Aujourd'hui est, comme chaque année, un jour difficile et lourd.
Rempli de souvenirs avec mon frère, souvenirs de liberté, de soleil, de virées en moto, de rires, de guitare, d'aventures, de milliers de kilomètres parcourus à bord d'un Citroen C25 aménagé et habitable, de notre faculté à se comprendre sans avoir besoin de se parler, de nos heures de veille, de nos coups de folies, de toutes ces fois où on a frôlé la mort.
"Si on doit crever, alors il faut qu'on crève ensemble". Serment fait sur les routes d'Ardèche.
C'est lui qui m'a appris la Liberté. Pas celle de faire n'importe quoi n'importe quand. Celle de parvenir à toucher ses rêves, à lutter de toutes ses forces pour les réaliser, même si la cause semble perdue ou impossible.
Celle de réussir à se dépasser, à être meilleur, à ne pas se laisser aller, à être présent à ceux qu'on aime, à vivre tout à 100% et même plus.
Celle d'apprécier l'adrénaline dans chacun de ses muscles endoloris, le sourire au lèvres, pendu au-dessus de 30m de vide, la mort qui vient de passer à 2 millimètres de moi.
Celle aussi de presser la tête de quelqu'un qui en a besoin contre son épaule.
C'est lui qui m'a appris à goûter à la vie, qui m'a donné par là même sa devise "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier".
Sa seconde philosophie était "Si ça se passe, c'est bien. Si ça ne se passe pas, c'est bien aussi."
Quoiqu'il arrive, ne prendre que le bon côté des choses.
Et un beau matin de décembre, le 28 décembre 2000, je me rappelle encore sortir de chez moi avec lui. On est parti chacun de son côté mais idiotement, au bout de quelques pas, je me suis retourné et je l'ai regardé marcher en me disant "Et si c'était la dernière fois que je le voyais ?"
J'ai balayé cette pensée d'un hochement de la tête. Bien sur que non, on est trop jeunes, plein d'énergie, et lui... Il est tout simplement invulnérable. Capable de traverser les pires accidents et s'en sortir juste avec une égratignure... Je suis trop con de penser un truc pareil.
Et pourtant...
Qui a dit que les hommes n'avaient pas de 6è sens ? Certains en ont...
On devrait écouter son intuition plus souvent.
Quelques jours plus tard, une virée en barque avec Juanito, un autre ami, sur un lac près de Bordeaux.
Il faisait 18°, un temps magnifique. Un temps à ressortir les shorts histoire de prendre le magnifique soleil qui innonde les bords du lac.
Un cordage se prend dans le moteur, le bateau se retourne, l'eau est à moins de 4°.
L'hypothermie, ça ne pardonne pas.
8 ans déjà.
Toujours aussi présent.
Repose en paix, mon frère Peter †.
Et toi aussi, mon ami Juanito †.
Je ne peux vous oublier.
Rempli de souvenirs avec mon frère, souvenirs de liberté, de soleil, de virées en moto, de rires, de guitare, d'aventures, de milliers de kilomètres parcourus à bord d'un Citroen C25 aménagé et habitable, de notre faculté à se comprendre sans avoir besoin de se parler, de nos heures de veille, de nos coups de folies, de toutes ces fois où on a frôlé la mort.
"Si on doit crever, alors il faut qu'on crève ensemble". Serment fait sur les routes d'Ardèche.
C'est lui qui m'a appris la Liberté. Pas celle de faire n'importe quoi n'importe quand. Celle de parvenir à toucher ses rêves, à lutter de toutes ses forces pour les réaliser, même si la cause semble perdue ou impossible.
Celle de réussir à se dépasser, à être meilleur, à ne pas se laisser aller, à être présent à ceux qu'on aime, à vivre tout à 100% et même plus.
Celle d'apprécier l'adrénaline dans chacun de ses muscles endoloris, le sourire au lèvres, pendu au-dessus de 30m de vide, la mort qui vient de passer à 2 millimètres de moi.
Celle aussi de presser la tête de quelqu'un qui en a besoin contre son épaule.
C'est lui qui m'a appris à goûter à la vie, qui m'a donné par là même sa devise "Goûte chaque instant comme si c'était le dernier".
Sa seconde philosophie était "Si ça se passe, c'est bien. Si ça ne se passe pas, c'est bien aussi."
Quoiqu'il arrive, ne prendre que le bon côté des choses.
Et un beau matin de décembre, le 28 décembre 2000, je me rappelle encore sortir de chez moi avec lui. On est parti chacun de son côté mais idiotement, au bout de quelques pas, je me suis retourné et je l'ai regardé marcher en me disant "Et si c'était la dernière fois que je le voyais ?"
J'ai balayé cette pensée d'un hochement de la tête. Bien sur que non, on est trop jeunes, plein d'énergie, et lui... Il est tout simplement invulnérable. Capable de traverser les pires accidents et s'en sortir juste avec une égratignure... Je suis trop con de penser un truc pareil.
Et pourtant...
Qui a dit que les hommes n'avaient pas de 6è sens ? Certains en ont...
On devrait écouter son intuition plus souvent.
Quelques jours plus tard, une virée en barque avec Juanito, un autre ami, sur un lac près de Bordeaux.
Il faisait 18°, un temps magnifique. Un temps à ressortir les shorts histoire de prendre le magnifique soleil qui innonde les bords du lac.
Un cordage se prend dans le moteur, le bateau se retourne, l'eau est à moins de 4°.
L'hypothermie, ça ne pardonne pas.
8 ans déjà.
Toujours aussi présent.
Repose en paix, mon frère Peter †.
Et toi aussi, mon ami Juanito †.
Je ne peux vous oublier.
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