mardi 17 novembre 2009

Quart d'heure poétique...

Promis, je me remettrai à faire des articles caustiques. Mais pour aujourd'hui...
Aujourd'hui, pas envie de laisser couler mon venin sur hadopi, les cons du gouvernement, les blaireaux qui n'en ont rien à foutre que tu sois piéton et engagé au milieu de la route, ou encore ces trouducs qui s'adossent à la barre du metro alors qu'il y a 10 personnes autour qui veulent se tenir...
Aujourd'hui, pas envie de courir à gauche et à droite parce que certains savent pas bosser correctement.
Aujourd'hui, pas envie de cracher sur la platitude de la vie et ces crétins asservis qui, tels les dignes représentants du troupeau dont Monsieur Panurge s'est occupé (oh Rabelais, cher à mon cœur, pardonne-nous d'utiliser ton histoire sans que l'immense majorité la connaisse ...), s'enfilent joyeusement les uns les autres à savoir qui plongera le premier.
Aujourd'hui, pas envie de hurler ma colère contre les religions de tous bords qui lobotomisent la race humaine.
Aujourd'hui, pas envie de me prendre la tête à penser à ce que je fais, si c'est bien, si je dois faire autrement ou si mon cœur a raison de battre comme il bat.

Aujourd'hui, j'avais envie d'écrire quelquechose de bien. Un début de composition, ou un bout de texte que je pourrais mettre sur une carte, un jour.
Un tableau de mots, beau comme une étoile de mer posée sur la peau, doux comme le sable qui s'écoule entre les doigts ou l'effleurement d'une main sur la peau nue...


Des odeurs d'abricot, de mûre ou d'agrumes
Qui s'exhalent de tes cheveux
Me parviennent en vagues que je hume,
C'est pour moi un un parfum délicieux

Les gestes qui se cherchent, maladroits
Les regards qui s'étreignent et s'aggrippent
Nous sentons tous deux sans effroi
Cette brûlure au fond de nos tripes

La texture de ta peau au goût de mangue
Murie à la chaleur de l'été
T'a-t-elle manquée, la caresse de ma langue
C'est certain même, je le sais.

Rire, partager, se battre, courir,
Fiévreusement se retrouver
Et se comprendre dans un sourire
Qu'on a vécu mille fois et rêvé.

Je cisèlerais mon esprit
Avec la finesse d'un orfèvre
Et si mes baisers se posaient par écrit,
Tu lirais ces lignes à pleine lèvres.

Ne sachant pas trop quel titre lui donner, je l'ai appelé Nectar ...

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