Ouais, le blanc magnifique avec les yeux bleus !
D'ailleurs, seul devant ma glace, je remarque que mes yeux aujourd'hui ont une couleur bleue plus intense que d'habitude... J'aime ça. Comme le retour du soleil.
Bref, bouffé du tigre, et le mien, celui enfoui en moi, est fortement éveillé également. Ca va faire des étincelles aujourd'hui !

Les citations et mes réflexions de ce week-end y sont peut-être pour quelquechose aussi.

Je ne sais pas pourquoi, mais au sortir de la douche, à poil devant mon armoire, je suis pris d'une subite envie de me faire beau... Pour moi-même.
Du coup, je me mets classe. Costume noir, chemise à manches courtes noire et cravate en soie satinée blanche.
Première fois que je me mets comme ça, j'hésite un peu, je ne sais pas trop.

Les tests sont simples...
En marchant dans la rue, je repère les yeux des femmes qui s'arrêtent sur moi. Ca va, ça semble pas mal, le moiré soyeux de la cravate fait son effet.
J'en croise une qui m'arrache mes vêtements pour me coller contre un mur, vu son regard. Bien !
Dans le métro, ma voisine (une moche, rassurez-vous), scotche sur moi.
Enfin, au moment où je passe la porte au boulot, ma chère Titine fait un coma dans sa culotte.
Bon, je peux raisonnablement penser que c'est pas mal alors :)

Voyons ce que cette journée nous réserve.



Digression : un petit coucou à mes cigales. ;)

vendredi 1 avril 2011

Réflexions pour le week-end.

"Si vous ne vous dressez pas pour vivre, vous plierez l'échine toute la vie."

"En réalisant ses désirs, autrement dit en se réalisant soi-même, l'homme réalise l'absolu" - Henry de Montherlant

"Le plus grand plaisir dans la vie est de réaliser ce que les autres vous pensent incapable de réaliser" - Walter Bagehot

"La difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même" - Charles de Gaulle

Avec ça, j'ai de quoi matière-griser pour ce week-end ! Et vous aussi...
Il ne s'agit pas que de penser. Il s'agit de vie. Et de soi-même.

Telle est ma volonté.

1er avril

Non, désolé, pas de blagues de mauvais goût ou de nouvelle fracassante potentiellement vraie.

Par contre une nouvelle intéressante :
J-4 (normalement) avant de quitter mon entreprise. Avec une jolie petite somme en poche. Ca fait du bien.

Allez, je vous livre quand même de quoi avoir un sourire (voire plus !)
J'ai regretté quand le site avec les couvertures des Martine a fermé.
Hé oui, c'est toute la nostalgie de notre enfance... (ou pas !!... ^^)
Un gars a quand même eu l'idée d'en sauver une grande partie... Vous trouverez l'adresse du site en bas. Je vous livre simplement quelques perles de ces couvertures...




















Hé oui, ça tue un mythe, mais ça fait du bien aux zygomatiques ;)
Pour en voir plus (je ne pourrais pas tout mettre ici, il y en a plus de 700 !!!), ça se passe ici :
http://rireoupleurer.be/WEBGALLERY/index.php?/category/1

jeudi 31 mars 2011

Pomme de terre de Belzébuth

Je ne vois pas comment nommer autrement ce billet, j'ai une patate d'enfer :)

J'ai expédié le peu de boulot qui me restait, surfé un peu sur le net, lu quelques vieux mails, passé sur Facebook, Monster et Viadeo histoire de réactiver mes réseaux pour mon CV, discuté avec un collègue qui sortait d'un entretien de 2h avec le DG, et préparé mon entretien de ce soir.
Le tout en mâchouillant une touillette (et je le prouve !!) :


Ah ces bonnes touillettes...

Encore quelques minutes et je file...
Je sens que je vais assurer ce soir :)

Suis-je "baisable" ?

Aujourd'hui c'est costume-cravate. Ce soir j'ai un entretien. Donc habillé classe.
Mais je ne m'en fais pas trop, ils m'ont appelé quatre fois en trois jours, je crois qu'ils ont vraiment envie que je rentre dans la boite.

Choix du parfum ? Mmmmh... Délicat. Il faut un parfum qui soit fort sans être trop prenant.
J'opte pour "La Nuit de l'Homme". Il va bien avec les tons de mes habits. Ce parfum a quelquechose de sombre et complexe, d'enivrant et de fort.

Je passe dans le métro, l'impression de me faire bouffer des yeux par pas mal de nanas (J'en ai même gaulée une qui, passant derrière moi, s'est retournée pour regarder comment mon pantalon était ajusté à mes fesses. Ou alors c'est qu'elle voulait juste mater mon cul ? On est d'accord, ça revient au même) et j'arrive à mon boulot.

Là, au moment où je pousse la porte, je vois notre secrétaire un petit bout de femme tirant sur les 55 ans biens tassés (imaginez que son surnom pourrait être "Mamie Gâteaux"), marquer un temps d'arrêt en me regardant.
Un large sourire lui vient, elle se lève et vient me faire les bises. Tout en passant les paumes de ses mains sur mon torse, elle me souffle "Tu sais que comme ça, t'es vraiment fortement baisable ?!!"
Je l'aime bien, notre Titine. Elle dit souvent ce qu'elle pense, et vu son visage juste avant qu'elle se lève, je ne doute pas un instant que ce soit ce qui lui est venu à l'esprit quand elle m'a vu ... :)

mercredi 30 mars 2011

"Fiction" 3... suite !

Qui l'eût cru ?
J'ai revu ce matin même mon inconnue du métro !

Habillée d'une jupe noire finissant au-dessus des genoux, chemisier blanc entrouvert laissant apparaître la naissance de sa gorge, veste noire sur le bras.
Même endroit, même heure, mêmes odeurs.
A nouveau parfaitement délicieuse. Son maquillage fin met en valeur son regard perçant et ses lèvres délicatement relevées de rouge brillant font penser à l'un de ces fruits gorgés de sucre et de soleil, mûri dans un verger.
On s'est reconnu, sourit.
Nous montons ensemble dans la rame, nous discutons d'articles du 20minutes qu'elle a en main.
Une conversation anodine pour des échanges convenables. Tout y passe, le tsunami, la politique, la technologie, nos situations professionnelles, la crise.
Soudain dans la conversation, elle m'interrompt avec ce ton très sûre d'elle : "Vous ne m'avez pas appelé..."
Je marque un arrêt en plantant mon regard dans le sien "C'est vrai. Et je ne le ferai pas."
Désarçonnée par ma réponse, elle détourne les yeux et enchaîne sur un autre sujet, puis se reprend:
"Excusez-moi, je n'ai pas l'habitude qu'on me résiste."
- C'est un beau compliment je suppose."
La rame freine. La station République.
Nous descendons.
Elle sourit, tourne son visage vers moi. Son regard profondément planté dans le mien, le menton en avant.
Clairement, elle m'offre ses lèvres à embrasser.
Là encore, c'est un moment décisif.
Ma main monte à son visage et passe légèrement sur sa joue.
"Merci, vous êtes délicieuse."
Je me détourne et prends l'escalier devant moi.

Telle est ma volonté.

vendredi 25 mars 2011

"Fiction" 3 ?? Non...

En fait, pas "Fiction". Ce billet n'en a que l'appellation. Mais je préfère que ce soit ainsi.
Une fiction est, parfois, totalement réaliste, n'est-ce-pas...

Mal dormi cette nuit, la tête qui émerge difficilement ce matin.
Pourtant, dans ces moments-là, mon cerveau est assez productif. Enfin non, pas productif. Créatif. Et sensible, au sens "ressenti" du terme.

Sous la douche, je laisse couler l'eau sur mon dos.
Je m'efforce d'exacerber les sensations des longs filets courant sur ma peau, des gouttelettes qui la frappent.
Faites un jour cet exercice, vous y trouverez quelquechose de nouveau. Je vous l'assure.
Prenez le temps.
Réglez la température ni fraîche ni trop chaude, juste agréable.
Fermez les yeux.
Laissez couler la tiédeur du liquide sur votre corps, vous envahir.
Laissez votre esprit partir quelques instants.
Puis ressentez les myriades de gouttes qui fouettent votre épiderme, le trajet naturel que prend l'eau le long de la colonne vertébrale, de la caresse qui vous enveloppe presque tout entier, toute entière.
Explorez ces sensations, laissez votre corps y goûter, y réagir.
Vous y trouverez un plaisir simple, et rare.
Et ce plaisir peut même se partager à deux, pour peu que votre compagnon ou compagne soit sensible à ce genre de choses. A l'écoute de votre corps, il ou elle saura trouver les bons mouvements, la bonne distance, le bon angle...
Pour ma part, j'y mélangerais même des parfums. De vanille, de fruits exotiques ou d'abricot.
Et cela transformera une simple douche en un moment de sensations très fortes.

Mais on s'éloigne largement du sujet de ce billet, et je reprends donc où je m'en étais arrêté.
Sorti de ma douche, habillé, prêt à partir, je m'empare de mes clés et file jusqu'au métro. Oui, je file. Je n'aime pas traînasser dans les rues comme toutes ces personnes qui marchent à deux à l'heure, c'est insupportable quand on est coincé derrière. Et là j'arrive sur le quai du métro.
Musique dans les oreilles, la voix de Mila Jovovich me sussure et m'emporte. Ah oui, pour ceux qui connaissent mes goûts, curieusement, en ce moment je tourne en boucle sur un truc plutôt soft : Mila Jovovich avec Puscifer : The Mission.
J'aime bien sa voix, elle effleure juste mon esprit, comme la caresse de la soie sur un dos nu, et parfois s'appuie plus fort sur des intonations provocatrices et impérieuses.
Je suis donc sur le quai du métro, tout mon corps battant aux rythmes hypnotiques qui m'emplissent la tête, le ventre, les veines...
Un parfum intense s'introduit dans mes narines. Des notes fruitées, fleuries, épicées et vanillées. Une jeune femme d'une trentaine d'années passe derrière moi et s'arrête à côté au moment où la rame arrive, chassant les effluves l'espace d'un instant.
Veste courte sur les épaules, haut couleur prune légèrement évasé au niveau de la gorge, jupe cintrée anthracite descendant jusqu'au genoux, bas de soie noirs mais pas opaques (oui, bas, et pas collant, on voit clairement la différence avec une jupe fuselée...), bottes en cuir montantes à mi-mollet. Une taille fine, et environ une tête de moins que moi si j'en juge le peu de hauteur de ses talons.
Je ne vois pas son visage, et je préfère ne pas tourner la tête, ce n'est pas gentleman.
Les portes s'ouvrent. Du fait de nos positions sur le quai, les portes de la rame s'ouvrent devant moi.
Nous montons et choisissons évidemment les strapontins, encore libres à cette heure-ci.
Au moment de m'asseoir je sens son regard sur moi. Un rapide coup d'oeil en coin me confirme la chose.

Les délices fruités et vanillés reprennent possession de mes narines, presque de mes papilles, les fleurs éclosent dans ma tête, les épices chatouillent ma gorge. J'ai l'impression de toucher, de tirer sur un ruban de satin et chaque plus petit effleurement est sujet à ces mêmes sensations dont je parle plus haut avec la douche...
Je l'entends tout à coup inspirer. Discrètement, mais inspirer. Pas une inspiration normale qu'on a sans même y penser. Une de ces inspirations lente et profonde qu'on a quand on veut profiter d'une odeur. Elle penche légèrement la tête vers moi, ce qui confirme ce que je pense. Aujourd'hui je porte "Gautier 2". Elle semble apprécier.
Tout en continuant à regarder devant moi, je ne peux m'empêcher de sourire.
De manière surprenante, elle esquisse aussi un sourire, en tournant la tête vers moi.
Nos regards se croisent alors.

Elle a un visage harmonieux, un grand front, un sourire large, une lèvre inférieure un peu plus épaisse que la supérieure, et je trouve cela délicieux. Un regard profond qui me sonde de ses yeux sombres.
Mon esprit a un spasme de douleur. Une explosion d'images m'inonde la tête, le ventre, plante une gigantesque stalactite de glace dans mon cœur. Trop de similitudes.
Mes yeux se perdent dans le vague, mon sourire s'efface, comme une œuvre faite à la craie sur un trottoir se délite aux assauts d'une pluie d'orage.
Elle continue de me regarder et ses yeux se plissent, interrogateurs.
Je sais que mes yeux ont dû changer de couleur et prendre cette teinte bleue délavée qu'ils revêtent lorsque mon esprit part loin pour s'égarer dans des contrées secrètes que je parcours et qui sont mon domaine. Mes landes antiques, mes racines sauvages, ma jungle où ce fauve entravé mais indomptable rôde...
Mon visage se détourne pour fixer le sol.

Sa main passe sur mon épaule, le haut de mon bras.
Toucher involontaire pour un œil extérieur.
Caresse, à l'évidence, pour nous deux.
Elle me sourit sincèrement.
Nous deux.
Deux parfaits inconnus encore 5 minutes avant.
Deux parfaits inconnus d'ici 10 minutes.
Telle est ma volonté.

Elle croise ses jambes, attirant volontairement mon regard sur elles.
C'est fort, elle manipule mes réactions si facilement...
Je relève mes manches, faisant jouer et rouler les tendons des doigts sous la peau fine du dos des mains. Son regard se fixe immédiatement dessus.
Ah tu veux jouer à ça... Je peux lire en toi avec autant de facilité que tu as à me faire réagir, et je peux aussi faire ce genre de choses !
Mon esprit rugit. Le fauve tire sur ses chaînes, les griffes veulent jaillir. Du mal à le contenir
Bon sang, l'image de ses lèvres me revient en tête. Envie de les embrasser.
Malgré moi, mes yeux glissent sur son visage et s'attardent sur le velouté à peine brilliant, légèrement humecté de sa lèvre inférieure, pleine, ronde. Le satin d'un pétale de rose. Des lèvres douces comme une rose... qui esquissent un léger sourire...


"REPUBLIQUE !... REPUBLIQUE !"
Enfin ! Ca devient trop intense là.
Je me lève, un peu trop vite pour quelqu'un censé être serein. Elle est debout également, et se tient très près de moi je trouve. Sa main effleure la mienne, comme un souffle, et remonte dans mon dos, le long de la sangle de son sac à main.
La rame freine, je la vois griffonner quelquechose sur un post-it qu'elle vient de tirer de son sac.
Le temps se ralentit.
Les portes s'ouvrent, nous descendons.
Je sens une main saisir mon bras et me forcer à me retourner.
L'instant d'après, sa main est derrière ma nuque, et elle pose un baiser sur ma joue. Enfin, pas tout à fait sur ma joue. A la commissure de mes lèvres.
Son rouge à lèvre sent les fruits rouges, la mûre ou la myrtille. La framboise peut-être.
Son autre main se glisse dans la poche du haut de ma veste.
Elle me souffle un mot : "Merci..." et s'éloigne vivement.

On peut se cacher, on peut se raisonner, on peut se fustiger, on peut s'oublier, se perdre ou même s'obliger à ne pas penser.

Mais le cœur est toujours plus fort. C'est lui qui anime notre être, ce que nous sommes, ce que nous aspirons à vivre.


En gravissant les marches, je trouve dans ma poche le post-it jaune sur lequel elle a écrit son prénom et son numéro de téléphone portable.
Une écriture large, artistique.
Je souris à ce petit morceau de papier qui signifie tant de choses.
Et c'est avec ce même sourire que je le laisse tomber une petite boule de papier jaune dans la poubelle qui passe à portée de ma main.


Telle est ma volonté.

lundi 21 mars 2011

Equinoxe

Non, je n'écoute pas Jean-Michel Jarre.
C'est juste que aujourd'hui, lundi 21 mars 2011, c'est l'équinoxe de printemps.

Je ne vais pas faire un long laïus sur cette date à laquelle nos ancêtres Celtes faisaient une très grande fête, puisque c'est le retour du printemps.
Mais je me suis penché sur un sujet plutôt intéressant qui touche justement à nos ancêtres, leurs traditions et un certain retour de ces tendances actuellement.
Y'a du dossier qui se monte, hé oui, encore un article long et passionnant/imbitable ;)

En tout cas aujourd'hui c'est le printemps.
Moi j'aime ça.
Des envies d'aller manger un sandwich dans un parc, assis au soleil.
Ou à la terrasse d'une pizzeria.

jeudi 10 mars 2011

Philosophie Instantanée, Acte II

Ce matin, en prenant ma douche, une de ces pensées qui me viennent habituellement à ce moment-là m'a traversé l'esprit.
En substance, c'était : "On ne profite pas assez de notre vie."
Facile à penser, en fait. Banalité. On le dit même souvent.
Mais c'est vrai à un point dont on n'a pas conscience, tant sinon ce serait douloureux.

En y réfléchissant, chaque année, chaque mois, semaine, jour, heure, minute, chaque seconde même qui passe ne peut être vécu une seconde fois. Et si je m'empêche ou que je me retiens de faire ce qui me rend, ce qui me rendrait heureux (ou heureuse pour mes lectrices), c'est quelque part s'anéantir soi-même. De manière consciente et volontaire.
C'est vivre contre sa nature, contre sa propre personne, contre son propre esprit. C'est essayer de renier ce qu'on est, ce qu'on ressent au plus profond de son cœur et de ses entrailles.

Hier midi, j'ai eu envie d'aller faire un tour dans une petite boutique proche de mon boulot, une boutique très sympa de vêtements féminins colorés, un peu décalés. Oui, de vêtements féminins, des robes, des hauts et des pantalons en gros. Mais j'aime bien l'ambiance de cette boutique en fait, les couleurs, les odeurs, les sensations, c'est une atmosphère assez particulière.
Et je me suis dit "A quoi bon de toute façon ?"
Ma réflexion de ce matin, pendant que l'eau chaude coulait sur mon dos, a pris un sens différent tout à coup.
A quoi bon... Justement, la réponse EST la question.
Ce midi donc, avant d'aller manger, je suis allé à cette boutique et j'ai léchouillé les 2 petites vitrines qui encadrent la porte pendant bien 10-15 minutes . Un sourire large sur mon visage... La vendeuse qui tient le magasin m'a sourit. Je lui ai fait un signe de la main et je suis parti manger à mon petit restau habituel.
Là, surprise ! L'une des 2 serveuses habituelles portait une robe qui vient de cette boutique.
Ouais. Une coïncidence hein.
Mon cul.
(Qu'on dit plutôt joli).

jeudi 24 février 2011

"Fiction" 2

"Sortie de boulot. Ouf ! Quelle journée.
Toujours la même routine.
Je dois supporter ce boulot chiant.
Heureusement que je m'entends bien avec ma collègue et que j'ai quelques copines avec qui je peux souffler
.

Je suis perdue dans mes pensées. Je descend les quelques marches qui me conduisent à la rue. Je jette un œil à mon portable, pas d'appel, et je vais être à l'heure pour mon train. Je passe machinalement mon pouce sur l'écran.
Je l'aime bien ce portable... C'est...
Ma pensée se perd instantanément.
Mes jambes avancent toutes seules, la musique qui tente de me vider la tête scande ses battements dans mes oreilles.
Je longe le parc qui mène à la bouche de métro, croisant des gens à l'air renfermé. Le temps pluvieux me mine aussi. J'aime le soleil, la chaleur. Pas la pluie et le froid.

Mon regard, à moitié perdu, précède mes pas de quelques mètres, pour éviter les flaques et les saletés qui jonchent le trottoir.

Une odeur emplit soudain mes narines. Pas que mes narines. Ma tête. Mon ventre. Mon cœur. Mon esprit tout entier.
Mon sang se met à battre dans mes oreilles et contre mes tempes. Je sens l'adrénaline qui m'inonde.
Hmmm... Ce parfum...
Un espoir incontrôlé, mêlé d'appréhension folle.
La gorge serrée, je cherche des yeux une silhouette familière. Si j'étais toute seule, je crois que je crierais son nom. Une vague de sensations et d'images s'empare de tout mon être.
Des bras autour de moi, une épaule sous ma tête, une bulle de paix et de sérénité, des conversations chuchotées, des sourires, des frôlements, des effleurements, une tendresse infinie, un bien-être total, un univers entier afflue en moi.
Je sens mon corps s'enflammer. La chaleur monte sur mes joues qui se teintent de rose.
Et la brûlure au creux de mon ventre, quasi insupportable.
Ma respiration s'alourdit encore.
Mon coeur bat à 10000 à l'heure. Serré dans un étau, mais vivant comme jamais, éclatant.
C'est fou ça...
Ces sensations extraordinaires qui me font pulser, me font sentir plus vivante encore...
J'avais presque oublié comme c'était bon.

Je ne vois pas la silhouette que j'aurais tant aimé apercevoir. Je suis déçue, c'est vrai. J'aurai tant aimé...
Mais je ne peux pas m'empêcher de sourire.
Moi aussi, j'ai une espèce d'espoir tenace, secret, enfoui au plus profond de mon être mais bien réel, je le sais, je le sens...

Un de ces jours..."

lundi 21 février 2011

"Fiction"

L'appel retentit sur l'holophone.

Il répondit de son bureau et le temps qu'il se retourne, l'image en 3 dimensions de son interlocuteur s'était formée. En l'occurrence de son interlocutrice.
Le goût ferreux de l'adrénaline emplit sa bouche, son sang pulsa un peu plus vite dans les veines de son cou, mais il n'en montra rien.
Cela faisait un moment qu'il n'avait vu ce visage.
"Salut" fit-elle
Il prit le temps de répondre, campant ses yeux dans ceux de l'hologramme. Elle tint son regard, puis le détourna quelques instants.

"Salut."

Elle esquissa un sourire mais il resta impassible. Elle commença :
"Je voulais savoir si...
- Ca fait un bail" l'interrompit-il froidement en se détournant pour aller mettre de l'eau à chauffer dans une tasse. "Pas de nouvelles, pas de signe de vie, même pas un mot, rien...
- Je suis désolée.
- Non tu ne l'es pas. Tu ne l'es pas du tout. Parce que toi tu avais des nouvelles de moi. J'ai faux ?
- ...
- Non, je n'ai pas faux, on est bien d'accord." acheva-t-il d'un ton dur.

Le bip de la machine l'avertit que sa tasse était prête.
Il prit une bille de thé sombre dans le sachet et la laissa tomber dans l'eau encore frissonnante. Tout en regardant la bille se désagréger, il huma les effluves qui commençaient à monter en imaginant les morceaux microscopiques de plantes fraîches qui se répandaient dans le liquide brûlant. Un parfum de mûres et de framboises lui emplit les narines, faisant naître un sourire au coin de sa bouche.
Il se retourna à nouveau vers l'hologramme qui le regardait d'un air penaud.
Elle aimait son sourire.

Son ton était plus doux quand il reprit la parole.

"Mais bon, tu es là certainement pour une bonne raison. Comment tu vas ?
- Bien, la patate, comme toujours, tu me connais...
- Oui, comme toujours, malgré la routine et le boulot... Et sinon ?
- J'ai besoin de toi...
- Voilà une parole qui fait plaisir à entendre après tout ce temps !" répondit-il en riant
Elle prit sa moue boudeuse qu'il lui connaissait bien et murmura un "Méééheuuuuu..." à peine audible.
Il la retrouvait bien là.
"En quoi je peux t'être utile ?
- Pas par holo. On peut se voir ?" Quelquechose dans sa voix était empressé, presque suppliant. Il ne put s'empêcher de le noter, mais le chassa d'un hochement de tête.
- Bien sûr.
- Tu te souviens du café où on s'est retrouvés la première fois ?"
Il s'en souvenait comme si cela datait de la veille. C'était un matin un peu frais. Le soleil resplendissait à travers les vitres du café qui faisait l'angle de la rue. Il venait d'ouvrir. Les boiseries étaient cirées. Ils étaient seuls à une table ronde, au milieu de la salle. Il pouvait revoir presque chaque instant de ces moments.
"Evidemment. Tu veux qu'on s'y retrouve quand ?
- Demain. Heu... Je veux dire, je t'appelle demain pour te dire. Ou je t'envoie un message." Son ton enjoué lui faisait plaisir.
"Ok, tu me diras."

Leurs regards se croisèrent et s'accrochèrent.

"Demain, hein... Te rate pas." Lui dit-il en appuyant ses mots de ses yeux.

Espèce de nouvelle.

Je posterai en fin d'après-midi je pense le premier jet de ce que j'ai commencé à écrire en dilettante.

N'hésitez pas à me laisser vos commentaires.

lundi 14 février 2011

2nd billet du jour !

Oui, un deuxième billet, qui n'est en fait qu'une chose que je voulais mettre par écrit, ici...

"Si tu ne crois plus en tes rêves, alors dessèche-toi et tombe en poussière".

Pensez-y aussi.

14 février ?

Ah, oui, Saint-Valentin.
Evidemment, jour idéal pour que j'écrive ici, que je place un mot plein d'esprit ou dégoulinant du fiel et du venin qui pourrait m'animer envers cette fête.
Ma foi, c'est assez vrai, je pourrais. Je le devrais même.
Mais en fait, non, qui sait si un jour, reniant cette partie de moi-même, je n'y participerai pas...

Ceci dit, aujourd'hui, en ce matin quelque peu ensoleillé d'un soleil timide, je suis serein.

Je regardais ces derniers jours les préparatifs chez les commerçants... Quelle fête romantique... Toute remplie des sons froufroutés des papiers de soie entourant les fleurs, des claquements assourdis des écrins à bijoux et des sons scintillants des pièces de monnaie qui changent de main. Surtout.
Bon, je veux quand même rappeler deux ou trois petites choses.
Et oui, ce sera la partie culture de ce jour !

La Saint-Valentin a plusieurs racines dans le passé, mais la véritable mise en place de cette fête remonte au Moyen-Âge, et c'était une fête de l'amour charnel et sensuel.
Les femmes allaient se cacher (tiens, me fait penser à quelqu'un ça...), et les hommes devaient les trouver.
Et moi j'adore toujours jouer à cache-cache.
Mais revenons à nos moutons, ou nos angelots. Parce que oui, rien à voir avec le romantisme sirupeux des Cupidons aux fesses rebondies qui agressent mes yeux de leurs sourires hypocrites.
Et pour des raisons religieuses, cette fête fut transformé en quelquechose de bien plus platonique, ou en tout cas de moins "physique".

Voilà, globablement vous savez le pourquoi du comment.

Donc c'est exact, je ne contribuerai pas au remplissage testiculaire d'or (et d'euros) des commerçants et profiteurs de cette pseudo-fête.

Et plutôt que de célébrer une fête, je préfère célébrer un anniversaire.

mercredi 9 février 2011

Dexter-ized

Oui, aujourd'hui je me suis Dexter-isé

Jeans - chemise blanche.
Non pas que la chemise blanche fasse plus classe. Quoique, c'est vrai que c'est pas mal (même si ce n'est qu'une Levi's).

Non, c'est juste que les taches de sang se voient mieux.

Et aujourd'hui, ça va saigner justement.
Le co... gars qui a intégré la boîte il y a 1 mois se prend pour Dieu.
Il est temps que je lui montre qu'il se trompe.

Je suis remonté d'une force... faudrait pas me croiser sur un tatami...

Et la vieille lubrique d'en face m'a encore maté pendant que je traversais l'appart à poil ce matin... Elle aussi, y'a un moment où elle va tomber dans l'escalier !!!!

jeudi 27 janvier 2011

Un peu de rêve...

... Et beaucoup de souvenirs.

Comme promis, voici quelques photos qui permettent de se sortir la tête de la grisaille et du froid...

Tout d'abord un petit coucher de soleil sur une mer calme, au doux chuintement du ressac sur le sable... Les chauds rayons orangés qui caressent la peau... la tiédeur du soir... Suave sensation...



Mais ce qui nous intéresse, c'est bien évidemment ce qui se passe dans cette magnifique eau, n'est-ce-pas...
La curieuse faune et flore qu'on peut y rencontrer...



No comment ...




Commençons par la flore qui m'a coupé le souffle...
Voici 2 photos... COULEURS REELLES !! Je vous l'assure...







Et une famille d'anémones !!
C'est pas un truc de fou, ces couleurs ??



Laissons maintenant les plantes pour la faune...

Tiens, des .... sorte de ... CREVETTES ??? WTF ???
Hé oui, toujours encore, vraies couleurs !!!
Je ne sais pas comment elles font pour disparaître ou se faire discrètes, mais j'espère qu'elles ont un bon moyen de défense, parce que c'est quand même presque comme se balader au milieu des prédateurs avec une pancarte "JE SUIS LA, BOUFFEZ-MOI !"



Autre curiosité : un oursin. Bon, celui-là, c'est "Touche pas à ça ptit con". Ils sont venimeux...



Les poissons de roche et de bord sont foison et n'ont pas du tout peur. Par contre, faut faire attention  aux rochers, ils sont aiguisés et le reflux est assez violent...







Certains sont même des curieux ... Vas-y, viens faire un bisou au photographe !




Heuuuu.... toi non, par contre. Si tu pouvais t'éloigner TRES TRES LOIN, même... Celui-là, faut PAS le faire chier, c'est clair et net.
C'est beau, mais TRES dangereux...




Oh tiens, une silhouette familière... Tout va bien, ce n'est qu'une petite sorte de roussette... de 1m40, et ça nage à une vitesse...



Bon allez, on est dedans là... On va plus profond... Entre 20m et 40m de fond...
Pour la série suivante... je ne vais pas commenter, les images parlent d'elles-même.
Ce sont les tueurs de la mer, les redoutables et redoutés, ils imposent le respect juste en voyant leur ombre...
Voici les requins.
Le plus grand doit faire à peu près 2 à 3 fois ma taille...
Ils glissent, volent, planent dans l'eau.
Ils sont à la fois d'un calme incroyable, et on sent la puissance en eux. Ils ne sont pas agressifs, mais prudence quand même, ce sont des animaux, et ils réagissent parfois violemment.
J'ai vu un poisson passer un peu trop près de sa gueule et se faire chiquer... Ben il restait rien.
Et quand ils se rapprochent vraiment, whouaou...
J'aurais pu rester là des heures et des heures ...










Quelles sensations... :-Þ

Bon, par contre, quand vous passez sur les ponts tendus... faut regarder AVANT d'avancer et de se pencher par-dessus les cordes... Parce que le panneau ci-dessous, il est pas là pour déconner... Véridique !!!




Je posterai peut-être à l'occase quelques autres photos quand j'aurai fini de les classer...
Sur ce, je laisse votre imagination repartir dans ces eaux fabuleuses...

mardi 25 janvier 2011

Nouvelle(s)

Bonjour à toutes et à tous.

Je sais que je n'ai rien posté depuis le 10 janvier. J'ai quelquechose qui me trotte dans la tête en ce moment, et j'ai envie de l'écrire.
Une sorte de "nouvelle", mais ce ne serait pas vraiment une nouvelle. Plutôt des bribes, un peu comme si, au lieu de regarder toute une série, on n'en regarde qu'un épisode. On ne connaît pas tous les personnages, les lieux ou les caractères, mais on sent vaguement les choses.
J'ai envie de vous faire ressentir cela. De vous donner de percevoir une émotion devant une rose Déesse.
De vous emmener dans mon univers. Un monde entre poésie, rêverie, empathie et compréhension...
Un monde qui bouge sans cesse, où la routine ne peut exister, parce que c'est un mouvement perpétuel... Un monde à explorer, à apprendre, à découvrir...

Et pour cela, il faut que je l'écrive...

Sinon, je me suis fait une virée plutôt sympa récemment. J'avais besoin de respirer, de m'aérer la tête, de recouvrer un peu de calme et de me nettoyer poumons et esprit.
Je mettrai des photos de la-dite virée d'ailleurs...
Au milieu des poissons, des méduses, ou encore entre les requins (Oui, des vrais. Oui, du grand et beau squale. Et oui, tu vas être dégoûtée de pas avoir été là :-Þ Bien fait !!! ), de la flore et de la faune, des couleurs à tomber, bref du rêve qu'on peut toucher du bout des doigts. Des photos vraiment magnifiques et impressionnantes.
Et des souvenirs encore plus forts...

lundi 10 janvier 2011

Requiem.

Jour funeste.
Chaque année.

Difficile anniversaire, 10 ans déjà.
Je ne vais pas écrire cette année. Pas de long billet.
Juste des pensées à leur mémoire.

A toi, Peter †, et à toi, Juanito †.

lundi 3 janvier 2011

Nouvel An...

... Nouvel Homme.
Bon, je dois l'avouer, ce n'est pas lié au réveillon, qui en soi, on peut le dire, fut plutôt insignifiant.

Je pense que c'est plutôt cette seconde moitié du mois de Décembre qui m'a changé. Je le pressentais avant, mais je ne savais pas comment cela interviendrait.
Maintenant, de là à dire "nouvel homme", c'est sûr, c'est un peu exagéré.
Je ressens pourtant des choses indubitablement nouvelles. Je me sens par exemple bien plus serein. De même, j'ai l'impression que les choses se posent en moi plus facilement.

Au cours de mes diverses lectures de ces 15 derniers jours, je confesse que je me suis un peu détourné de mes habituels attraits pour la sagesse extrême-orientale. J'ai préféré la philosophie Occidentale, et curieusement, j'ai eu des thèmes récurrents qui me sont passés entre les mains.
Je ne vais pas les détailler tous, mais juste donner les 3 citations qui se sont enfilées dans les 2 derniers jours de Décembre...

La première phrase qui m'ait frappé provient, chose surprenante, d'un philosophe anglais du 16-17è siècle, Francis Bacon. Il m'a glissé dans la tête cette phrase :
"Si on commence avec des certitudes, on finit avec des doutes. Si on commence avec des doutes, on finit avec des certitudes"
Je dois dire que cette phrase a tourné un moment dans ma tête jusqu'à ce qu'elle soit plus claire. Et ô combien vraie.

Quelques heures plus tard, à une heure avancée de la nuit ou devrais-je dire, au très petit matin, feuilletant l'excellent "Le Mythe de Sisyphe" de Camus, je tombe sur une page où une citation me saute proprement au visage, comme un coup de fouet. Quelquechose de fort qui bondit au travers de mes yeux pour mordre à mon esprit avec la puissance d'une mâchoire de requin blanc. Voici la phrase :
"Une seule certitude suffit à celui qui cherche"
Curieux... Mais excellente phrase effectivement. Par contre, je pense à cet instant : "Mais pourquoi me parle-t-elle autant ?..."

Je me prends le lendemain soir à me laisser aller, flânant sur le net sans but précis, au hasard des liens sur lesquels je cliquais.
Et c'est là que je tombe sur un de ces livres électroniques, un e-book d'un écrivain autrichien du 20è siècle qui m'était totalement inconnu, Robert von Musil. Contemporain de Kafka et de Hermann Hesse quand même, c'est pas rien. Bon, je parcours les pages en cliquant rapidement, et puis je m'arrête au hasard sur une page et mes yeux lisent la phrase suivante :
"Lorsque leurs regards se croisèrent, il n'y eut plus entre eux qu'une seule certitude, c'est que tout était décidé et que tous les interdits maintenant leur étaient indifférents"
Bon, ok, 3 fois, en un délai aussi court, je ne considère plus cela comme une coïncidence.

Quoi d'autre ?
Quelques projets, décisions... Oui, je ne fais pas de "Bonnes résolutions" de début d'année. Non seulement parce que c'est totalement débile, mais aussi parce que généralement, les résolutions prises le 31 décembre ou le 1er janvier, à la fin du mois de février, elles sont déjà caduques, transgressées ou oubliées. Les projets ont quelquechose qui aspire à s'ouvrir à l'avenir, les résolutions à l'affadir.

Je vous l'ai dit, nouvel an, nouvel homme.
Voyons ce que 2011 peut donner.