Qui l'eût cru ?
J'ai revu ce matin même mon inconnue du métro !
Habillée d'une jupe noire finissant au-dessus des genoux, chemisier blanc entrouvert laissant apparaître la naissance de sa gorge, veste noire sur le bras.
Même endroit, même heure, mêmes odeurs.
A nouveau parfaitement délicieuse. Son maquillage fin met en valeur son regard perçant et ses lèvres délicatement relevées de rouge brillant font penser à l'un de ces fruits gorgés de sucre et de soleil, mûri dans un verger.
On s'est reconnu, sourit.
Nous montons ensemble dans la rame, nous discutons d'articles du 20minutes qu'elle a en main.
Une conversation anodine pour des échanges convenables. Tout y passe, le tsunami, la politique, la technologie, nos situations professionnelles, la crise.
Soudain dans la conversation, elle m'interrompt avec ce ton très sûre d'elle : "Vous ne m'avez pas appelé..."
Je marque un arrêt en plantant mon regard dans le sien "C'est vrai. Et je ne le ferai pas."
Désarçonnée par ma réponse, elle détourne les yeux et enchaîne sur un autre sujet, puis se reprend:
"Excusez-moi, je n'ai pas l'habitude qu'on me résiste."
- C'est un beau compliment je suppose."
La rame freine. La station République.
Nous descendons.
Elle sourit, tourne son visage vers moi. Son regard profondément planté dans le mien, le menton en avant.
Clairement, elle m'offre ses lèvres à embrasser.
Là encore, c'est un moment décisif.
Ma main monte à son visage et passe légèrement sur sa joue.
"Merci, vous êtes délicieuse."
Je me détourne et prends l'escalier devant moi.
Telle est ma volonté.
J'ai revu ce matin même mon inconnue du métro !
Habillée d'une jupe noire finissant au-dessus des genoux, chemisier blanc entrouvert laissant apparaître la naissance de sa gorge, veste noire sur le bras.
Même endroit, même heure, mêmes odeurs.
A nouveau parfaitement délicieuse. Son maquillage fin met en valeur son regard perçant et ses lèvres délicatement relevées de rouge brillant font penser à l'un de ces fruits gorgés de sucre et de soleil, mûri dans un verger.
On s'est reconnu, sourit.
Nous montons ensemble dans la rame, nous discutons d'articles du 20minutes qu'elle a en main.
Une conversation anodine pour des échanges convenables. Tout y passe, le tsunami, la politique, la technologie, nos situations professionnelles, la crise.
Soudain dans la conversation, elle m'interrompt avec ce ton très sûre d'elle : "Vous ne m'avez pas appelé..."
Je marque un arrêt en plantant mon regard dans le sien "C'est vrai. Et je ne le ferai pas."
Désarçonnée par ma réponse, elle détourne les yeux et enchaîne sur un autre sujet, puis se reprend:
"Excusez-moi, je n'ai pas l'habitude qu'on me résiste."
- C'est un beau compliment je suppose."
La rame freine. La station République.
Nous descendons.
Elle sourit, tourne son visage vers moi. Son regard profondément planté dans le mien, le menton en avant.
Clairement, elle m'offre ses lèvres à embrasser.
Là encore, c'est un moment décisif.
Ma main monte à son visage et passe légèrement sur sa joue.
"Merci, vous êtes délicieuse."
Je me détourne et prends l'escalier devant moi.
Telle est ma volonté.
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