... Nouvel Homme.
Bon, je dois l'avouer, ce n'est pas lié au réveillon, qui en soi, on peut le dire, fut plutôt insignifiant.
Je pense que c'est plutôt cette seconde moitié du mois de Décembre qui m'a changé. Je le pressentais avant, mais je ne savais pas comment cela interviendrait.
Maintenant, de là à dire "nouvel homme", c'est sûr, c'est un peu exagéré.
Je ressens pourtant des choses indubitablement nouvelles. Je me sens par exemple bien plus serein. De même, j'ai l'impression que les choses se posent en moi plus facilement.
Au cours de mes diverses lectures de ces 15 derniers jours, je confesse que je me suis un peu détourné de mes habituels attraits pour la sagesse extrême-orientale. J'ai préféré la philosophie Occidentale, et curieusement, j'ai eu des thèmes récurrents qui me sont passés entre les mains.
Je ne vais pas les détailler tous, mais juste donner les 3 citations qui se sont enfilées dans les 2 derniers jours de Décembre...
La première phrase qui m'ait frappé provient, chose surprenante, d'un philosophe anglais du 16-17è siècle, Francis Bacon. Il m'a glissé dans la tête cette phrase :
"Si on commence avec des certitudes, on finit avec des doutes. Si on commence avec des doutes, on finit avec des certitudes"
Je dois dire que cette phrase a tourné un moment dans ma tête jusqu'à ce qu'elle soit plus claire. Et ô combien vraie.
Quelques heures plus tard, à une heure avancée de la nuit ou devrais-je dire, au très petit matin, feuilletant l'excellent "Le Mythe de Sisyphe" de Camus, je tombe sur une page où une citation me saute proprement au visage, comme un coup de fouet. Quelquechose de fort qui bondit au travers de mes yeux pour mordre à mon esprit avec la puissance d'une mâchoire de requin blanc. Voici la phrase :
"Une seule certitude suffit à celui qui cherche"
Curieux... Mais excellente phrase effectivement. Par contre, je pense à cet instant : "Mais pourquoi me parle-t-elle autant ?..."
Je me prends le lendemain soir à me laisser aller, flânant sur le net sans but précis, au hasard des liens sur lesquels je cliquais.
Et c'est là que je tombe sur un de ces livres électroniques, un e-book d'un écrivain autrichien du 20è siècle qui m'était totalement inconnu, Robert von Musil. Contemporain de Kafka et de Hermann Hesse quand même, c'est pas rien. Bon, je parcours les pages en cliquant rapidement, et puis je m'arrête au hasard sur une page et mes yeux lisent la phrase suivante :
"Lorsque leurs regards se croisèrent, il n'y eut plus entre eux qu'une seule certitude, c'est que tout était décidé et que tous les interdits maintenant leur étaient indifférents"
Bon, ok, 3 fois, en un délai aussi court, je ne considère plus cela comme une coïncidence.
Quoi d'autre ?
Quelques projets, décisions... Oui, je ne fais pas de "Bonnes résolutions" de début d'année. Non seulement parce que c'est totalement débile, mais aussi parce que généralement, les résolutions prises le 31 décembre ou le 1er janvier, à la fin du mois de février, elles sont déjà caduques, transgressées ou oubliées. Les projets ont quelquechose qui aspire à s'ouvrir à l'avenir, les résolutions à l'affadir.
Je vous l'ai dit, nouvel an, nouvel homme.
Voyons ce que 2011 peut donner.
Bon, je dois l'avouer, ce n'est pas lié au réveillon, qui en soi, on peut le dire, fut plutôt insignifiant.
Je pense que c'est plutôt cette seconde moitié du mois de Décembre qui m'a changé. Je le pressentais avant, mais je ne savais pas comment cela interviendrait.
Maintenant, de là à dire "nouvel homme", c'est sûr, c'est un peu exagéré.
Je ressens pourtant des choses indubitablement nouvelles. Je me sens par exemple bien plus serein. De même, j'ai l'impression que les choses se posent en moi plus facilement.
Au cours de mes diverses lectures de ces 15 derniers jours, je confesse que je me suis un peu détourné de mes habituels attraits pour la sagesse extrême-orientale. J'ai préféré la philosophie Occidentale, et curieusement, j'ai eu des thèmes récurrents qui me sont passés entre les mains.
Je ne vais pas les détailler tous, mais juste donner les 3 citations qui se sont enfilées dans les 2 derniers jours de Décembre...
La première phrase qui m'ait frappé provient, chose surprenante, d'un philosophe anglais du 16-17è siècle, Francis Bacon. Il m'a glissé dans la tête cette phrase :
"Si on commence avec des certitudes, on finit avec des doutes. Si on commence avec des doutes, on finit avec des certitudes"
Je dois dire que cette phrase a tourné un moment dans ma tête jusqu'à ce qu'elle soit plus claire. Et ô combien vraie.
Quelques heures plus tard, à une heure avancée de la nuit ou devrais-je dire, au très petit matin, feuilletant l'excellent "Le Mythe de Sisyphe" de Camus, je tombe sur une page où une citation me saute proprement au visage, comme un coup de fouet. Quelquechose de fort qui bondit au travers de mes yeux pour mordre à mon esprit avec la puissance d'une mâchoire de requin blanc. Voici la phrase :
"Une seule certitude suffit à celui qui cherche"
Curieux... Mais excellente phrase effectivement. Par contre, je pense à cet instant : "Mais pourquoi me parle-t-elle autant ?..."
Je me prends le lendemain soir à me laisser aller, flânant sur le net sans but précis, au hasard des liens sur lesquels je cliquais.
Et c'est là que je tombe sur un de ces livres électroniques, un e-book d'un écrivain autrichien du 20è siècle qui m'était totalement inconnu, Robert von Musil. Contemporain de Kafka et de Hermann Hesse quand même, c'est pas rien. Bon, je parcours les pages en cliquant rapidement, et puis je m'arrête au hasard sur une page et mes yeux lisent la phrase suivante :
"Lorsque leurs regards se croisèrent, il n'y eut plus entre eux qu'une seule certitude, c'est que tout était décidé et que tous les interdits maintenant leur étaient indifférents"
Bon, ok, 3 fois, en un délai aussi court, je ne considère plus cela comme une coïncidence.
Quoi d'autre ?
Quelques projets, décisions... Oui, je ne fais pas de "Bonnes résolutions" de début d'année. Non seulement parce que c'est totalement débile, mais aussi parce que généralement, les résolutions prises le 31 décembre ou le 1er janvier, à la fin du mois de février, elles sont déjà caduques, transgressées ou oubliées. Les projets ont quelquechose qui aspire à s'ouvrir à l'avenir, les résolutions à l'affadir.
Je vous l'ai dit, nouvel an, nouvel homme.
Voyons ce que 2011 peut donner.
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