mardi 11 décembre 2007

Long time ....

Ca fait bien longtemps que j'avais dit que je publierais certaines de mes compos écrites, et je ne l'avais toujours pas fait. Allez, je me lance. Voici la première. La toute première. Il y a .... très très longtemps... Ouais je sais ça fait très : a long time ago, in a galaxy far, far away...
Bah ... je l'avais promis, et une promesse, ben ... faut la tenir autant que faire se peut...
C'est le premier. Je veux dire : le tout premier. Vraiment la première écriture que j'aie posée.
Et attention, c'est de l'alexandrin ;o)
Les références ? Malpertuis de Jean Ray et une suite de texte faite il y a bien longtemps, suffisamment poignante pour avoir fait pleurer le prof qui la corrigea...
Ca s'intitule...


Crépuscule des Dieux

L'homme devant l'homme s'enfuyait en courant,
Demandant encore aux dieux la force de vivre,
Il buvait le soleil, l'absorbait goûlument,
Une abeille de métal l'a fauché sur la rive.

L'herbe autour de lui est devenue écarlate,
L'homme lutte encore, Persée face au Kraken.
Il pleure, à chaque battement son coeur éclate,
Et pareil à Sisyphe sous son rocher, il peine.

Mais il se lève, et reprend sa course titubante,
Maudissant les dieux et ces hommes qui le suivent
Et de son corps, sa respiration haletante,
Lui est arraché par une abeille de cuivre.

Il se meurt, implorant les dieux de leur clémence
Il est condamné, et l'Olympe disparaît,
Lentement ses yeux se ferment, le soir avance,
Homme qui pourtant son innocence clamait.



Il ne sonde ni ne recherche parmi les morts
L'énergie éteinte des dieux agonisants.
Les ténèbres avancent, la lumière se tord,
Derniers rayons de soleil dans un ciel de sang.

--- Hiver 1989

mercredi 5 décembre 2007

Exutoire pseudomusicalopoétique

J'avais quelques minutes et une irrépressible envie de balancer quelques lignes sur un papier. Notepad a fait l'affaire. Je ne savais pas trop ce que je commençais, alors c'est sorti comme ça sans trop réfléchir. Et ça n'a pas de titre, parce que j'en ai pas cherché un.
J'avais en tête une mélodie lourde, grave, sombre et très saturée :)

Elle portait un nom si pur, ma Sybilline
Presque femme, si fragile, toute cristalline
Tombée sur une pierre trop dure pour sa vie banale
Elle n'a pas eu le temps d'avoir mal

L'humanité disparue au fond de ses orbites vides
Ses douces lèvres sombres expiraient un souffle morbide
Le long de ses bras un filet de sang sublime
Exquis liseré rubis sur sa peau livide.

Le virus délicieux se répandait dans ses veines
Tout aussi insidieux que le chant des sireines
A l'instant hantée de tous les souvenirs des Anciens
Recouvre ses paupières d'un voile fin.

Dans sa poitrine, son coeur a commencé à ralentir,
Inexorablement, c'est sa vie en train de fuir
Par les deux trous sur le coté de son cou clair
Encore un instant, elle est devenue vampire.

jeudi 29 novembre 2007

Amertume...

Depuis plusieurs jours, j'ai un goût amer qui me reste dans la bouche et me pince les amygdales.
Quand on perd un membre parce qu'on l'a malmené, il est connu que le syndrome du membre fantôme peut devenir le quotidien de la personne.
Au début, le mutilé vit presque sans s'en rendre compte, mais au bout de quelques temps, il prend conscience de combien ce membre est fantôme et lui manque.
Ben voilà, c'est comme ça que je me sens un peu en ce moment.

J'avais un pote qui occupait une grande place dans mon coeur, et j'ai fait une connerie. Une sale connerie. Dans le genre à vous demander pourquoi vous la faites, et après pourquoi vous l'avez faite. Une connerie que vous savez que vous allez regretter longtemps, beaucoup trop longtemps pour pouvoir l'oublier d'ailleurs.
Mais pourquoi aujourd'hui alors ? Aucune idée. Peut-être parce que je regarde toujours encore de vieilles photos où nous avons vécu des moments puissants, que certaines musiques me font toujours remonter avec force des couleurs, des odeurs, des sensations...

Je suis désolé, Bart.

"Y'a un moment où il faut savoir manger son chapeau" m'a dit un ami sage... J'ai pas su par où l'entamer. Aujourd'hui je suis en train de le mâchouiller. Et il a un putain de goût amer...

jeudi 13 septembre 2007

Vacances en Corse, ou les sources de mon enfance.

Presque 15 ans déjà que je n'avais foulé le sol d'Ajaccio. Ville merveilleuse à mon souvenir, toute teintée d'ocres, de jaunes, d'oranges tirant sur le brun, mais aussi des sourires énigmatiques des vieux Corses qui, installés sur les bancs à l'ombre, surveillent toute l'activité de fourmi des chaudes journées ajacciennes. Ces mêmes sourires qui, malgré le fait que je sois un pinsut, m'accueillent toujours aussi chaleureusement, à la manière de cet homme à la voix un peu cassée comme celle du Parrain, au visage buriné et aux traits fins, creusé des rides habituelles des hommes de la mer, un Doume émouvant en ce samedi soir. Comme s'il me disait : "Tiens, petit, confie-moi ton coeur, je vais le déposer à côté de celui de ce pays. Tu le reprendras en partant."
Et comme à chaque fois, je l'oublie au moment d'embarquer pour le continent, et je suis obligé de m'en refaire un, provisoire, en attendant d'y retourner pour les retrouver tous, battant de la pulsation profonde et puissante de cette terre fabuleuse.
Les odeurs sublimes qui recouvrent la Corse sont tout aussi uniques, elles vous prennent et vous pénètrent au plus profond de vos papilles, enveloppant votre cerveau d'un halo de douceur qui ne peut que vous faire sourire de joie comme un enfant émerveillé par des paroles réconfortantes. Car c'est cela, les senteurs du maquis ici. Ce sont des chants polyphoniques pour l'odorat...

J'aime la Corse. Je dis toujours que j'ai 2 patries, l'Alsace et la Corse. L'Alsace de mes racines et la Corse que mon cœur a adopté dès le premier jour. Chaque fois que je pose le pied sur le sol Corse, un courant de paix m'envahit. Comme si j'étais de retour chez moi. Dans mon autre "chez-moi". Ces terres rugueuses, comme les mains de leurs habitants, comme leur accents lorsqu'ils vous content des histoires de bergers ou de marins, cette force de leurs montagnes, leurs fromages, leur charcuterie, à l'image de leurs caractères, cette douceur du climat, comme l'est leur accueil et leur bienveillance à l'égard de ceux qui les aiment. Je suis un amoureux de la Corse. Inconditionnel. S'il est un pays qui le mérite, à mes yeux, c'est celui-ci que j'ai le bonheur de fouler ces quelques jours.

C'est donc un pèlerinage dans mon enfance que je suis donc retourné faire cette année.
J'ai débarqué samedi soir à Ajaccio. J'ai des étoiles dans les yeux et la fièvre de retrouver tous les endroits que j'avais vu pendant près de 15 ans. J'avais 4 ans la première fois que je suis venu à Ajaccio. Et 18 ans la dernière fois.
J'y ai connu des gens, ressenti des émotions, vu tant de merveilles qui m'ont profondément marqué.
Le lendemain de mon arrivée a donc été un moment intense d'émotion que mes yeux humides n'ont pas démenti. En tout premier, je suis retourné dans le couloir du 5è étage de cet immeuble, le SAMOS III, où nous logions chaque année avec ma famille. Le 501 a toujours sa petite plaque noire gravé au nom de son propriétaire. Mais le 503 a perdu la sienne. Et pas depuis longtemps, puisque le nom est marqué sur un autocollant qui n'a ni perdu sa blancheur, ni n'a de coin décollé, généralement classique des adhésifs qui ont connu les chaleurs de plusieurs étés. Mais pourquoi le 503 ? Dans cet appartement à la porte toujours grande ouverte, Madame Chapelon, un petit bout de bonne femme d'origine parisienne, toujours active, passait les 6 mois de l'année les meilleurs. Et parfois même les fêtes de fin d'année. Elle nous avait accueilli la première fois que nous étions arrivé dans ce couloir, alors que l'appartement juste à côté avait brûlé, et que tout était couvert de suie. Elle nous avait suivi parfois sur la plage. Elle fumait des Pall Mall rouges, je m'en souviens comme si c'était hier. Elle râlait en parfaite parisienne, mais avait acquis le hâle et possédait la gentillesse des gens de ce pays. Ah, Madame Chapelon. Si je savais où elle était enterrée, j'irai bien déposer quelques fleurs sur sa tombe. C'est une des figures emblématique de mon enfance.
Son appartement était très feutré, d'épais tapis couvraient le sol qu'elle foulait toujours pieds nus. Une lourde odeur de tabac s'accrochait à tout, mais elle n'était pas désagréable. C'était un peu une mamie comme on les aime. Je me rappelle particulièrement ce jour où j'étais malade à cause d'une déshydratation, et où elle s'est occupée de moi toute la journée. Quel souvenir...
Elle était maigre, tannée par le soleil et la cigarette, mais d'un humour et d'une gentillesse rare.
Où que vous soyez, reposez en paix, Simone Chapelon, je vous ai aimé de tout mon cœur d'enfant.

Après ce voyage à l'appartement, je me suis tout naturellement tourné vers les plages de nos vacances. LA plage surtout, celle à côté de la propriété de Tino Rossi, en dessous du Scudo. Mais là aussi, les changements sont grands. Une paillote faite à la va-vite, sur des étais métalliques utilisés dans le bâtiment pour faire les fenêtres ou les encadrements. Cette plage qui était sauvage est devenue commerciale. Quelle tristesse. Nous y avons quand même fait halte, histoire d'explorer à nouveau les rochers de part et d'autre, qui avaient marqué mes souvenirs d'enfance, les remplissant d'histoires de course-poursuite entre rochers et barbotements dans l'eau, de coulage d'amies saisonnières (dédicaces toutes spéciales à Emmanuelle Cerdan-Vuillaume, Stéphanie Villanti et Stéphanie Perez...) et grands moments de joie.
Ce fut beaucoup pour cette journée-là.

Aujourd'hui, j'y suis retourné. La paillote avait fermé. La saison est terminée. La plage retrouve son aspect un peu sauvage. Entre-temps, je me suis racheté un fusil, et un peu de matériel histoire de pouvoir aller taquiner le poisson. Et là, je n'ai pas été déçu. Les réflexes reviennent vite, même après tant d'années. On est un peu rouillé, mais le poisson a toutes ses chances, dans son élément, et j'aime cette partie de cache-cache quand on doit descendre dans les 10m de profondeur pour aller le chercher, en tirant une flèche qui pour un demi-centimètre trop haut ou trop bas, ira terminer sa course dans le sable au mieux, dans le rocher au pire...
J'ai retrouvé la forme des rochers que je connaissais si bien il y a presque 15 ans.
J'ai donc ramené 2 poissons aujourd'hui. Je vais les déguster dans quelques minutes. J'espère faire mieux demain, surtout que j'en ai blessé 2 autres, et que ça m'a bien énervé de ne pouvoir les retrouver et de me dire que c'est une murène ou les crabes qui en profiteront...

Nous sommes le 6è jour, et ce sont des vacances de rêve, entre les souvenirs resurgis de mon enfance et ceux que je créé à chaque instant de ces moments...

vendredi 13 avril 2007

Sa Pitié Jessifer II...

Depuis quelques jours que ça me trotte à nouveau dans le ciboulot.
Jessifer, dans ma version, déchirante, inéluctable, inutile, destructrive, pathétique.
Cette version que j'en ai chialé pendant que je la composais tant elle me prenait les tripes.
Ben je crois que je vais faire une Jessifer II. Va falloir, parce que je sens qu'il faut que ça sorte.
D'un autre côté, je suis con de vouloir ça, j'ai pas de groupe, pas de raison pour faire ça, et c'est même pas mon texte.
Je viens de relire les paroles de Jessifer. Pour la 20è fois de ce matin. J'ai les doigts qui me démangent au sens premier du terme et les oreilles qui ont besoin de retrouver le son de cette chanson.
Y'a pas.
Faut que je la fasse.
Mon G4rF, si tu passes par là, absous-moi ou maudis-moi. J'ai été contaminé par elle.
Elle est comme un cancer, Jessifer...

vendredi 30 mars 2007

Donne moi un homme après minuit... Un vrai !!

Ca faisait longtemps que je n'étais pas tombé amoureux d'un groupe de zique. Vraiment fan.
Ben ça s'est passé ce matin. En même pas 30 secondes. Une chair de poule sur tout le corps, une vague d'adrénaline incroyable. Un de ces moments où on a l'impression que son corps tout entier se transforme et mute en "autre chose".

Dédicace toute particulière à notre barbu de Magic, qui ne connaît probablement même pas l'existence de ce blog, mais grand fan d'un certain groupe suédois en patte d'éph' devant l'Eternel !!

Pour tous ceux qui pensaient que ABBA c'était dépassé...
Pour tous ceux qui, comme moi, aiment le rock sévèrement burné...
Pour tous ceux qui veulent se décrasser les oreilles comme il se doit...
Pour tous ceux qui aiment quand ça remue au fond des tripes...


... DONNEZ MOI UN HOMME APRES MINUIT...



J'ai écouté les 5 albums du groupe qui a fait cette petite merveille dans la journée et franchement, à l'instar des groupes comme Offspring, Rammstein ou Rhapsody, c'est du bonheur de bout en bout.
Le groupe s'appelle Beseech.
Du Metal Gothique tout dans le même esprit que ce que je vous ai mis à télécharger.
Un chanteur dont la voix n'est pas sans rappeler celle de Till Lindemann, le chanteur de Rammstein, et une chanteuse dont le timbre cristallin et vibrant me rappelle ce que je peux ressentir en écoutant Tarja Turunen (Nightwish)
Le groupe a splitté depuis 2006 mais ils laissent derrière eux 4 véritables bijoux.
Ré-encodage en ogg sous peu, et mise en boucle de ces albums.
Pour ceux qui voudraient acquérir une copie légale, j'ai acheté en ligne les 4 albums entre 0.99$ (oui oui, 99 centimes de dollar$ l'album COMPLET) et 1.50$, donc c'est du bonheur !!
Pour les autres, ben l'ogg vorbis, c'est vachement bien, vous verrez (^_^)

lundi 19 mars 2007

Pays laïque et islamisation

Vous connaissez le jeu du "Saviez-vous" ?
En voilà un nouvel exemple, tiré de l'actualité de notre pays laique...

- Saviez vous que de jeunes musulmanes réclament d'être exemptées des cours de sport et de biologie, tout en étant non pénalisées pour leur examen ? (Source : Nouvel Obs)

- Saviez vous que des musulmanes exigent et obtiennent des horaires qui
leur sont exclusivement réservés à des piscines municipales ? (Source :Revue politique)

- Saviez vous que des étudiantes musulmanes, à leur examen, exigent et
obtiennent d'être accompagnées de leur mari ( ou leur père ou leur frère
et d'être jugées par une femme ? (Source : Nouvel Obs)

- Saviez vous qu'une association musulmane ("Unir" à l'Université ParisXIII) remet en cause le droit d'un professeur "de culture occidentale" de juger le travail d'un étudiant musulman ? (Source l'Express)

- Saviez-vous que des étudiants musulmans, prenant comme excuse la loi de
la laïcité, réclament et obtiennent le retrait des sapins de Noël, dans différents établissements scolaires, jusque dans les maternelles ? (Source: Le Parisien )

- Saviez vous que des musulmans réclament et obtiennent carrément la suppression de la fête de Noël dans certaines écoles primaires ?

- Saviez vous que des musulmans réclament et obtiennent l'interdiction du porc ou de la viande non hallal dans les écoles françaises où ils sont majoritaires ?

- Saviez vous que dans l'administration, des musulmans réclament des jours de congés supplémentaires pour leurs fêtes islamiques ?

- Saviez vous que des musulmans réclament des salles de prières dans nos collèges, nos lycées et nos universités, ce que n'ont jamais exigé les autres religions ?

- Saviez vous que des musulmans demandent aux écoles, universités et lieux
de travail des horaires aménagés pour leurs cinq prières quotidiennes?

- Saviez vous que des musulmans réclament une révision de nos livres d'histoire pour y intégrer l'histoire de leur pays et de leur religion?(Source : Nouvel Obs)

- Saviez-vous que dans nos manuels scolaires, vont être supprimées
toutes références à Charles Martel ou autre Jeanne d'Arc, afin de ne pas froisser
les français musulmans ?

-Saviez vous que des musulmanes exigent de pouvoir pratiquer des métiers publics (administration, hôpitaux, écoles, justice) avec un tchador ?

- Saviez vous que des musulmanes voilées et étudiantes en médecine exigent de ne soigner que des femmes ? (Source: Le Monde, Le Figaro)

- Saviez vous que l'un des livres les plus antisémites qui soient, «le Protocole des Sages de Sion » ( dont HITLER s'est servi pour justifier ses crimes ), interdit en France, circule librement dans les banlieues et librairies musulmanes ?

- Saviez vous que des médecins se sont fait tabasser pour avoir soigné des femmes sans le consentement de leurs maris musulmans ? (Source : Le Monde, Le Figaro)

- Saviez vous que dans bon nombre de collèges français à majorité afro-maghrébine, on trouve les inscriptions "Morts aux Juifs", « Mort aux chrétiens » ou « Vive Ben Laden »?

- Saviez vous que nombre d'associations françaises d'extrême gauche et
de musulmans se disant modérés ( www.oumma.com ) militent pour la disparition de l'Etat d'Israël et des Juifs ?

-Saviez vous que lors des manifestations contre la guerre en Irak, certains pacifistes » musulmans exhibaient des portraits de Ben Laden ou de Saddam, (Source Les 4 vérités)

- Saviez vous que le sauvageon nommé Djamel ayant brûlé vif une jeune
fille, Sohane, s'est vu acclamé dans sa cité du Val de Marne lors de sa venue à la reconstitution des faits ? (Source : JT de France 3)

- Saviez vous que les jeunes Noirs et musulmans ayant brûlé vif un vigile de race blanche d'un supermarché à Nantes (en 2002) n'éprouvent aucun remords et sont fiers d'eux ? (Source : Témoignage de l'avocat)

- Saviez vous qu'un manuel de bonne conduite "Le licite et l'illicite
en Islam", vendu en France depuis 10 ans, explique comment un bon musulman
doit frapper sa femme : "Avec la main", "sans fouet" ni "morceau de bois", et "en épargnant le visage" ? ( Source :l'Express)

- Saviez vous que des milices islamiques patrouillent dans les rues d'Anvers et d'ailleurs pour "surveiller les mauvais flics blancs racistes" et appliquer leur propre loi ? (Source : Libération)

- Saviez-vous que des nouvelles lois vont obliger la police, l'armée, et la fonction publique en générale à embaucher en priorité des « jeunes issus de l'immigration et que 35 entreprises dont France télévision, Peugeot ou encore le groupe alimentaire Casino ont signé un contrat de préférence étrangère pour l'embauche de leur personnel ? (Source : gouvernementale et syndicale).

- Saviez-vous que dans des lycées, des musulmanes « enfilent leur manteau avant d'aller au tableau afin de n'éveiller aucune convoitise », « que dans des écoles primaires des pères musulmans refusent que leurs fillettes soient laissées dans la classe d'un instituteur remplaçant l'institutrice », qu'une école a dû organiser un sas, sans fenêtres,pour reconnaître les mères, voilées de la tête au pied, avant de leur rendre leurs enfants ? (Source : Le Monde 09/07/04)

- Saviez-vous que dans des écoles primaires, des élèves sont allés jusqu'à instituer l'usage séparé de deux robinets des toilettes, l'un réservé aux « musulmans", l'autre aux "Français" ? Ou qu'un responsable local du culte musulman a demandé de prévoir des vestiaires séparés dans les salles de sport, car, selon lui, "un circoncis ne peut se déshabiller à côté d'un impur" ? (Source : LeMonde 09/07/04)

- Saviez-vous que d'après une étude livrée à la ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, à la question : « En cas de conflit, seriez-vous prêt à vous engager pour défendre la nation ? Sur dix jeunes de l'immigration, sept répondent non, deux préfèrent rire et se taire et un seulement est prêt à verser son sang pour la France. (Source : Le Point 13/01/2005)

Ca laisse un arrière-goût pas bon, hein...
Ouais, la France est un pays laique... enfin c'est ce qu'on nous dit.
Ma liberté commence là où s'arrête la tienne. Ta religion s'arrête où commence la mienne. La mienne est liberté, la tienne est carcan, burka, tchador, parfois excision (actes barbares pratiqués sur les organes génitaux féminins), règles irrespectueuses des droits de l'homme, haine de l'occident, de sa liberté et tant d'autres choses...
Certaines religions ressemblent à des greffes. Cet Islam extrême y ressemble.
Et comme beaucoup de greffes, il y a rejet. Le mien pour commencer.

lundi 26 février 2007

Tant de blogs abandonnés...

200 millions. C'est le nombre.
Attendez, que je vous l'écrive entièrement, pour que vous vous rendiez bien compte: 200 000 000.
Il y a 200 000 000 de blogs abandonnés sur la toile.

Non, c'est pas un billet pour dire "adoptez un blog abandonné". Un blog se s'apprivoise pas. Un blog ne se domestique pas. Il est impérieux, sauvage, enflammé, incontrôlable ou sage, réfléchi, tendre, doux et posé. Mais il EST.
C'est pour cela que tant de gens les abandonnent, cela prend du temps de s'en occuper, de le nourrir, de le nettoyer, de le modeler.
Si vous prenez un blog, il FAUT le faire vivre. Au risque que ce soit sinon votre âme qui périsse, votre esprit qui flétrisse, votre passion qui s'assèche, votre acuité qui s'émousse, votre valeur qui s'effrite.
Un blog, c'est un bout de soi.
C'est un peu un "journal intime" mais qui laisse à tous la possibilité d'entrer en votre intimité. Avec votre complet et explicite accord.
Un blog, vous pouvez y déverser tous vos sentiments. Il vous écoutera en silence et vous vous sentirez mieux.
"Ce qui est dehors n'est plus dedans". Oui, c'est une La Palissade. Et pourtant, psychologiquement, elle a tout son sens.
Tout ce qui vous aigrit de l'intérieur, externalisez-le. Crevez l'abcès jusqu'au fond de vos chairs et laissez son infâme purulence juteuse s'écouler doucement dans ce frais cataplasme salvateur. Vous en cicatriserez plus vite et mieux.
Un blog, c'est aussi ces bornes qu'on rencontre encore sur ces vieilles routes de France. Une marque qu'on pose à l'endroit d'un souvenir. Dans la matière érodée par le temps, on pourrait presque encore y lire : "Route de Ma Mémoire. Souvenir 0,7 km".
Et c'est impressionnant de se ballader ainsi sur les routes de ses souvenirs, il y a sans arrêt des détails qui nous avaient échappé et que l'on retrouve avec ravissement ou peine.
Un blog, c'est un endroit où on peut se retrouver soi-même, dans le silence ou la turbulence de son esprit. Ce lieu qui permet de souffler devrait être obligatoire. Ma boîte a fermé l'accès aux site Facebox cette semaine (mais je n'ai pas dit mon dernier mot, héhé!!).
"Je reviendrai", qu'il disait, l'autre grand baraqué...

Voilà... si vous créez un blog, ne lui donnez pas à manger des inepties, des nullités ou des conneries, c'est pas bon pour leur niveau d'intelligence, et en plus ça leur file une chiasse terrible. Ca devient alors ... ben oui, des blogs de merde...
Non, votre blog, nourrissez-le de bonnes choses, et vous le verrez avec ravissement s'épanouir et vous rendre mille fois plus fortement toute l'émotion, les sentiments et la vie que vous lui aurez donné. Aimez votre blog.
Ne l'abandonnez pas.

mercredi 14 février 2007

Fête des amoureux ? Où ça ?

La Saint-Valentin...
Fête des amoureux ? Fête des heureux ?
Non, ce serait plutôt "Faites des Euros" et accessoirement "Donnez-les nous"...
A quoi se résume aujourd'hui cet événement ?
A une vaste campagne commerciale pour les fleurs, les bijoux, les voyages, le high-tech, les promotions spéciales, du rose partout bordé de coeurs pour attirer les portefeuilles bien ouverts afin de les délester un maximum dans tous les magasins débordant du réassort (avec réajustement des prix, bien évidemment...) consécutif à cette intéressante période où l'être humain (et humaine surtout) revit la guerre du feu, hormis que l'enjeu n'est pas le feu mais "ce si joli petit haut" ou "ce pantacourt un peu moulant qui me souligne si bien les fesses"... j'ai nommé bien sûr les soldes.
N'avez vous jamais remarqué à quel point le remplissage soudain des rayons suite à ces semaines de folie dépensière amène directement à la Saint Valentin ?
Ces derniers jours, j'entends de plus en plus "Si vous n'offrez pas un bijoux/des fleurs/un cadeau à votre chéri(e), vous méritez qu'il/elle vous quitte !".
C'est quoi ça ? En d'autres termes, c'est simple, achetez quelquechose ou il/elle va rompre. On met la pression des deux côtés...
Je refuse de marcher là-dedans. Et heureusement, je ne suis pas le seul, je vois et j'entends beaucoup de monde autour de moi contester le bien fondé de cette date (et c'est peu dire).
Pourquoi une fête pour les amoureux ? Normalement, des amoureux, s'ils le sont vraiment, doivent tout faire pour que chaque jour se passe au mieux, pour se re-séduire, et avoir la joie de s'aimer au quotidien...
D'où a-t-on le droit de me dicter ce que je dois faire ou ne pas faire, célibataire ou en couple ?

Et les célibataires ? Ils ont leur fête quand ? Allez Monsieur Lang, sautez sur l'occasion !! (les mauvaises langues diront que si l'occasion est jeune et plutôt bien musclé -qui a pensé membré ?!!-, il sautera encore plus vite dessus...)
Une fête pour les célibataires ! Avec obligation de s'acheter un cadeau ! Avec un seuil minimum du prix d'achat ! Majoré de 10% qui seront reversés à l'Etat pour participer au rem-bourrage du trou de la sécurité sociale (que les esprits tournés et mal tordus n'y voient aucune allusion graveleuse... quoique !) ...

Laissez-moi vous raconter l'image d'une vraie Saint-Valentin. Elle fait partie de mes souvenirs intimes, pardonnez-moi de me dévoiler ainsi.
Nous sommes en 1993, le dimanche 14 février. Une femme de 79 ans, gravement malade depuis plusieurs mois, passe ses derniers mois en famille. Son mari, 85 ans, un homme dur mais juste, habite lui en appartement. Mais ce jour-ci, il a décidé de passer la journée en famille. Je me souviens encore le regarder arriver derrière sa femme, poser ses mains sur ses yeux et se pencher vers elle. "Bonjour ma chérie...".
Je la revois tourner la tête, le sourire émerveillé et les yeux toujours amoureux transfigurant son visage buriné par le temps, ridé par les soucis, creusé par la vie.
C'est le baiser le plus tendre que j'aie vu.

Ce fut la dernière Saint Valentin de ma grand-mère.

Alors oui, la Saint Valentin peut avoir un sens. Mais pas celui qui s'étale visqueusement sous les yeux bovins de la masse cloaqueuse des consommateurs effrénés.
A vous de choisir de faire partie du troupeau panurgien ou non...

vendredi 26 janvier 2007

Il y a des jours...

Il y a des jours avec, et des jours sans.
Ben aujourd'hui, c'est un jour sans.
Un de ces jours ou vous avez eu l'impression qu'au moment de votre réveil, vous avez basculé dans une dimension parallèle, qui n'est pas celle que dans laquelle vous avez vécu la veille. Tout vous semble hallucinant, noir, pas croyable, et ce n'est que le début de journée...
Ca c'est une journée qui ne devrait pas exister. On ne doit pas se réveiller hors de sa dimension. Ca modifie trop l'avenir, et ça, c'est pas bien. C'est comme de croiser les effluves.
Heureusement que les dimensions se recroisent à certains moments, et qu'on peut retrouver sa juste place.
Je sais que je ne suis pas à ma place là. Même le soleil ne me réchauffe pas. Même le radiateur qui est brûlant juste à côté de moi. Je suis glacé, parcouru de frissons venus des tréfonds de mon âme.
L'impression d'être un squelette au travers duquel passe un blizzard hivernal et mordant.
J'ai froid...

vendredi 19 janvier 2007

Jeunes et Vieux...

Je viens de rentrer en métro.
Une bande de jeunes, style petites frappes qui se la jouent racaille, parlant fort, regards biaisés et fuyants, habillés qu'on dirait que c'est carnaval, environ 20 fois trop grand pour eux (à tel point qu'une similitude certaine avec le pingouin s'imposa à moi lorsque plus tard, je les regardait marcher dans leurs baggys qui se rejoignent sous le genou), casquette de travers sous les capuches et autres bas de pantalon relevé sur le mollet, bref, vous voyez bien le tableau. Les petits gamins qui se prennent pour des caïds.
J'aime pas ce genre de gamins. Envie de les claquer. De leur dire de redescendre sur Terre. Et ça beugle, et ça prends l'accent de la téci-et-zyva-kestu'm'fais-là, et ça roule (parfois allume même !!!!) ses joints dans le métro, et ça se croit tout permis à 12 ans. J'habite moi-même depuis des années dans une de ces cités, où jour comme nuit, ces voix importune troublent sans arrêt le bruit de fond d'une route ou la climatisation du voisin. Il m'arrive de comprendre pourquoi des gars pètent un cable, sortent leur fusil, et tirent sur ces gamins. Quand tu ne peux plus dormir pendant des semaines parce que ces petits branleurs sont dehors sans arrêt et font du bruit, les nerfs craquent. Je ne l'excuse pas. Mais je le comprends.
Maintenant revenons plutôt au sujet de ce billet...
J'ai aperçu à ce moment non loin de moi un vieil homme. Il ne devait pas avoir moins de 85 ans, vous savez quand la vie a marqué de rides et de taches un visage, que la peau commence à devenir translucide. Mais il avait des yeux... Des yeux bleus... Un regard perçant, d'une force incroyable, fantastiquement expressif, et il regardait aussi ces mômes.
Et dans ce regard on pouvait lire l'essence même du désespoir, la quintessence de la tristesse à voir une jeune génération pareille. "C'est pour CA qu'on s'est battu plusieurs fois au siècle dernier ?". Voilà les mots que ses yeux hurlaient...
Et lorsque sa tête est retombée, détournant son regard affligé, on pouvait voir ses épaules tomber encore plus, portant tout le désespoir d'un avenir qu'il avait voulu meilleur...
Lorsque je suis sorti de la rame, je lui ai adressé un sourire. Un vrai sourire, franc. Et il me l'a rendu. Un beau sourire sur ces lèvres déformées par la vieillesse. Un sourire qui disait juste "Merci".

vendredi 5 janvier 2007

Nouvelle année...

Ben ça commence bien... depuis le 31 décembre, plus de chaudière.
Comme ça, ça a l'air insignifiant. Mais ça veut dire plus d'eau chaude, plus de douche, plus de chauffage aussi. Et je vous dis pas la gourdasse que j'ai eu au téléphone...
Petit extrait délicieux du genre de la conversation...
(j'étais déjà un peu excédé par la dinde à l'autre bout du fil)
"Je vous ai laissé 2 messages sur le répondeur le 31 et un autre message le 1er en insistant sur le fait que c'était urgent ! Ca fait 3 jours que je suis sans eau chaude ni chauffage !
(l'autre conne, pincée)
- Vous voudriez pas qu'on travaille le jour du réveillon quand même !!
- QUOI ?!! BEN NOUS, ON BOSSE BIEN LE 31, NOUS !!!!"
Comment vous exprimez à quel point (voire poing) j'aurais aimé balancer le mien dans sa facade tronchiale à cet instant précis...
Et ainsi pendant près de 10 min.
Au bout du compte, je lui ai signifié que sa chaudière, elle pouvait se l'enfiler dans le coin-coin, avec des parcmètres concassés et six ou septs conteneurs de déchets Gillette...
Ces gens-là, bossent de 9h à 12h et de 13.30 à 17.30. Autrement dit, si tu bosses, ben tu peux rêver qu'on vienne réparer ta chaudière (et moi, perso, les gardiens je leur fais pas confiance, ils s'en branlent totalement de nos problèmes...)
Bon, au bout de 5 jours, ils sont venus à 15h30... génial, j'ai du prendre une après midi pour ces GROS CONS.
Heureusement que le mec qui est venu a fait du bon boulot.

Bon, sinon, évidemment, c'est la nouvelle année... Donc mes voeux à tous ceux/celles qui viennent lire ces quelques lignes.
Nouvelle année... merde, faut prendre des résolutions, de ces résolutions à la con que t'arrive en fin d'année en te disant "Heu... c'était quoi déjà ??"
Bon allez...
- Continuer à prendre soin de ma chérie (rien n'est jamais acquis ...)
- Finir ma première nouvelle et en commencer une autre
- Continuer, voire finir mon bouquin
- Ecrire ce putain d'injecteur en ASM sur lequel je planche depuis des mois (j'ai honte...)
- Continuer ce blog.
- Devenir un bon administrateur WebSphere et Notes.
- Ouvrir une boutique sur le net qui me permettra de devenir riche et connu
- Envoyer chier les impôts et tirer à vue sur les huissiers qui viendront.
- Construire un p... merde, désolé, me suis endormi.
Bon, ben on va faire comme tous les ans.
On va faire de son mieux pour que tous les gens autour de moi puissent avoir un peu de bonheur dans ce monde pas terrible.
Hier soir, revu Abyss. Hormis le côté très "ricain" et l'aspect fantastique, ca fait quand même pas mal réfléchir. Quelle vision des étrangers à ce monde auraient-ils de la race humaine ?
Bon, s'ils sont venus en 1940 ou dans ces eaux-là, c'est sûr, ils se sont barrés en se disant que ces créatures valaient pas vraiment le coup de s'intéresser à eux.
Mais s'ils revenaient aujourd'hui, je suis même pas sur que ce ne serait pas la même chose...
Bon, je vais pas partir sur ce sujet maintenant, mais bon, ca m'y a quand même fait penser...

Bref...
Bonne année à tous et toutes, plein de bisous, merci à ceux qui m'ont répondu, pas grave pour ceux qui ne l'ont pas fait, et bon courage. Parce qu'un réveillon, c'est juste un ressort à coup de grandes claques dans le dos pour repartir à fond dans l'année.
BiZ