mercredi 29 février 2012

Week-end loin de Paris... et début de semaine

J'avais besoin de respirer de toute façon.
L'anniversaire de la copine d'un ami, un coup de fil, 2 billets de train et me voilà en route pour les montagnes près de Grenoble.
Evidemment, j'y vais en connaissance de cause, je serai le plus âgé.

J'arrive avec mon ami à la fête, on prépare, on met en place, on organise, bref on gère, à tous les niveaux, on maîtrise les choses. Ca va être une grosse teuf, on le sent.
Les hommes sont majoritairement en costar, les femmes en robes de soirée classes ou excentriques.
Des loups noirs (masques) sont disponibles pour les hommes, colorés et de formes diverses pour les femmes.
Les invité(e)s arrivent.
Vers 22h, tout le monde est là, presque 40 personnes, le son est à fond (que du bon rock qui tape), ça danse, ça bouffe, ça boit, ça rit, ça embrasse en glissant des mains balladeuses...
J'observe ça avec un demi-sourire depuis derrière le bar, jouant des bouteilles, remplissant des verres, repérant qui sera bourré(e) avant minuit.

Et quand on est derrière le bar, y'a un truc qui est constant. Tout le monde vous parle. En articulant plus ou moins, selon la quantité de sang qui reste dans l'alcool circulant dans les veines...
Parfois, des femmes viennent s'accrocher au bar. Pour boire ou... pour draguer...
Une timide tout d'abord, cheveux longs, légèrement ondulés, noirs. Un regard perçant. Elle demande un verre, change 3 fois sa commande, bafouille, rougit un peu.
Incapable de se reprendre, elle prend son verre et s'enfuit. Je vois du coin de l’œil qu'elle alpague mon ami. Il regarde dans ma direction avec un sourire et hoche la tête en lui disant je ne sais quoi ...

Et là, se pointe une petite, blonde, cheveux long et lisses, yeux bleus, un sourire énorme. Elle se colle au bar, me demande ce que moi je bois et me demande la même chose.
Vu que je n'ai pas encore bu un seul verre de la soirée -il est 22h30 passées- je m'accorde un Dark Coke (un cocktail que j'ai inventé pour la soirée et qui a un franc succès, vu la vitesse à laquelle les bouteilles filent) et lui en sert un.
Elle est directe, et ne cherche pas du tout à tourner autour du pot. Elle me fait rire, ça me plaît bien.
Une de ses copines la rejoint et la conversation tombe sur les roux.
Elles attaquent sec sur "Les roux sont vraiment différents".
Je réponds que c'est normal, les roux sont des volcans.
Et là, ça commence à raconter ses histoires de mecs roux... Du bonheur.
A un moment, sa copine s'éloigne. La blonde plonge ses yeux dans les miens et dit "La dernière fois que j'ai rencontré un roux, j'en ai eu la culotte trempée".
Plus explicite que ça, je ne vois pas ce que ça pourrait être. Si, me lancer son string.
Je lui répond : "J'espère que tu as trouvé quelqu'un pour l'éponger" en léchant ma lèvre supérieure.
Là, je la sens s'enflammer sur place, se transformer en bombe hormonale. Le bassin qui bouge, le dandinement d'une fesse sur l'autre, les jambes qui se croisent et se décroisent, les pupilles dilatées, les doigts qui se frottent dans les mains, tous les symptômes sont là.
C'est tentant.
C'est vrai, elle est très jolie du haut de ses 25 ans et elle n'a qu'une envie, c'est de me sauter dessus.

J'ai tranché la situation. "Tu es mignonne et je suis certain que ce serait génial. Je suis désolé. Je ne peux que t'offrir un verre si tu veux ..."
Je vois sa respiration lourde qui se bloque.
Elle me rend mon sourire quand même.

Telle est ma volonté.


Le lendemain, journée ensoleillée, pas de mal au crâne (l'avantage de ne pas boire trop !), et des montagnes magnifiques.
L'air est frais, il pénètre dans les poumons comme des milliers d'aiguilles.

On fait un tour, on discute, je joue un peu les conseillers, rétablis quelques vérités, sonde les regards et les paroles.
Une journée très agréable.
Le soir, un restau sur le pouce vite fait, et me voilà dans le TGV pour Paris.
Je repasse dans ma tête toutes ces heures. J'ai le loup dans ma poche.

Cette semaine, je vais cartonner, lundi entretien 16h00, mardi, 17h30.
Je sens que j'ai retrouvé cette patate qui me manquait.

Et ce fut le cas.
Lundi : je suis arrivé à l'entretien, j'ai pris le commercial en main, j'ai dirigé l'entretien comme ça me convenait, et c'est moi qui ai fini par lui demander : "Vous avez encore des questions ?"
Mardi : l'entretien dans un très gros cabinet de recrutement se fait avec une femme que j'avais déjà eue au téléphone il y a quelques mois. Fort mignonne au demeurant. Et c'est drôle, parce que j'analyse ce qu'elle me dit et les traits de son visage au fil de l'entretien. Je repère les sujets qu'elle évite, et ce qui l'intéresse. L'entretien encore est un succès et elle est enthousiasmée.

Les choses vont bouger dans les 2 semaines qui viennent. Je le sens...

Et pour couronner le tout, j'ai dormi 10 heures cette nuit !!! ( Ca change de la semaine dernière où j'ai dormi 5 heures sur 4 jours, et des nuits à 3 heures de sommeil alternant avec les nuits blanches enchaînées... )

Bref, mode tigre sauvage engagé.
Ca va saigner :)

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